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La Mort du cygne est un ballet de Michel Fokine créé en 1905 pour Anna Pavlova, inspiré du Cygne, treizième mouvement du Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns.
I

Création[modifier | modifier le code]

En 1905, Anna Pavlova demande à son partenaire du théatre Mariinsky, Michel Fokine, un conseil pour un solo qu'elle devra danser pour un gala au Théâtre du Cercle de la Noblesse de Saint-Petersbourg.

Michel Fokine lui propose la musique du Cygne, treizième mouvement du Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns. L'idée du cygne plait à Anna Pavlova. Ce solo est créé en une journée avec Michel Fokine qui improvise des mouvements et Anna qui les corrige en les réinterprétant à sa manière.

Puis en 1907 il sera présenté au théâtre Mariinsky dans le tutu recouvert de plumes et de paillettes dessiné par Léon Baskt pour Anna Pavlova. C'est souvent cette représentation qui est retenu comme étant la date de création de ce ballet.

Résumé de l'argument[modifier | modifier le code]

Un cygne vit ses derniers instants en luttant pour se redresser et battre des ailes pensant vaincre la mort. Il finit par s'allonger, posant sa tête entre ses ailes déployées, vaincu par la mort mais digne.

Succès de l'oeuvre[modifier | modifier le code]

Cette oeuvre est immortalisée par l'incarnation d'Anna Pavlova qui, pour parfaire son geste, s'occupait d'un cygne dans un parc de Londres dont elle etudiait méticuleusement chaque mouvement. Elle la dansera dans le monde entier et jusqu'a sa mort, faisant de ce ballet son titre de gloire.

Durant l'après-guerre, ce solo sera l'apanache de Maïa Plissetskaïa. Danse ce ballet l'interprétation à une place importante car la danse y est d'une grande simplicité. Toutes les ballerines qui ont dansé ce solo, l'ont dansé d'une manière différente, en y réinventant l'interpretation et parfois les pas.

La mort du cygne reste à ce jour l'une des oeuvres les plus célébres du répertoire académique.

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