Utilisateur:Scriptance/Brouillon
Brouillons[modifier | modifier le code]
- Utilisateur:Scriptance/Controverse 2017
- Utilisateur:Scriptance/brouillon2
- Utilisateur:Scriptance/Accessibilité inclusive
- Utilisateur:Scriptance/brouillon MOS
- Utilisateur:Scriptance/Sheila Jeffreys
- Utilisateur:Scriptance/assignation de genre
- Utilisateur:Scriptance/imbi the girl
- Utilisateur:Scriptance/tableau wikt
A faire[modifier | modifier le code]
paragraphe reception menades to sorcieres
ling énactive
[Éliane Viennot|Eliane Viennot]], entre autre, historicise le français[1], montrant ses différents états et pratiques (double flexion, existence d'un genre neutre, masculin marqué en "s", etc.[2]) dans une perspective diachronique ainsi que le processus de masculinisation de la langue française[3][4][5] (dont le caractère volontariste est parfois nuancé ou contesté[6]) et les instances qui l'ont favorisée[5][7].
« l'histoire de la langue, qui a beaucoup de choses à nous apprendre, révèle en réalité une grande fluidité dans les usages spontanés au cours du Moyen Âge et de la Renaissance, un phénomène peu normé que la grammaire académique du VXIIe siècle n'eut de cesse de vouloir réduire. Le forçage en question s'est accompli au profit d'une évidente «masculinisation de la langue française» et prends à tous égards une dimension politique »
— Christine Bard, Frédérique Le Nan, Dire le Genre
+
Avec les mots, avec le corps
- → N'hésitez pas à publier sur le brouillon un texte inachevé et à le modifier autant que vous le souhaitez.
- → Pour enregistrer vos modifications au brouillon, il est nécessaire de cliquer sur le bouton bleu : « Publier les modifications ». Il n'y a pas d'enregistrement automatique.
Si votre but est de publier un nouvel article, votre brouillon doit respecter les points suivants :
- Respectez le droit d'auteur en créant un texte spécialement pour Wikipédia en français (pas de copier-coller venu d'ailleurs).
- Indiquez les éléments démontrant la notoriété du sujet (aide).
- Liez chaque fait présenté à une source de qualité (quelles sources – comment les insérer).
- Utilisez un ton neutre, qui ne soit ni orienté ni publicitaire (aide).
- Veillez également à structurer votre article, de manière à ce qu'il soit conforme aux autres pages de l'encyclopédie (structurer – mettre en page).
- → Si ces points sont respectés, pour transformer votre brouillon en article, utilisez le bouton « publier le brouillon » en haut à droite. Votre brouillon sera alors transféré dans l'espace encyclopédique.
Cas de transphobie[modifier | modifier le code]
Amérique
En 2000, la Commission contre les crimes de haine pour homophobie recensait à peu près quinze assassinats de personnes trans par mois au Mexique. Des personnes trans sont arrêtées arbitrairement au Venezuela en 2002, alors que par ailleurs d'autres personnes trans sont assassinés. Amnesty International dénonce en 2005 les violences policières exercées sur des personnes trans aux États-Unis. L'espérance de vie des femmes transgenres est seulement de 35 ans aux États-Unis. Bee Love Slater, une femme transgenre de 23 ans, est découverte calcinée dans une voiture abandonnée le mercredi 4 septembre 2019 en Floride. En comptant la mort de cette jeune femme, au moins 18 personnes transgenres ont été tuées en 2019 aux États-Unis. En avril 2020 à Lima la capitale du Pérou, des policiers dans un commissariat humilient deux femmes transgenres suspectées de ne pas avoir respecté les mesures de confinement dans le cadre des mesures de prévention de la pandémie du coronavirus, en les obligeant de crier « je veux être un homme » tout en leur ordonnant la punition de sauter à pieds joints, accroupies. En mai 2020, Tony McDade (en), un homme transgenre afro-américain, est tué par un officier de police, à Tallahassee dans le nord de la Floride. La police le décrit comme « une femme qui s'identifie à un homme ». Soupçonné d'avoir poignardé un homme à mort, il est poursuivi par un policier qui fait usage de son arme de service. Il décède à l’hôpital. En juin 2020, une vidéo et des photos montrent une foule physiquement très hostile contre une femme trans afro-américaine chez un dépanneur automobile dans le Minnesota. La société Abounding Prosperity chargée de la défense de la communauté LGBTQ et des afro-Américains exprime sa profonde tristesse, sa colère et son dégoût. En juin 2020, après avoir découvert que la jeune femme séduite est un trans, un adolescent l'abat. Il est arrêté par la police de Chicago puis incarcéré. Il ne pourra obtenir de libération sous caution avant son procès. Dix-neuf homicides auraient été commis contre des personnes transgenres aux États-Unis en 2020.
Asie
En Indonésie à Jakarta en avril 2020, une femme trans prénommée Mia après avoir été tabassée est brûlée vive dans son habitation par un incendie causé par un gang la suspectant d'avoir dérobé le portefeuille et le téléphone d'un camionneur. La police n'envisage pas de poursuivre pour meurtre les suspects qui n’avaient « pas fait exprès » selon elle. Ils pourraient cependant être mise en examen pour violences physiques ,.
