Utilisateur:Tractographie/Brouillon

Introduction[modifier | modifier le code]

Le faisceau arqué constitue la voie dorsale du langage selon le modèle proposé par Hickock et Poeppel ^[1]. La voie dorsale intervient dans le processus phonologique, la syntaxe et l'articulation^[2].

Morphologie[modifier | modifier le code]

Le faisceau arqué est une entité qui doit être distinguée des trois portions du faisceau longitudinal supérieur (SLF-I, SLF-II et SLF-III) ^[3].

Le faisceau arqué présente une morphologie en forme de "C" autour de la vallée sylvienne reliant les régions temporale et frontale ^[4]. C'est le faisceau de fibres associatives en position la plus latérale au sein des hémisphères puisqu'il est situé en dehors des faisceaux de la voie ventrale du langage (faisceau fronto-occipital inférieur et faisceau unciné), des radiations optiques et des fibres de la corona radiata.

Plusieurs descriptions du faisceau arqué ont été proposées dont celle proposée par Catani et al. ^[5].

Selon Catani, le faisceau arqué peut être subdivisé en 3 segments reliant 3 régions corticales:

- un segment direct reliant le gyrus frontal inférieur (pars operculaire et triangulaire, aire de Broca) avec le tiers postérieur des gyri temporaux supérieur et postérieur;

- un segment antérieur reliant le gyrus frontal inférieur et le gyrus pariétal inférieur;

- un segment postérieur reliant le gyrus pariétal inférieur et le tiers postérieur des gyri temporaux supérieur et postérieur.

Une autre description du faisceau arqué a été proposée par Middlebrooks ^[6] décomposant le faisceau arqué en deux segments, l'un ventral et le second dorsal.

Le segment ventral relie les régions postérieures des gyri temporaux supérieur et moyen avec les régions frontales inférieures (pars operculaire, pars triangulaire et cortex pré moteur ventral) en passant par le gyrus supra marginal (lobe pariétal inférieur).

Le segment postérieur relie les régions postérieures des gyris temporaux moyen et inférieur avec les régions frontales inférieures (pars operculaire, pars triangulaire et cortex pré moteur ventral) en passant par le gyrus angulaire (lobe pariétal inférieur).

Fonction[modifier | modifier le code]

Le faisceau arqué constitue la voie dorsale du langage intervenant essentiellement dans le processus phonologique mais aussi la syntaxe et l'articulation.

Une atteinte du faisceau arqué est responsable d'une aphasie de conduction: altération de l'assemblage des phonèmes en mots et du processus d'articulation ^[7]. Les patients avec une aphasie de conduction ont des difficultés à répéter les phrases, à nommer les objets et les images et produisent une paraphasie phonémique mais peuvent produire un discours compréhensible et comprendre les phrases simples.

Le faisceau arqué joue un rôle important dans le langage et peut être exploré en IRM grâce au séquences de tractographie (imagerie du tenseur de diffusion) notamment dans le cadre des bilans pré- opératoire de certaines tumeurs cérébrales.

