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Bonjour,là, bonjour[modifier | modifier le code]

Bonjour, là, bonjour est une pièce de théâtre, écrite par Michel Tremblay, qui a été publiée en 1974. Elle a été créée à Ottawa par la Compagnie des Deux Chaises et mise en scène par André Brassard. La pièce représente de façon métaphorique le désir d'affranchissement du Québec dans les années 70. Elle parle de liens familiaux constitués d'amour, de haine et de possessivité, de préjugés et de la difficulté à communiquer et à être compris. Elle brise les tabous grâce au thème de l'inceste qui y est abordé. Cette pièce qui est la cinquième pièce la plus jouée de Michel Tremblay a été produite 116 fois de manières différentes, à travers le monde. Parmi elles il y a « 37 productions en français, 77 en anglais (dont 20 différentes aux États-Unis), une en japonais et une en suédois» [1] Au Québec il y a eu 31 productions, de type professionnelles ou amateurs, dénombrées et André Brassard, le metteur en scène de la création originale en a monté cinq sur ce nombre. Et elle a été joué à travers le monde.


Résumé de la pièce[2][modifier | modifier le code]

Serge reviens chez lui après un voyage de trois mois à Paris. Il se retrouve parmi les membres de sa famille, c'est à dire ses sœurs aînées et possessives, ses tantes aigries et son vieux père sourd, qui essaient tous d'accaparer son attention. Pendant que chacun d'entre eux expose leur vide, leurs besoins et cherche désespérément du réconfort auprès de Serge, le cadet de la famille qui a toujours été le plus doux, semble résolu à ne plus être au service de tout le monde, mais plutôt à vivre selon ses propres désirs qui sont sujet de honte. Car Serge est maintenant convaincu que son amour pour sa sœur Nicole est réel et dépasse l'amour fraternel. Alors que toutes ses autres sœurs l'étouffent d'attention, de cajoleries et de demandes, la personne avec qui Serge essaie le plus d'entrer en contact est son père qui l'entend à peine. Dans cet période tumultueuse où Serge doit faire face à des décisions importantes, il cherche une proximité avec son père, avec qui il n'a jamais vraiment parlé sérieusement. Peut-être cherche-t-il son approbation, ou ayant ouvert une porte vers l'amour et la sincérité, il ressent le besoin d'en ouvrir d'autres dans son élan ? Au travers de l'histoire, on voit des réalités familières à la société où des personnages, en particulier des femmes, semblent tourner en rond dans leur malheurs sans pouvoir en sortir, ou plutôt sans s'en donner les moyens. Elles semblent toutes considérer Serge comme l'ange qui débarque pour les sauver et se retrouvent nostalgiques en se heurtant a plus de réticence et d'indépendance de sa part que se qu'elles ont connues auparavant. Alors qu'il se détache un peu des membres plus possessifs, Serge se rapproche de son père qu'il n'a pas assez connu et de sa sœur Nicole que les mœurs lui interdisaient d'aimer à sa guise. Le père qui n'entend pas et observe tout est très cultivé, il lit beaucoup et s'enthousiasme en situant des lieux de Paris, qu'il n'a visité qu'à travers des livres. Il a un regard particulier sur son fils. Au fil de la pièce, on se rend compte qu'un lien empreint de beaucoup de sensibilité les unis, leur compréhension mutuelle se passe de mots. Au fil de la pièce, ils en viennent à briser le silence. Serge dit à son père qu'il l'aime et combien c'est important pour lui qu'il le sache. En retour, Amand (le père) confit à son fils qu'un jour il lui a fait «le plus beau cadeau» [3]. Le souvenir émouvant est encore vif dans sa mémoire lorsqu'il relate qu'après quarante ans de surdité la famille c'est réunis pour luis acheter un appareil auditoire et que Serge lui a fait entendre de la musique dans laquelle jouaient des violons.Au fil de la pièce une pression se fait fortement ressentir sur Serge, de la part de ses sœurs qui veulent habiter avec lui et lui demandent de l'aider de toutes sortes de manières à soulager leurs malheurs et qui se rappellent du petits garçon qu'ils ont «barrouetté» à leur guise. Lucienne, en particulier, qui affiche totalement son dégoût par rapport à l'amour de son frère pour leur sœur, le menace pour se venger d'aller raconter cela au reste de la famille et Serge craint que cela tuerait son père. À la toute fin de la pièce Serge, qui est résolue à habiter avec sa sœur Nicole et à laisser libre cours à leur amour, décide aussi qu'il doit aider son père et le sortir de cette maison où il vit dans une ambiance malsaine avec ses deux sœurs qui se chamaille durement toute la journée et qui habitent avec lui car elles en profitent sur le plan économique. Mais il est hors de question pour lui de le placer en maison de retraite. Il décide donc de prendre soin de son père et d'avoir avec lui la proximité qu'il n'a jamais eu dans son enfance et choisi de l'inviter à vivre avec lui et Nicole. Il se rend chez son père au beau milieu de la nuit pour lui faire part de son offre. Ce dernier lui répond qu'il attendait cela depuis une éternité. C'est dans ce moment de réunion touchante que Serge décide le tout pour le tout afin de s'affranchir de son secret auprès de son père. Mais avant qu'il puisse finir, son père l'interrompt et lui dit qu'il sait déjà... depuis longtemps.


