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Utilisatrice:BeatrixBelibaste/Brouillons/350

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Charlotte-Louise Suvée
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Charlotte Louise SuvéeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Charlotte Louise RameauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Peintre, peintre miniaturisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Jean Rameau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Joseph-Benoît Suvée (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata

Charlotte-Louise Suvée, née Rameau, est une peintre miniaturiste française née à Paris le et morte dans la même ville le .

Joseph-Benoît Suvée, Portrait de l'orfèvre Jean Rameau, 1793

Née à Paris le et baptisée le jour même à l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, Charlotte-Louise Rameau est la fille de Jean Rameau et de Louise-Anne Canu, mariés en 1742 et habitant alors sur la rue de la Tabletterie[1]. Sa mère, fille d'un marchand de vin parisien, meurt en 1758[2]. Son père, fils d'un couvreur de maison de Villeneuve-l'Archevêque, s'établit comme sculpteur à Paris avant d'être reçu maître orfèvre en 1777 et de s'associer deux ans plus tard avec son confrère Robert Joseph Auguste, fournisseur du roi et d'une clientèle princière internationale[3].

(...)

Elle présente ses miniatures à l'Exposition de la Jeunesse depuis au moins la fin des années 1760. En 1768, un rédacteur du journal hebdomadaire L'Avant-coureur qui rend compte de l'exposition, signale pour la première fois le mérite de ses oeuvres : « Les portraits en miniatures de Mademoiselle Rameau sont d'une touche délicate et habilement fondue. »[4].

À l'exposition de la Jeunesse de 1773, ses oeuvres attirent de nouveau l'attention d'un rédacteur du journal L'Avant-coureur, qui note : « Les portraits en miniature de Mlle Rameau ont également mérité d'être remarqués par une touche soignée sans être peinée, et par un dessin précis. »[5].

La même année, l'un de ses portraits, représentant Catherine II, impératrice de Russie, est gravé au burin par François David[6] ; l'estampe était proposée à la vente en octobre suivant par Jacques-Philippe Le Bas[7].


Bibliographie

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  • Sophie Join-Lambert et Anne Leclair, Joseph-Benoît Suvée, 1743-1807: un artiste entre Bruges, Rome et Paris (biographie et catalogue raisonné), Arthena, (ISBN 978-2-903239-60-2, OCLC 1007745028).

Notes et références

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  1. Join-Lambert et Leclair 2017, p. 102-103 et notes 372 et 374.
  2. Join-Lambert et Leclair 2017, p. 102-103 et note 372.
  3. Join-Lambert et Leclair 2017, p. 103.
  4. « Arts. Tableaux et desseins [sic]. Exposition à la Place Dauphine », L'Avant-coureur, Paris,‎ , p. 385-386 (ici p. 386) (lire en ligne) (orthographe de la citation modernisée).
  5. « Exposition des tableaux & dessins qui s'est faite à la place Dauphine le jour de l'Octave de la Fête-Dieu, le 17 du présent mois », L'Avant-coureur, Paris,‎ , p. 401-403 (ici p. 402) (lire en ligne) (orthographe de la citation modernisée).
  6. « [Catherine II, impératrice de Russie] : [estampe] », notice bibliographique, sur Catalogue général - Bibliothèque nationale de France (BnF) (consulté le )
  7. « On trouve chez M. Lebas, graveur, pensionnaire du roi, rue de la Harpe, plusieurs estampes nouvelles », L'Avant-coureur, Paris,‎ , p. 673-674 (ici p. 674) (lire en ligne).