Human Rights Watch dans un rapport de juillet 2020 dénonce des violences sexuelles perpétrées par des acteurs étatiques et non étatiques Syriens contre des hommes, des garçons, des femmes transgenres et des personnes non binaires, entrainant de graves séquelles pour leur santé physique et mentale ,.
Europe
Au Portugal, en 2006, une femme trans brésilienne est torturée et violée, puis abandonnée dans un puits, où elle est morte. La non-incrimination de meurtre provoque plusieurs réactions de la part des organisations homosexuelles, relayées par les médias. Au Danemark, en 2012, une femme trans d'origine guatémaltèque venue pour trouver l'asile est placée dans un centre de rétention réservé aux hommes, et y a été violée. Les autorités danoises n’admettent pas le droit d'asile en raison de l'identité de genre et elle est maintenant en danger d'expulsion. Une étude de l'Office for National Statistics, parue en juillet 2020, montre que 28% des personnes transgenres ont déjà été victimes d'un délit en Grande-Bretagne. Elles présentent deux fois plus de risque d'être victimes d'un crime ou d'un délit au Royaume-Uni que celles qui ne le sont pas.
France
85 % des personnes transgenres sont victimes de violences physiques ou d'autres formes de violence.
En France, Mylène est assassinée à Limoges en 2013 et la responsable Île-de-France de l'Association nationale transgenre est agressée en 2017.
À Paris, au printemps 2018, une « brigade anti-trav » agresse des personnes trans,,,. Vanessa Campos, 36 ans, une femme trans originaire du Pérou, est abattue au bois de Boulogne à Paris dans la nuit du 16 au 17 août, avec une arme volée à un policier,,,,,,. Le principal suspect est interpellé en Allemagne et extradé vers la France. Un rassemblement en son souvenir est organisé en août 2019 au bois de Boulogne. D'autres prostituées trans sont agressées en février 2019.
En avril 2019, la vidéo d'une femme trans, prénommée Julia, agressée par une foule à Paris en marge d'une manifestation organisée contre le président algérien Bouteflika, est largement diffusée sur les réseaux sociaux et déclenche une vague de soutiens,, une libération de la parole des victimes,,,, et une plainte de trois associations; un homme de 23 ans est interpellé, et condamné le 22 mai 2019 pour « violences commises à raison de l’identité de genre » à dix mois de prison, dont quatre avec sursis,, à l'issue d'un procès pendant lequel le juge mégenre plusieurs fois la victime.
Le voisin d'un homme apprend sa transition alors qu'il vivait ainsi paisiblement avec sa femme depuis des années. Il doit subir des insultes et un harcèlement transphobes, voire une incitation au suicide. Le tribunal de police d’Évreux, le 15 novembre 2019, condamne l’auteur de ces actes transphobes à une amende de 800 €. SOS homophobie partie civile aux côtés de la victime obtient 200 € de dommages-intérêts.
Le dimanche 8 décembre 2019 vers 6 heures du matin dans le centre de Bordeaux, une femme trans âgée de 25 ans sort d'une fête avec ses amis quand elle est prise à partie et insultée par quatre personnes. Par la suite elle est poussée par-dessus le muret qui sépare la rue et l'accès pour les voitures à un parking souterrain. Sa perruque lui est arrachée. Des propos transphobes sont tenus dans le cadre de cette agression ayant entrainé une ITT.,,, La victime dépose plainte le même jour de son agression. Deux des quatre suspects placés en garde à vue mercredi 11 décembre dans le cadre de l'enquête sont déférés vendredi 13 décembre devant le parquet, et convoqués le 28 février 2020 devant le tribunal correctionnel de Bordeaux pour « violences ayant entraîné une incapacité totale de travail de 5 jours ». Deux circonstances aggravantes - violences commises en réunion et agression transphobe - sont retenues. La victime a reconnu avoir porté des coups selon le parquet de Bordeaux en dehors de l'état de légitime défense,. Les deux hommes risquent une peine de cinq ans de prison. La Procureure requiert 6 mois de prison avec sursis et un stage de citoyenneté contre les 2 frères accusés, indiquant qu'ils représentent « la bêtise et l'intolérance ordinaire ». Le tribunal correctionnel, le vendredi 6 mars 2020, les condamne à 6 mois de prison avec sursis pour violences en réunion liées à l'identité de genre, assorti d'une obligation d'effectuer un stage de citoyenneté et une mise à l'épreuve de 2 ans conformément aux réquisitions de la Procureure. La jeune femme âgée de 25 ans, également jugée pour avoir blessé l'un des agresseurs en se défendant, est relaxée. Les deux hommes vont faire appel de cette décision.
Une autre agression a lieu à Clermont-Ferrand fin 2019,.