Le Texte[modifier | modifier le code]

Le texte est ordonné de sorte que les conversations s'entrecroisent, produisant un rythme rapide qui met en valeur l'affluence des mots que Serge reçoit de toutes parts. Il y a une lourdeur dans le discours des femmes qui entourent Serge. Ses sœurs et ses tantes ressassent continuellement la passé et se plaignent de leur problèmes, sans trouver de solutions. Leurs discours tournent en rond et s'entrecroisent inlassablement, témoignant du tourbillon dans lequel elles flottent sans jamais pouvoir regagner la rive. Leur yeux sont tournées vers le passé ou sur leurs ennuis et semblent incapable de se projeter dans un avenir plus lumineux et elles comblent le vide avec leur babillages. Elles disent toutes avoir attendu le retour de Serge, comme s'il était le seul à pouvoir faire quelque chose. Elles n'écoutent pourtant pas ses conseils, mais sa seule présence semble les réconforter et pour elles, il représente leur seul échappatoire et chacune lui demande d'habiter avec lui. Leur plainte et leur demandes sont ponctuées de répétitions. Si l'on observe le discours de Serge, il est très différent de celui de ses sœurs. En effet, il semble refuser de considérer les malheurs de tout le monde comme une fatalité et ne se laisse pas influencer par des fausses promesses: «Si t'arrêtais de centrer toute ta vie sur ça, tu serais ben moins misérable ! Mais des fois j'me d'mande si t'as envie d'être moins malheureuse.»[4]. En fait, il refuse de rester dans l'illusion, comme les autres.Il sort du tourbillon et regarde vers l'avenir: «Vous m'avez assez barrouetté quand j'étais p'tit, astheur, c'est moé qui décide !»[5] Serge nomme les choses. Alors que d'autres utilisent le langage pour s'enfoncer plus profondément, Serge l'utilise pour se libérer. Il ose dire qu'il aime sa sœur, malgré le fait que cela le rend incestueux et que même aujourd'hui beaucoup de gens resterait pris avec ce tabou dans la gorge. Il ose crier à son père qu'il l'aime pour que ce vieillard sourd l'entende[6], malgré le fait que leur manque de communication et les idées de l'époque rendent cela embarrassant. Pour ce protagoniste, c'est l'amour qui domine et c'est ce qui modifie son langage. C'est ce qui lui donne la force d'avancer et de dessiner son avenir tel qu'il le souhaite. Et tout cela passe par la parole. On peut aussi remarquer que les sœurs et les tantes ne changent jamais de lieu alors que Serge se déplace d'un endroit à l'autre : autre symbole de sa liberté versus leur isolement. «Il est comme le pivot central dans un univers où les dialogues s'entrecroisent»[7]. Selon André Brassard, dans cette oeuvre, «le langage camoufle la vérité cachée sous la pudeur des sentiments. Une envie de crier sa propre solitude, une envie de s'associer au malheur universel.»[8]


Pour la construction du texte, on remarque qu'il est organisé comme une partition musicale, ou comme dirait Gilbert Lepage, il s'agit d' «Un univers construit comme une partition musicale qui explore les zones interdites de l'âme québécoise... et universelle.»[9] Quand on parle de partition, c'est qu'il est divisé en solo, duo, trio, quatuor,quintette et octuor, pour définir le nombre de protagonistes qui vont s'exprimer en entremêlant leur lignes comme une partition musicale contenant divers instruments.


De plus, Michel Tremblay a créé une symbolique du langage (suite de l'idée et citations tirées de... [10] ). Par exemple, avec le titre Bonjour, là, bonjour. On peut se demander si cette expressions représente «une formule d'entrée ou de sortie?». La pièce parle de départs, de séparation du langage selon le mode de vie. «Tremblay joue sur l’ambiguïté du bonjour québécois, salutation qui est aussi bien un au revoir, un adieu.» De plus, le titre représente le tourbillon qui a été nommé précédemment. Il forme «une boucle». Serge se tient au centre, entre ses sœurs d'un côté et les vieillards de l'autre. Il est au milieu de la cacophonie de plaintes. La conversation elle-même représente un nœud serré dont il est difficile de sortir. Elle tourne en boucle et revient sur le passé et afflue vers Serge qui fini part s'en dénouer en nommant ce qui ne se dit pas.Aussi, l'auteur crée des liens avec le vocabulaire par exemple, en qualifiant Lucienne d'«ancienne», en nommant les hommes de son entourage sont entourage: Bob, Bobby et Robert.



