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Léon Pillaut[modifier | modifier le code]
| Naissance | Lagny-sur-Marne |
|---|---|
| Décès |
(à 70 ans) Paris |
| Nationalité |
française |
| Activité |
compositeur |
| Conjoint |
Rosalie Riesener |
| Maître |
Charles Gounod |
|---|
Léon Pillaut, né le 29 juin 1833 à Lagny-sur-Marne et mort le 16 novembre 1903 à Paris est un compositeur et conservateur du Musée Instrumental du Conservatoire de Paris de 1886 à 1903.
Biographie[modifier | modifier le code]
Léon Pillaut est le fils de Pierre-Augustin Pillaut (1789-1854), notaire à Lagny et avocat à Paris et Claire Ducluzeau (1807-1889). Sa grand-mère maternelle Adélaïde Ducluzeau (décédée en 1849) était peintre sur porcelaine à la Manufacture Royale de porcelaine de Sèvres où elle travailla de 1818 à 1848.
Après des études d'architecture, Léon Pillaut prend des leçons de contrepoint en 1854 chez le musicien Charles Gounod. En 1866, il épouse la fille du peintre Léon Riesener, Rosalie Riesener, elle-même artiste, avec laquelle il a trois enfants. Ils reçoivent régulièrement dans leur salon de l'avenue du Trocadéro.
Il est nommé en 1886 conservateur du Musée Instrumental du Conservatoire de Paris. En parallèle à cette activité, il tient la chronique musicale du Journal Officiel et écrit un livre, Instruments et musiciens, dans lequel il encourage le retour à la pratique de la musique ancienne.
De nombreux objets concernant et ayant appartenu à Léon Pillaut sont conservés au château de Saint-Germain de Livet[1].
Oeuvre[modifier | modifier le code]
En tant que compositeur[modifier | modifier le code]
- 1865 : Valse-fantaisie pour piano à quatre mains
- 1865 : Viens ! Poésie de Victor Hugo
- 1866 : Nouvelle Chanson ! Poésie de Victor Hugo,
- 1874 : Chanson de Malherbe...
- 1874 : Sorrente ! Mélodie, poésie de Armand Silvestre
- 1892 : Pièce caractéristique pour la viole d'amour à 7 cordes
- 1895 : Le Centaure !, Scène pastorale pour baryton ou basse chantante avec chœur
- 1895 : Champrosay, Valse pour piano à 4 mains
- 1896 : Quintetto pour piano, deux violons, alto et basse
- 1897 : L'Espoir ou le sonnet d'Oronte. Molière (Le Misanthrope)
- 1899 : Farfaletta ! Cantate italienne du commencement du 18e siècle
- 1899 : Nostalgie !
- 1900 : Invocation !
- 1904 : Perdita, opéra comique en 1 acte, épisode la comédie de Shakespeare "le Conte d'hiver",
En tant qu'auteur[modifier | modifier le code]
- 1880 : Instruments et musiciens, avec une préface par Alphonse Daudet
- 1887 : Le Gamelan javanais
- 1891 : La Viole d'amour
- 1894 : Le Musée du Conservatoire national de musique. 1er --2e et 3ème supplément au Catalogue de 1884
- 1899 : Nostalgie !
- 1900 : Invocation !
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Léon Pillaut à la BnF
- Collectif, Delacroix-Riesener, du romantisme à l'impressionnisme, musée d'Art et d'Histoire de Lisieux, 2005.