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Utilisateur:Yoodje/Brouillon

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Système palestinien de vocalisation de l'hébreu Le système palestinien est un système graphique de représenter la prononciation des textes hébraïques et araméens par les Juifs d'Eretz Israel du début du Moyen Âge.

Le système palestinien de Nikkoud a été découvert à la fin du 19e siècle, quand des extraits de texte avec ce nikkoud ont été trouvés dans la Guenizah du Caire. A la différence du système de Tibériade, mais comme dans le système babylonien, les symboles du nikkoud palestinien sont suscrits (écrits au-dessus des lettres). Des questions centrales dans la description de ce système sont encore discutées parmi les chercheurs.

Textes vocalisés avec le système palestinien[modifier | modifier le code]

Toutes les sources portant ce système viennent de la Guenizah du Caire. Il s'agit de trois sortes d'écrits :

  • Des extraits du Tanakh ;
  • Des piyyoutim palestiniens anciens (tels ceux du poète Yannaï) ;
  • Des traduction en araméen de Palestine du Tanakh.

Symboles vocaliques dans le système palestinien[modifier | modifier le code]

Symbole graphique Parallèle dans le système de Tibériade IPA Remarques
qamats [ɑ] Le kamatz et le pátach palestiniens se substituent l'un à l'autre dans une partie des textes, ce qui témoigne qu'on les réalisait de la même façon (comme dans la prononciation séfarade)
pata'h [a]
tséré [e] Tséré et ségol palestiniens se substituent l'un à l'autre dans une partie des textes, ce qui témoigne qu'on les réalisait de la même façon (comme dans la prononciation séférade)
ségol [ɛ]
'hiriq [i]
'holam [o]
kubuts [u]
shwa na' (shwa mobile) [e̞] Le shwa na'h (shwa quiescent) n'a pas de représentation graphique dans le système palestinien

Importance et difficultés de la recherche[modifier | modifier le code]

La recherche sur le nikkoud palestinien a une grande importance, car il est la représentation de la prononciation des Sages en terre d'Israël, prononciation dont nous avons peu de témoignages. Cette prononciation fut la base de la prononciation dite "séfarade" qui était celle des Juifs qui allèrent s'établir dans le nord de l'Afrique, en Italie et en Espagne. Cette prononciation était celle de la majorité des communautés juives, et c'est d'elle qu'on adopta pour l'hébreu parlé de nos jours.

Mais aussi important que soit ce système de nikkoud, la recherche à son sujet comporte aussi des difficultés. Celles-ci viennent de trois causes principales :

  • On a peu de matériau ainsi ponctué, et son état est fragmentaire par rapport aux autres types de nikkoud : essentiellement des manuscrits de guéniza (feuilles isolés et déchirées). On ne trouve pas de document entier ponctué selon ce système comme il en existe pour le nikkoud de Tibériade ou celui de Babylone ;
  • Le matériau existant manque lui-même d'uniformité : des manuscrits différents utilisent des symboles différents, ou utilisent un même symbole pour des usages différents ;
  • Il est difficile d'interpréter les signes du nikkoud. Alors que les concepteurs du système de Tibériade ont laissé derrière eux des documents décrivant leur méthode de description phonétique, et alors que la prononciation babylonienne fut assez bien conservée par les Juifs yéménites, le témoignage sur la signification des signes du nikkoud palestinien est indirect : la prononciation séfarade, qui nous le transmet, ne représente pas nécessairement de façon précise la prononciation palestinienne de l'époque.

חילופי פתח / קמץ, סגול / צירי Alternance patah / qamats, ségol / tséré[modifier | modifier le code]

אחת השאלות העיקריות במחקר הניקוד הארצישראלי היא מדוע בחלק מכתבי היד אנו מוצאים סימנים הן עבור הפתח והן עבור הקמץ, או הן עבור הסגול והן עבור הצירי, כאשר הדעה המקובלת היא שבפי הנקדנים נהגו זוגות אלו באותו אופן. בעניין זה קיימות במחקר שלוש גישות:

  • ההגייה בארץ ישראל בימי הביניים לא הייתה אחידה; זה לצד זה התקיימו דיאלקטים ארצישראלים שמערכת ההגה בהם כללה חמש, שש ושבע תנועות. דיאלקטים אלו התקיימו באזורים גאוגרפיים שונים בארץ ישראל ובמצרים. (רוול, הרוויאינין)
  • ההגייה הארצישראלית הייתה במקורה בת חמש תנועות, אבל עם הזמן התפתחו שתי תנועות נוספות, שעבורן הומצאו שני סימנים גרפיים חדשים (יהלום, בנדויד)
  • שני הסימנים הנוספים הם ניסיונות למדניים של נקדנים ארצישראליים לנקד על פי נוהגי הניקוד הטברני בשל יוקרתו הרבה. מדובר ב"טיברוּן" גרפי, ללא שיקוף של ההגייה הממשית. (אלדר)

ראו גם[modifier | modifier le code]

לקריאה נוספת[modifier | modifier le code]

  • Steven E. Fassberg, A Grammar of the Palestinian Targum Fragments from the Cairo Genizah, Atlanta 1991, pp. 28-57.

Modèle:כתב עברי

* ארצישראלי