Commentaires de l'auteur sur sa pièce[modifier | modifier le code]

Le personnage du père[modifier | modifier le code]

Pour Michel Tremblay, le personnage du père est d'une grande importance et d'une grande beauté. Ce personnage à pour but de changer l'image qu'on avait du père, en Amérique du Nord, à cette époque. Avec ce personnage il casse le moule du chef de famille macho et dure qui ne s'attarde qu'aux activités dites viriles, pour en faire un être sensible qui observe et comprends son fils sans le juger. Un père qui reçoit les mots: je t'aime. Des qualités considérées féminines, à une certaine époque et encore parfois aujourd'hui. De plus, il y a un affranchissement qui brise le malaise et les regrets générés par les non-dits, lorsque le fils brise la distance et s'ouvre sans orgueil à son père et que celui-ci l'accueil avec la même humilité. L'amour domine et c'est ce qui les rends suffisamment courageux pour chasser cet ego supposément virile. Cela amène à considérer les pères à partir d'une perspective différente. Peut-être le père, qui se sentais inconfortable avec la discussion a-t-il été lâche en créant un vide entre lui et son fils au lieu de passer outre, mais dans ce récit on comprends sa faiblesse, au lieu de le blâmer et on lui confère aussi une grandeur qu'on ne soupçonnait pas totalement, en raison de son silence. Ce personnage se révèle profond et pleins de trésors à déterrer.


Idée générale tirée de.. voir notes de références.[11]

Sa pièce «peace and love»[modifier | modifier le code]

Michel Tremblay appel sa pièce Bonjour, là, bonjour sa pièce «peace and love», car elle raconte que l'amour l'emporte sur tout. Cette pièce brise le silence de la honte. Que ce soit la peur de l'intimité entre un père et un fils ou le dégoût face à un amour incestueux. Dans tous les cas, l'amour est au-dessus de tout et triomphe. c'est audacieux car le thème de l'inceste est sujet à être totalement répugné par la société. Il aborde « aussi les rôles stéréotypés des femmes, dit Tremblay. À l'instar des Belles-soeurs, les personnages féminins subissent leur destin dans une société misogyne et ne veulent pas s'en sortir »

Idée générale et citations tirées de... voir notes de références.[12]


Entrevue par Gérard-Marie Boivin avec Michel Tremblay, en septembre 1987 dans l'émission radiophonique Il fait toujours beau quelque part, tirée de [13][modifier | modifier le code]

Selon l'auteur de Bonjour, là, bonjour, la raison pour laquelle sa pièce fut très apprécié aux États-Unis, c'est qu'elle ne raconte pas l'histoire déjà entendue plein de fois du fils qui en veux à son père et se révolte contre lui, mais parce qu'au contraire elle brise ce sillon et permet au fils de sortir du ressentiment et d'exprimer de l'amour à son père.

Les personnages (suite) ...informations et citations tirées de la pièce [14][modifier | modifier le code]

Les quatre sœurs[modifier | modifier le code]

Lucienne[modifier | modifier le code]

Lucienne, dans la mi-quarantaine, est la plus vieille des sœurs de Serge et la plus contrôlante. Elle qui ne voulait pas finir comme sa mère «tout nue dans'rue» est fière de dire qu'elle a tout calculé pour avoir ce qu'elle voulait, c'est-à-dire de l'argent. Elle a marié un médecin et vit dans une grande maison riche avec son mari anglais et ses enfants. La seule chose qu'elle n'a pas pu contrôler, c'est le nombre de ses enfants, puisqu'à sa deuxième grossesse elle a eu des jumelles. Prétendument fière de sa réussite, elle accuse les autres d'être jaloux d'elle. Ses soeurs la voient comme une snob qui essaie de faire pitié alors qu'elle a tout ce qu'elle veut. Après 20 ans ses rêves se sont réalisés, comme elle le voulait, mais pourtant elle n'est pas heureuse. Elle se plaint qu'avec son mari, ils ne font qu'échanger du «small talk» et qu'elle n'est pas une mère poule qui se plait à observer ses enfants grandir, d'ailleurs elle n'est même pas certaine de les aimer ! Après avoir atteint ses buts, il ne reste donc que le vide. Pour combler celui-ci, elle s'est lancée dans une liaison avec un dénommé Robert qui est un ami à son petit frère. Quand elle revoit Serge, elle a en tête de lui demander de l'aide pour qu'elle puisse entretenir son aventure avec le jeune homme. Concrètement elle lui demande de la laisser venir chez lui consommer sa liaison une fois de temps en temps, dans le dos de son mari. Quand il refuse, elle se met en colère et attaque son frère sur des sujets jusqu'à présent évités. Elle lui fait part de son dégoût vis à vis du lien qu'il entretient avec la plus jeune des sœurs. Pour elle son frère est malade. C'est avec méchanceté et en le narguant qu'elle lui dévoile tout le mépris qu'elle qu'elle ressent face à cette situation. Elle aurait préféré que son frère soit aux hommes, ça aurait été moins terrible. Elle rappel à son cadet que plus jeune il l'appelait sa «deuxième moman», car elle payait de sa poche ses vêtements et a pris la place de leur mère après sa mort. Elle se rappel avec amour, malgré tout, le temps où elle l'habillais à son goût et qu'il n'étais qu'un garçon «cute» et ramène une certaine idée de contrôle en soulevant qu'à cette époque il faisait tout ce qu'elle voulait. Pour finir, elle tente de le manipuler en disant qu'il a une dette envers elle et va jusqu'à le menacer de tout raconter aux autres membres de la famille s'il n'accepte pas de l'aider.


