Utilisateur:Sylvie patenaude/Brouillon

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Henri Saey est né le 7 avril 1910, il est décédé le 28 juillet 2006. Il fut ordonné prêtre par le diocèse de Montréal après avoir étudié au séminaire du même diocèse. De 1934 à 1967, il était assigné à la paroisse St-Irénée du quartier St-Henri. C'est au cours de cette même période qu'il fonda, à la demande de l'évêque du lieu, l'œuvre des "Petites Samaritaines de Ville-Marie", afin de laisser à Montréal une œuvre rappelant les célébrations centenaires de la fondation de Ville-Marie.

Au cours de ces années, il se dévoua dans les œuvres de prédication et de charité envers les plus pauvres. Ses débuts furent modestes, mais en quelques années, il devint un prédicateur exceptionnel. Ils furent à cette même époque trois prédicateurs dits "extraordinaires" nommés par les évêques pour parcourir le Québec et annoncer l'Évangile par des prédications dans les paroisses.

Lorsqu'en 1967 le nouvel Ordo arriva, il commença à célébrer la messe en français. Étant donné sa notoriété, il obtint de son évêque d'arrêter ses fonctions et de se retirer pour étudier à fond les écrits du Concile et tout ce qui touchait à la messe. C'est au cours de ce temps d'étude qu'il réalisa les errements de divers textes et il finit par obtenir de son évêque l'autorisation pour célébrer en privé la messe dite Tridentine.

On lui demanda de rester en retrait des prédications pour diverses raisons. Ce fut une grande épreuve pour ce prêtre au charisme de feu. Il se mit donc à écrire des "Pensées" qui sont imprimées en 5 volumes, ainsi qu'un "catéchisme de vie chrétienne" qui met en évidence la simplicité de la sanctification et de la vie chrétienne dans un langage différent de ce qui est connu jusque là.

L'œuvre qu'il avait fondé a contribué à aider les pauvres et les malades du quartier St-Henri de Montréal pendant près de 50 ans. Cette œuvre a été fermée suite à divers malentendus. Les Samaritaines ont préféré continuer leur œuvre différemment afin de garder l'esprit de l'Évangile que leur avait proposé leur fondateur.

Divers articles ont été écrits sur le web, mais tous ne sont pas exacts. Ce prêtre était plutôt conservateur et il a obtenu jusqu'à la fin de ses jours, l'autorisation de son évêque pour célébrer le Rit Tridentin de la messe.

Ses écrits sont grandement Ignaciens, inspiré aussi du Père Onésime Lacouture, lui-même Jésuite.

Lors de ses obsèques, les autorités qui pensaient assister à des funérailles calmes et sans fidèles eurent la surprise de voir des centaines de fidèles accourir à l'église paroissiale, même si le tout s'était fait rapidement et dans la discrétion.

Encore aujourd'hui on peut trouver ses écrits, mais ils sont rares et prisés de tous ceux qui les connaissent.

Des personnes de divers milieux ont fait ses éloges tant ceux qui était d'accord avec ses positions que ceux qui étaient en opposition avec celles-ci. Ce prêtre désirait de tout son cœur que tous restent attachés à l'Église officielle, même s'il comprenait que dans certains milieux cela était difficile et presque impossible malgré toutes les bonnes volontés. Il aurait aimé voir les fidèles et les prêtres de tous les milieux s'unir pour travailler ensemble et d'un seul cœur à la restauration de la Foi et de la doctrine de l'Église. Certaines personnes lui ont reproché son intérêt pour les divers milieux dits de tradition dans l'Église catholique. Une parole sortait parfois de sa bouche: "Si un royaume est divisé contre lui-même, il ne peut subsister". On trouve le lieu de son repos au Cimetière Notre-Dame des Neiges et, il semblerait que son nom est un de ceux qui sont les plus demandés à l'entrée, pour trouver le lieu de son repos terrestre.

http://crc-resurrection.org/?s=henri+saey&searchblogs=1%2C4

http://www.amazon.ca/pri%C3%A8res-cantiques-ABBE-HENRI-SAEY/dp/B00J75IAFG

http://www.michaeljournal.org/henrisaey.asp