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La Danse sacrale (La Consagración de la Primavera dans l’édition originale espagnole) est un ouvrage d’Alejo Carpentier y Valmont achevé en 1978. Ce titre renvoie au Sacre du Printemps (1913), ballet d’Igor Stravinsky.

Cet ouvrage décrit des parcours individuels qui vont venir s’inscrire dans de grands événements historiques : le livre s’ouvre sur l’entre-deux guerre, décrit en filigrane la montée de l’extrémisme européen et s’achève au cœur de la Guerre Froide. La Danse sacrale est un roman-fleuve, décrivant des existences, des vies résolument tournées vers les arts.

Le premier personnage rencontré est Vera, danseuse de ballet d’origine russe, puis Enrique, aristocrate cubain vivant à Paris. Ces deux personnages ont leur exil pour point commun. Enrique a échoué à tuer le dictateur local et vit désormais à Paris, grâce aux subsides envoyés par sa riche tante. Vera a fuit toute petite la Révolution bolchevique.

Ils se rencontrent à l’occasion de la Guerre d’Espagne (1936-1939). Vera vient retrouver son amant, Jean-Claude, qui s’est engagé dans les Brigades Internationales à l’insu de notre héroïne. Quant à Enrique, il combat par haine du fascisme, qui lui a pris l’amour de sa vie. Jean-Claude finit par être tué au front. Rapidement, après la fin du conflit, Vera et Enrique tombent amoureux. Enrique retourne à Cuba avec elle car ils sentent la guerre arriver. Ils se marient.

Sur l’île, leur vie commune va osciller au gré des infidélités d’Enrique, des « humeurs » de Batista, des tentatives de coups d’état, de la Révolution castriste. Le livre s’achève peu après les combats de la Baie des cochons.

On remarquera les nombreux parallèles biographiques entre Alejo Carpentier et les personnages d’Enrique et de Vera : les dictatures insupportables, l’exil parisien, la passion pour l’art, le retour au pays pour Enrique.