Monique[modifier | modifier le code]

Monique est une femme anxieuse,elle est écœurée de sa vie et que tout le monde lui reproche de radoter ! Selon elle, elle ne radote pas elle sait de quoi elle parle, mais personne ne veux l'entendre et elle ne sais pas quoi faire pour sortir de sa situation. Pour endurer la dite situation, elle se gave de pilules. Très frustrée et excédée que sa vie soit si dure et décevante, elle fait des allusions a l'idée d'en finir une fois pour toute. Son rôle est de s'occuper de ses enfants et de sa belle-mère, dont elle ne semble pas particulièrement proche, alors que son mari est toujours parti sous prétexte qu'il voyage pour son travail. Elle en veut énormément à ce dernier pour cela. Selon elle,« y'étais là sur un temps rare quand y s'agissait de [lui] faire des p'tits», alors que maintenant il n'est pas là pour la supporter. Elle rumine constamment et se sent dépréciée par son entourage qui la trouve hystérique et radoteuse, ce qui la rend particulièrement susceptible. Elle est convaincue que son mari à une affaire avec une ou des femmes et ne trouve personne pour s'intéresser à ses malheurs. Toujours très anxieuse elle en vient à l'occasion à dépasser la dose prescrite par les médecins. En plus de tout cela elle déplore le faite de manquer d'argent pour payer toutes ses «pelules» et envie sa sœur Lucienne d'être mariée à un médecin et d'avoir les moyens d'avoir ce qu'elle veut. Bref tout semble être déprimant et aller mal pour Monique. Serge représente pour elle une personne qui l'écoute et se retrouve déçue de voir que même lui ne s'intéresse plus réellement à ses déboires. Comme ses autres sœurs elle se rappelle quand il était jeune et qu'elle s'occupait de lui, entre-autre quand elle lui donnait son bain et qu'il aimait ça. Ne semblant pas se rendre compte que maintenant qu'il est adulte Serge n'appartient plus a ses sœurs et qu'il veut être un homme libre, à part entière et ne plus être à leur service, elle lui demande de se déshabiller car elle le trouve plus excitant que son mari.

Denise[modifier | modifier le code]

Denise, ce personnage peu cultivé, est la sœur la plus ouvertement sensuelle. Elle adore manger, se qualifie elle-même de truie, aime les «gros becs cochons» qu'elle demande a son frère, envers qui elle se montre sexuelle, en passant des commentaires tels que «Si j'me r'tenais pas, j'te violerais dret là !» Elle ne tari pas d'éloges envers la beauté et l’apparence «sexy» de son frère. Elle est fière qu'il se délecte de sa cuisine et l'encourage à manger. Elle semble persuadée d'être celle qui le gâterait le plus et veux parmi ses trois autre sœurs avoir sa part avec son petit frère. Elle souhaite que Serge habite avec elle. En lui parlant, elle se souviens des moments où elle le frottait dans son bain lorsqu'il était gamin et qu'elle pouvait le toucher à sa guise, ou quand elle le faisait rire. Elle essaie de ramener ces jeux du passé au présent, mais maintenant qu'il est un homme, Serge ne veux plus embarquer dans ces jeux enfantins. D'autant plus que sa sœur y ajoute un aspect sexuel. Déçues de ne plus avoir les mêmes libertés ainsi que le même impacte vis à vis de son petit frère, Denise s'ouvre un peu plus sur ses malheurs. Elle qui aimait faire rire a le sentiment de ne plus faire rire personne. Elle centre tellement son attention sur son poids qu'elle en devient lassante pour son entourage. Son mari, qu'elle défini comme quelqu'un qui n'a jamais su prendre de décision, a honte d'elle et a peur qu'elle lui fasse perdre les clients de sa boutique. Il la trouve vulgaire. Le fait est que Denise, qui a peur que les gens parlent de son poids dans son dos, tourne son complexe en dérision en faisant constamment des blagues sur son poids. De plus elle aime particulièrement faire des «farces cochonnes» aux vieilles filles pour les choquer. Cette femme complexée de son poids confit, en larmes, que manger c'est tout ce qui lui reste. S'ajoute à cela le fait qu'elle est prise avec un ulcère qu'elle refuse de se faire enlever car elle craint de mourir sur la table d'opération. Elle est donc prise dans un cercle vicieux où le fait de manger la rend complexée sur son poids et aggrave son ulcère, qu'elle refuse d'enlever et plus elle s'inquiète avec tout ça, plus elle mange. Serge qui ne la trouve pas réellement grosse la soupçonne rendu là de vouloir rester dans son cercle vicieux, sans réellement désirer être heureuse.

