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Patrick Guns devant une oeuvre de The Yes Men lors de leur exposition "Out-Smarting Capitalism" au Museum Het Domein, Sittard (NL) en octobre 2014

Jouant sur le double sens et la signification des mots et des images, l'oeuvre de Patrick Guns se révèle être un miroir du monde contemporain, de ses dérives et de ses questionnements qu'ils soient d'ordre politiques, économiques, sociaux ou religieux. L'artiste utilise un langage plastique multiforme, souvent coloré, corrosif, emprunt de cynisme mais dégagé des idéologies politiques [1] et propose avec une fausse légèreté, un regard libre et attentif sur les sujets de sociétés. A travers ce qu'il nomme des "images poétiques"[2], il invite à réfléchir avec humour et poésie sur l'universalité de la condition humaine. Les séries les plus marquantes de son oeuvre sont My Last Meals***, des photographies de chefs étoilés du monde entier recuisinant des derniers repas de condamnés à mort américains, restaurant ainsi l'humanité des exécutés[3], No to Contemporary Art, des images de manifestations mondiales fictives contre l'art contemporain, ou encore The Fading of Colours, de grands dessins au Bic bleu mettant en scène le logo du petit écolier malmené.

Notes et références

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  1. Denis Gielen, "Et nous avons fui sur le dos...", in : Patrick Guns, I Know A Song To Sing On This Dark, Dark, Dark Night, MAC's, Grand-Hornu (Be), 2014, p 2-5.
  2. Justine Guillard, "Patrick Guns : Rencontre avec un enchanteur de messages codés", entretien in : Le Suricate Magazine (www.lesuricate.org), 12 Septembre 2014.
  3. Amélie Nothomb, Le Fait du prince, éditions Albin Michel, Paris, 2008, p. 163-168.