Un étudiant transgenre prénommé Maël à l'université de Franche-Comté, après un coming out forcé lors d'un cours en amphithéâtre fait l'objet de menaces ou de plusieurs agressions. L'université prend sa défense et propose depuis la rentrée universitaire 2019-2020, la possibilité d'utiliser un prénom d'usage pour tout étudiant dont le prénom mentionné à l'état civil ne correspond pas à son genre. En ce sens, la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, affirme en 2019 qu'« il faut que chaque personne puisse utiliser le prénom qu'elle souhaite sur les listes d'appel et d'examen, ainsi que sur les cartes étudiantes ». Une quinzaine d'universités ont déjà adopté cette mesure. Une lettre de la ministre est envoyée à l'ensemble des chefs d'établissements de l'enseignement supérieur afin de les sensibiliser notamment à cette disposition. Le Ministère de l'Éducation nationale (France) lance en 2019 une campagne de sensibilisation et de prévention intitulée: « Collèges et lycées engagés contre l’homophobie et la transphobie : tous égaux, tous alliés ». Afin de mieux sécuriser la scolarité des élèves trans, un guide est mis à disposition du personnel. Ce dernier rappelle notamment les textes en vigueur. En l'occurrence, le changement de genre à l'état civil avant la majorité de l'enfant n'est pas autorisé mais le droit applicable permet au mineur, avec l'accord de ses parents ou représentants légaux, de changer de prénom. Une ligne téléphonique et un site web sont à la disposition des élèves ayant subis ou été témoin de violences homophobes ou transphobes . Le lycée Pape Clément basé à Pessac en Gironde, avec ses enseignants, prend l'initiative d'un projet d’établissement centré sur les discriminations comprenant la transphobie. Le prix du Projet égalitaire lui est décerné en 2019. Une élève révèle sa transidentité. D'autres exemples inclusifs menés par les équipes de direction d'établissements scolaires, en lien avec les parents ou les représentants légaux, existent. Des pratiques ont permis à la communauté éducative de conserver par exemple l'usage du prénom choisi par le mineur.
Une femme trans d'origine péruvienne, dénommée Jessyca Sarmiento, proposant des prestations de charme tarifé dans le bois de Boulogne, a été mortellement fauchée par un véhicule dans la nuit du jeudi au vendredi 21 février 2020. Il s'agirait d'un acte volontaire selon les premiers éléments de l'enquête. Anne Hidalgo se déclare choquée. L'association de défense des droits des personnes trans Acceptess-T organise une veillée d'hommage dans la soirée du vendredi sur le lieu où s'est déroulé ce drame,. Elles seraient environ 500 surtout originaires d'Amérique du Sud dans le bois de Boulogne.
À Saint-Étienne, une jeune femme trans âgée de 21 ans subit régulièrement des agressions physiques et du harcèlement en 2020. L'association de défense des LGBT "Triangle Rose" se mobilise auprès de la police nationale pour la défendre ,.
Trois personnes à Poitiers, en juillet 2020, menacent dans la rue une jeune femme trans de 22 ans afin de lui soustraire de l'argent. Elle est défendue par 3 filles cisgenres qui font fuir les agresseurs. Deux mineurs sont interpelés,.
L'association Transat de Marseille édite un guide en 2020 pour lutter contre la transphobie.
La transphobie est dénoncée pour les prisons car un décret prévoit que « Les hommes et les femmes sont incarcérés dans des établissements distincts »,,,(voir cependant l'article "Aspects juridiques de la transidentité" et les mesures adoptées par la France).- Marine Rouch, « La langue française a-t-elle besoin d’être féminisée ? », sur Chère Simone de Beauvoir (consulté le )
- Christiane Marchello-Nizia, « Le neutre et l'impersonnel », LINX, vol. 21, no 1, , p. 173–179 (DOI 10.3406/linx.1989.1139, lire en ligne, consulté le )
- Julie Abbou, Aron Arnold, Maria Candea et Noémie Marignier, « Qui a peur de l’écriture inclusive ? Entre délire eschatologique et peur d’émasculation Entretien », Semen. Revue de sémio-linguistique des textes et discours, no 44, (ISSN 0761-2990, DOI 10.4000/semen.10800, lire en ligne, consulté le )
- Lucy Michel, « La relation entre genre grammatical et dénomination de la personne en langue française », GLAD!, no 03, (ISSN 2551-0819, DOI 10.4000/glad.793, lire en ligne, consulté le )
- Viennot, Éliane., Non, le masculin ne l'emporte pas sur le féminin! : petite histoire des résistances de la langue française, Éditions iXe, dl 2017 (ISBN 979-10-90062-44-3, OCLC 1022927760, lire en ligne)
- Agnès Steuckardt, « Danièle Manesse et Gilles Siouffi éd., Le féminin & le masculin dans la langue : l’écriture inclusive en questions. Paris, ESF Sciences humaines, 2019, 208 p. », Mots. Les langages du politique, no 122, , p. 136–142 (ISSN 0243-6450, DOI 10.4000/mots.26502, lire en ligne, consulté le )
- Bard, Christine,, Le Nan, Frédérique, et Viennot, Éliane,, Dire le genre : avec les mots, avec le corps (ISBN 978-2-271-11788-5 et 2-271-11788-7, OCLC 1090127973, lire en ligne)