Nicole[modifier | modifier le code]

Depuis qu'elle est petite, Nicole la plus jeune des sœurs, a un attachement profond pour son frère cadet. Elle faisait des crises quand ses sœurs aînées le lui enlevaient. Mais ce qui semblait n'être que des jeux d'enfants à l'époque, ne s'est pas estompé avec le temps. Au contraire c'est devenu sérieux. Quand Nicole a réalisé que son frère la regardait comme un homme regarde une femme, elle s'est retrouvée tiraillée entre la peur, la honte et le plaisir de voir ses désirs refoulés se concrétiser. De nature sensible, elle trouve leur amour beau, en même temps qu'il l’effraie. Elle répète qu'elle n'a pas voulu ça et se demande si c'est à cause d'elle, avant de jeter la faute sur les autres membres de leur famille. Cette amour qui semble impossible la rend heureuse et elle craint qu'il disparaisse. Serge était parti en voyage pour prendre du recul et tester la véracité de leur lien. Durant ce temps Nicole était terrifiée à l'idée qu'il ne l'oublie et devienne indépendant. C'est pourquoi elle éclate en sanglots à la réception d'une lettre de son amoureux qui lui dit qu'il s'ennui d'elle. Ses insécurités la rendent maladroite et lui font perdre ses mots lorsqu'elle se retrouve enfin face à lui. Et comme ses autres sœurs, elle a elle aussi à sa manière, remplacé auprès de Serge, leur mère décédée. Elle se montre très maternelle envers lui.


Les deux vieilles tantes[modifier | modifier le code]

Gilberte et Charlotte[modifier | modifier le code]

Gilberte et Charlotte sont deux vieilles radoteuses qui se font constamment la guerre. Dès que l'une parle, l'autre la reprend et s'obstine avec. Parfois elles répètent simplement ce que l'autre dit. Et elles passent leur temps à médire dans le dos de l'autre. C'est deux sœurs qui ne peuvent se sentir habitent ensemble avec leur frère Armand et dorment dans le même lit. Ce qui n'améliore pas leur humeur. Charlotte est dépendantes de médicaments forts et se retrouve parfois droguée sur le plancher et sa sœur Gilberte ne daigne pas l'aider. Elle préfère dire qu'elle aimerait poignarder ou étrangler sa sœur. Dans la même suite d'idées, Charlotte dit de sa sœur: «J'vas être assez contente d'la voir crever !». Le fait de vivre avec Armand ne leur plaît pas non plus, bien qu'elles en parlent à Serge de façon plus modérée, puisqu'il s'agit de son père. Et quand elles ne se plaignent pas de leurs colocataires, elles se plaignent de la vie en générale. Bref les deux sœurs avec leur babillages incessant ont beaucoup de choses en commun, dont le fait qu'elles aiment Serge. Et comme les autres, elles voient en lui une sorte de sauveur. Charlotte demande à son neveu d'aller vivre avec lui tandis que Gilberte lui demande de revenir vivre dans la maison familiale.

Serge[modifier | modifier le code]

Serge, le cadet de la famille a maintenant 25 ans. Et il est maintenant plus prêt que jamais à s'affirmer en tan qu'individu. Dans ses conversations avec ses sœurs qui le ramènent à l'enfance, il souligne constamment qu'il a vieilli et que c'est lui qui mène maintenant. Cette affirmation le pousse à être plus détaché des propos de ces femmes qui ont remplacé sa mère et qui aujourd'hui lui demandent de l'attention pour qu'il apaise leurs malheurs. Serge ne se laisse plus embobiner ou manipuler. Il dit ouvertement ce qu'il pense au risque de choquer. Il en a assez de devoir sauver tout le monde alors que lui même leur cache sa propre histoire : «J'aimerais juste pas être celui qui passe en arrière de vous autres pour ramasser votre marde ! C'est toute ! ». Il était parti trois mois à Paris pour réfléchir à sa situation vis à vis de sa sœur, pour être sure de ne pas se tromper: «Nicole pis moé aussi on s'en est faites des problèmes avec tout ça !». À son retour il est convaincu de ses sentiments et est décidé à ce que rien n'entrave son bonheur. Face à sa sœur Lucienne, qui est dégoûtée, il affirme avec fougue son amour pour Nicole et assure que c'est mutuel et sans intérêt. Il le défend en disant que «c'est beau». Aussi, il assume son droit d'être heureux sans avoir honte de la cause de son bonheur. Il ne mentionne pas le fait que c'est incestueux et se contente de dire qu'il est bien là et qu'il va y rester aussi longtemps qu'il le pourra. Il est prêt à tout affronter pour être bien. Il regarde ses sœurs qui vivent selon les normes sociales et ne sont pas heureuses et ne souhaite pas suivre leur exemple. Et à ce compte là ne voit pas en quoi son bonheur serait fautif. À ce stade il ne lui reste qu'un chose à régler. Serge souffre depuis longtemps du manque de communication avec son père. Il se dit que s'il a besoin de dire à son père qu'il l'aime, ce dernier a aussi besoin de l'entendre. Soucieux de prendre soin de son père et de s'en rapprocher, Serge l'invite à habiter avec lui et Nicole. Pour aller au bout de son entreprise de bonheur, il se risque à dire à son père la vérité concernant son lien intime avec sa sœur, afin qu'aucune tache n’obscurcisse son allégresse. Bien qu'il soit silencieux, son lien avec son père est très intime, il sent que c'est possible. Serge se démarque énormément du reste de sa famille car il ose ne pas craindre les apparences et nommer les choses, non pas pour ressasser le malheur, mais pour les faire bouger. C'est peut-être pour ça qu'il est un héro aux yeux des autres.