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↑ (en) Gregory Hickok et David Poeppel, « Dorsal and ventral streams: a framework for understanding aspects of the functional anatomy of language », Cognition, vol. 92, n^os 1-2,‎ mai 2004, p. 67–99 (DOI 10.1016/j.cognition.2003.10.011, lire en ligne, consulté le 13 janvier 2020)
↑ (en) Erik H. Middlebrooks, Kaan Yagmurlu, Jerzey P. Szaflarski et Maryam Rahman, « A contemporary framework of language processing in the human brain in the context of preoperative and intraoperative language mapping », Neuroradiology, vol. 59, n^o 1,‎ janvier 2017, p. 69–87 (ISSN 0028-3940 et 1432-1920, DOI 10.1007/s00234-016-1772-0, lire en ligne, consulté le 13 janvier 2020)
↑ (en) Erik H. Middlebrooks, Kaan Yagmurlu, Jerzey P. Szaflarski et Maryam Rahman, « A contemporary framework of language processing in the human brain in the context of preoperative and intraoperative language mapping », Neuroradiology, vol. 59, n^o 1,‎ janvier 2017, p. 69–87 (ISSN 0028-3940 et 1432-1920, DOI 10.1007/s00234-016-1772-0, lire en ligne, consulté le 13 janvier 2020)
↑ (en) Erik H. Middlebrooks, Kaan Yagmurlu, Jerzey P. Szaflarski et Maryam Rahman, « A contemporary framework of language processing in the human brain in the context of preoperative and intraoperative language mapping », Neuroradiology, vol. 59, n^o 1,‎ janvier 2017, p. 69–87 (ISSN 0028-3940 et 1432-1920, DOI 10.1007/s00234-016-1772-0, lire en ligne, consulté le 13 janvier 2020)
↑ (en) Marco Catani, Derek K. Jones et Dominic H. ffytche, « Perisylvian language networks of the human brain », Annals of Neurology, vol. 57, n^o 1,‎ janvier 2005, p. 8–16 (ISSN 0364-5134 et 1531-8249, DOI 10.1002/ana.20319, lire en ligne, consulté le 13 janvier 2020)
↑ (en) Erik H. Middlebrooks, Kaan Yagmurlu, Jerzey P. Szaflarski et Maryam Rahman, « A contemporary framework of language processing in the human brain in the context of preoperative and intraoperative language mapping », Neuroradiology, vol. 59, n^o 1,‎ janvier 2017, p. 69–87 (ISSN 0028-3940 et 1432-1920, DOI 10.1007/s00234-016-1772-0, lire en ligne, consulté le 13 janvier 2020)
↑ Stippich, C. (Christoph), Clinical functional MRI : presurgical functional neuroimaging (ISBN 978-3-662-45123-6, 3-662-45123-9 et 3-662-45122-0, OCLC 904254174, lire en ligne)

[1] (en) Gregory Hickok et David Poeppel, « Dorsal and ventral streams: a framework for understanding aspects of the functional anatomy of language », Cognition, vol. 92, n^os 1-2,‎ mai 2004, p. 67–99 (DOI 10.1016/j.cognition.2003.10.011, lire en ligne, consulté le 13 janvier 2020)

[2] (en) Erik H. Middlebrooks, Kaan Yagmurlu, Jerzey P. Szaflarski et Maryam Rahman, « A contemporary framework of language processing in the human brain in the context of preoperative and intraoperative language mapping », Neuroradiology, vol. 59, n^o 1,‎ janvier 2017, p. 69–87 (ISSN 0028-3940 et 1432-1920, DOI 10.1007/s00234-016-1772-0, lire en ligne, consulté le 13 janvier 2020)

[3] (en) Erik H. Middlebrooks, Kaan Yagmurlu, Jerzey P. Szaflarski et Maryam Rahman, « A contemporary framework of language processing in the human brain in the context of preoperative and intraoperative language mapping », Neuroradiology, vol. 59, n^o 1,‎ janvier 2017, p. 69–87 (ISSN 0028-3940 et 1432-1920, DOI 10.1007/s00234-016-1772-0, lire en ligne, consulté le 13 janvier 2020)

[4] (en) Erik H. Middlebrooks, Kaan Yagmurlu, Jerzey P. Szaflarski et Maryam Rahman, « A contemporary framework of language processing in the human brain in the context of preoperative and intraoperative language mapping », Neuroradiology, vol. 59, n^o 1,‎ janvier 2017, p. 69–87 (ISSN 0028-3940 et 1432-1920, DOI 10.1007/s00234-016-1772-0, lire en ligne, consulté le 13 janvier 2020)

[5] (en) Marco Catani, Derek K. Jones et Dominic H. ffytche, « Perisylvian language networks of the human brain », Annals of Neurology, vol. 57, n^o 1,‎ janvier 2005, p. 8–16 (ISSN 0364-5134 et 1531-8249, DOI 10.1002/ana.20319, lire en ligne, consulté le 13 janvier 2020)

[6] (en) Erik H. Middlebrooks, Kaan Yagmurlu, Jerzey P. Szaflarski et Maryam Rahman, « A contemporary framework of language processing in the human brain in the context of preoperative and intraoperative language mapping », Neuroradiology, vol. 59, n^o 1,‎ janvier 2017, p. 69–87 (ISSN 0028-3940 et 1432-1920, DOI 10.1007/s00234-016-1772-0, lire en ligne, consulté le 13 janvier 2020)

[7] Stippich, C. (Christoph), Clinical functional MRI : presurgical functional neuroimaging (ISBN 978-3-662-45123-6, 3-662-45123-9 et 3-662-45122-0, OCLC 904254174, lire en ligne)

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