Critiques[modifier | modifier le code]


Critique de Christian Saint-Pierre, tirée du Devoir et publiée le 13 novembre 2018 [15][modifier | modifier le code]

«Incarné avec une admirable intériorité par Francis Ducharme, le jeune héros apparaît d’abord chez son père, Armand (Gilles Renaud), un homme abîmé par la vie, rendu sourd par le travail, qui habite avec ses soeurs aigries, Charlotte (Annette Garant) et Gilberte (Diane Lavallée).»


«Dans ce grand tabou, celui de l’inceste, qui occupe une place fondamentale dans l’oeuvre de Tremblay, se cristallise tout le tragique de la pièce. La relation de Serge et Nicole est une métaphore, vous l’aurez compris, celle de toutes les amours interdites, de toutes les différences qui ébranlent les colonnes du temple.

La mise en scène de Claude Poissant, sa première incursion dans l’univers de Tremblay, est limpide. Dans une pièce unique, trouée de portes, à n’en pas douter le théâtre de sa conscience, Serge règle des comptes avec les siens, avec leur amour étouffant. Sur les murs sont projetés les dorures de Versailles, ou peut-être est-ce l’opulence kitsch du salon d’une « belle maison de soixante mille piasses à Cartierville ».

Quand la vérité surgit, le plateau s’éclaire, puis se décloisonne. Un tableau dansé entre les amants lumineux nous prend à la gorge. La dernière scène entre le père et le fils est poignante. L’intime est juste assez politique. Difficile de demander mieux.»

Critique d'Antoine Daneau-Demers, tirée du site Les Méconnus, intitulée « Bonjour, là, bonjour » : un classique qui n’a pris aucune ride, publiée le 15 novembre 2018[16][modifier | modifier le code]

«Mettre en scène Bonjour, là, bonjour comporte son lot de défis. Heureusement, Claude Poissant est à la hauteur de l’œuvre. Sa mise en scène est tout ce dont on s’attend d’un Tremblay et même plus. Je m’explique : la lecture de Poissant est humaniste. La distribution est sincère dans ses rôles d’un Montréal ouvrier des années 70. En outre, les comédiennes et comédiens sont toujours disposés de façon intelligente. C’est-à-dire que, comme le texte, l’espace est aménagé de manière à faire des rapprochements, créer des groupes, opposer des idées, isoler des personnages et en épier d’autres. Un dynamisme est ainsi apporté au jeu choral. De toute évidence, Claude Poissant fait une lecture intelligente qui s’attarde et prend position relativement aux subtilités de Bonjour, là, bonjour

«Habilement, Poissant met en lumière une partie de Serge que l’on avait auparavant seulement deviné. Le metteur en scène nous réserve également une scène de danse torride entre le couple incestueux du frère et de la sœur. Véritablement, Poissant poursuit le travail de Tremblay avec une écriture scénique puissante.»

«Le texte, quant à lui, est encore d’actualité. Il aborde les secrets de familles, les drames dont on ferme les yeux et se permet de transgresser les tabous. Quoique Bonjour, là, bonjour soit entrecoupé de moments d’humour, cela n’est jamais fait au détriment de la profondeur et du sérieux du drame en question. La famille dysfonctionnelle est présentée avec un respect pour chacun des membres.

On dit souvent que Tremblay écrit pour les femmes. C’est effectivement le cas. Oui, le dramaturge raconte bien les drames que vivent les femmes. Oui, il réussit à montrer les coups bas qu’elles échafaudent. Mais Bonjour, là, bonjour est la preuve que la compréhension de la vie de Michel Tremblay ne s’arrête pas aux femmes. Ce dernier développe avec justesse la difficulté pour un père et un fils d’exprimer leur amour l’un pour l’autre. Michel Tremblay écrit de beaux rôles denses pour les femmes comme pour les hommes.»

Critique tirée de : Jeu Revue de théâtre, intitulée Chassé-croisé familial : « Bonjour, là, bonjour » et « le Vrai Monde? » de Pierre Lavoie, 1988[17][modifier | modifier le code]

«Quelqu'un me demandait récemment pourquoi Bonjour, là, bonjour était l'une des pièces les plus reprises, tant au Québec qu'à l'étranger? Je n'ai pas su quoi lui répondre. Ce n'est qu'à la relecture de cette pièce, quelques mois après avoir assisté à la reprise présentée par le Théâtre du Nouveau Monde, que j'ai trouvé une réponse : sa construction éclatée, sans doute l'une des plus éclatées de toutes les pièces de Tremblay.»

Véritable feu d'artifice, éclatant dans toutes les directions, ce texte, pour prendre toute sa valeur, exige, pour le moins, une certaine expérience de la scène, sinon un talent hors du commun.

«Pour ma part, la création de cette pièce en 1974 ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. N'ayant pas vu les reprises de cette pièce par Brassard qui, selon Robert Lévesque, en proposait une approche radicalement différente, «lyrico-dramatique», treize ans plus tard donc, je m'attendais à tout sauf à être ébloui par le spectacle orchestré avec intelligence et sensibilité par René Richard Cyr qui, du coup, me donnait à voir la grande qualité formelle de ce texte.»

«En atténuant l'aspect caricatural des personnages et en adoptant une proposition scénographique astucieuse, René Richard Cyr et Danièle Lévesque ont su exploiter le propos réaliste de cette pièce tout en réussissant à en marquer les limites, inscrites dans la partition scénique. C'est dans ce jeu subtil, sans cesse alterné, entre le réalisme du contenu et la subversion formelle de ce réalisme que réside le génie particulier de Tremblay.»

«Il est vrai que le personnage de Nicole manque de chair, renforçant, à tort ou à raison, les extrapolations que l'on peut tirer d'une faiblesse structurelle «étonnante» chez un auteur chevronné. Parler d'une relation homosexuelle, des sentiments et des émotions simplement partagés entre deux hommes, sans aucun recours à l'artifice, peut-être était-ce trop tôt, en 1974, pour une société incapable d'aborder cette réalité sans fard ni travestissement? De même, le happy end me laisse pour le moins perplexe. Rares sont les commentateurs et les critiques qui n'ont pas parlé d'ouverture, d'espoir à propos de cette pièce. Je crois plutôt qu'il s'agit d'une régression, d'une fermeture encore plus grande, car Serge quitte sa famille, coupe les ponts avec elle — et, plus largement, avec la société — pour se réfugier, se lover au sein d'un noyau plus fermé, d'une cellule autarcique qu'il formera avec l'une de ses soeurs — avec qui il a vécu pendant toute sa vie — et avec un père sourd qui sait tout sans que rien ne lui soit révélé.»

«Malgré certaines failles, dont nous sommes loin d'avoir fini d'explorer toute la richesse, Bonjour, là, bonjour se révèle un texte riche et ouvert à l'interprétation, sans doute plus près de nous, de nos préoccupations et de notre questionnement actuels, qu'à l'époque de sa création.»



Répertoire de quelques-unes des productions[modifier | modifier le code]

1985[18][modifier | modifier le code]

Mise en scène par: André Brassard,

au Théâtre le Trident, jouée du 5 mars au 2 avril 1985


Décors et costumes : François Laplante

Éclairages: Louis-Marie Lavoie

Distribution:

Janine Angers Charlotte

Denise Dubois Denise

Louis Fortin Armand

Simon Fortin Serge

Denise Gagnon Lucienne

Marie-Christine

Perreault Nicole

Pierrette Robitaille Monique

Benjamine Roy Gilberte

Janine Sutto Gilberte

1987[19][modifier | modifier le code]

Mise en scène par: René Richard Cyr , assisté de Lou Arteau,

au Théâtre du Nouveau Monde et jouée du 17 novembre au 12 décembre 1987

Décors: Danièle Lévesque, Suzanne Harel, assistée d'André Barbe

Éclairages: Michel Beaulieu

Musique originale: Michel Smith

Accessoires: Richard Lacroix

Distribution:

Henri Chassé Serge

Sylvie Drapeau Nicole

Denise Filiatrault Lucienne

Louise Laprade Monique

Nicole Leblanc Denise

Huguette Oligny Charlotte

Guy Provost Armand


1991[20][modifier | modifier le code]

Mise en scène par: Brigitte Haentjens,

au Théâtre populaire du Québec en 1991


Décors: Richard Lacroix

Costumes: Louise Jobin

Éclairages: Jocelyn Proulx

Musique: Jean Sauvageau et Marcel Brunet

Distribution:

Jacques Galipeau Armand

Murielle Dutil Gilberte

Suzanne Garceau Charlotte

Gilbert Turp Serge

Marthe Turgeon Lucienne

Nathalie Gascon Monique

Lucie Routhier Denise

Hélène Mercier Nicole


1997[21][modifier | modifier le code]

Mise en scène par: André Brassard,

au Théâtre Duceppe et jouée du 10 septembre au 18 octobre 1997


Décor: François Laplante, assisté de Jaqueline Rousseau

Costumes: François Barbeau, assisté de Daniel Fortin

Éclairages: Michel Beaulieu

Bande sonore: Raymond Soly

Accessoires: Normand Blais

Assistance à la mise en scène: Monique Duceppe


Distribution:

Suzanne Champagne Denise

Benoit Girard Armand

Monique Joly Gilberte

Marie-France Marcotte Nicole

Béatrice Picard Charlotte

Jean-François Pichette Serge

Marthe Turgeon Lucienne

Julie Vincent Monique


2010[22][modifier | modifier le code]

Mise en scène par: Lorraine Côté,

au Théâtre La Bordée et jouée du 21 septembre au 16 octobre 2010


Assistance à la mise en scène: Alexandre Fecteau

Décors: Élise Dubé
Costumes: Julie Morel

Éclairages: Sonoyo Nishikawa

Musique: Yves Dubois

Maquillage: Élène Pearson

Coiffure: Dany Lessard


Distribution:

Erika Gagnon Lucienne

Marie-Josée Bastien Denise

Sylvie Cantin Monique

Catherine Hughes Nicole

Lise Castonguay Gilberte

Marjorie Vaillancourt Charlotte

Patric Saucier Armand

Eliot Laprise Serge


2018[23][modifier | modifier le code]

Mise en scène par: Claude Poissant,

au Théâtre Denise-Pelletier et jouée du 7 novembre au 5 décembre 2018


Assistance à la régie: Alain Roy

Scénographie Olivier Landreville

Costumes: Marc Senécal

Lumières: Alexandre Pilon-Guay

Musique originale et

Conception sonore: Laurier Rajotte

Maquillages: Florences Cornet

Accessoires: Étienne René-Content


Distribution:

Sandrine Bisson

Mireille Brullemans

Francis Ducharme

Annette Garant

Diane Lavallée

Mylène MacKay

Gilles Renaud

Geneviève Schmidt


Tournée Provinciale 1991 avec la Maison de la culture Frontenac[modifier | modifier le code]

Les informations qui suivent sont citées : Dépôt légal, Bibliothèque nationale du Québec, 3e trimestre 1991[24]

1 octobre Rouyn

2 octobre Vald'Or
3 octobre Amos

6 octobre Ville LaSalle

8 octobre Saint-Jérôme

9 octobre Longueil

12 octobre Gatineau

18 octobre Chicoutimi

19 octobre Dolbeau

25 octobre Valleyfield

26 octobre Maniwaki

27 Octobre Terrebonne

29 octobre Ville Saint-Laurent

30 octobre Drummondville


1 novembre Thetford-Mines

2 novembre Sainte-Marie- de - Beauce

3 novembre Lac Mégantic

5 novembre Sherbrooke

7 novembre Tracy

9 novembre Joliette

12-16

novembre Sainte-Foy

19 novembre Sept-Îles

20 novembre Baie-Comeau

22 novembre Trois-Rivières

24 novembre Saint-Léonard

29 novembre Rivière - du - Loup

30 novembre Rimouski


1 décembre New Richmond

2 décembre Grande-Vallée

3 décembre Gaspé


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Boulanger, Luc, « Échos de scène: Claude Poissant s'attaque à Bonjour, là, bonjour », La Presse,‎
  2. Tremblay, Michel, 1942-, Bonjour, là, bonjour, Leméac, (ISBN 2-7609-0167-X et 978-2-7609-0167-4, OCLC 18852833, lire en ligne)
  3. Tremblay, Michel, 1942-, Bonjour, là, bonjour, Leméac, (ISBN 2-7609-0167-X et 978-2-7609-0167-4, OCLC 18852833, lire en ligne)
  4. Michel Tremblay, Bonjour, là, boujour, Canada, Leméac, (ISBN 978-2-7609-0167-4), p. 78
  5. Michel Tremblay, Bonjour, là, bonjour, Canada, Leméac, (ISBN 978-2-7609-0167-4), p. 65
  6. « BAnQ numérique », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le )
  7. Bonjour, là, bonjour, texte Michel Tremblay, mise en scène Lorraine Côté, Québec, Québec :Théâtre de la Bordée,2010, (lire en ligne), p. 12
  8. Bonjour, là, bonjour, de Michel Tremblay, [mise en scène André Brassard], Québec, [Québec] :Théâtre du trident,[1985], (lire en ligne), p. 3
  9. « BAnQ numérique », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le )
  10. Michel Tremblay, Laurent Mailhot, Bonjour, là, bonjour - Lire Tremblay, canada, Leméac, (ISBN 978-2-7609-0167-4), p. 11-19
  11. Cantin,L. et Le Blanc, A., « Entrevue avec Michel Tremblay », 44,‎ , p. 37-40
  12. Boulanger, Luc, « Échos de scène: Claude Poissant s'attaque à Bonjour, là, bonjour », La Presse,‎
  13. Bonjour, là, bonjour, de Michel Tremblay, mise en scène, Brigitte Haentjens, Québec, [Montréal] :Théâtre populaire du Québec,[1991], (lire en ligne), p. 9
  14. Tremblay, Michel, 1942-, Bonjour, là, bonjour, Leméac, (ISBN 2-7609-0167-X et 978-2-7609-0167-4, OCLC 18852833, lire en ligne)
  15. « «Bonjour, là, bonjour»: Fils prodigue », sur Le Devoir (consulté le )
  16. « « Bonjour, là, bonjour » : un classique qui n’a pris aucune ride », sur Les Méconnus, (consulté le )
  17. Pierre Lavoie, « Chassé-croisé familial : « Bonjour, là, bonjour » et « le Vrai Monde? » », Revue Jeu,‎ (lire en ligne)
  18. « BAnQ numérique », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le )
  19. « BAnQ numérique », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le )
  20. « BAnQ numérique », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le )
  21. « Bonjour, là, bonjour - Théâtre Duceppe- Montréal », sur Théâtre Jean Duceppe (consulté le )
  22. « BAnQ numérique », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le )
  23. « Théâtre Denise-Pelletier - Bonjour, là, bonjour », sur www.denise-pelletier.qc.ca (consulté le )
  24. Bonjour, là, bonjour, de Michel Tremblay, mise en scène, Brigitte Haentjens, Québec, [Montréal] :Théâtre populaire du Québec,[1991], (lire en ligne), p. 10