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Utilisateur:Scmandailles/Brouillon

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Le château de Mandailles se trouve dans le hameau de Mandailles, commune de Castelnau de Mandailles, département de l'Aveyron, France, vallée du Lot, au pied de l'Aubrac. érigé sur un éperon rocheux dominant le lot, qui forme ici un lac (retenue artificielle par barrage EDF, lac de Castelnau - Lassouts), l'origine primitive du château remonte au XI°siècle. le petit hameau de Mandailles, le chateau et le donjon ne formait qu'un ensemble probablement fortifié. le donjon était plutôt une tour refuge, car impropre à l'habitation. le château à son origine faisait partie de ces premiers châteaux qui ne se définissaient pas en tant que forteresse isolée mais en hameau,village ou bourg fortifié. la première mention du château apparaît dans une transaction entre l’hôpital d'Aubrac et le seigneur de Calmont en 1243, mais les châteaux sont évidemment plus anciens que leur première mention.

Pendant longtemps les seigneurs de Mandailles étaient les vassaux des puissants seigneurs de Calmont d'Olt (Espalion) (reconnaissance de Guillaume de Calmont au roi de France en 1226 pour les terres de Castelnau, Mandailles, Roquelaure, Cruejouls....). La dimension modeste du village et du château ne suppose d'ailleurs qu'un rôle mineur dans l'histoire de la féodalité du Rouergue, comme tant de petits châteaux , maisons fortes et autres lieux fortifiés du Rouergue. il ne s'agissait là que d'une forteresse secondaire tenue par de petits seigneurs. Mandailles fut dans l'histoire maintes fois associé et dissocié à Castelnau, ce dernier portant ce nom de château neuf par opposition au château de Mandailles, plus ancien. à noter qu'il ne subsiste que peu de choses aujourd'hui du château de Castelnau. Du village et des fortifications primitives de Mandailles, il ne reste également que peu de vestiges, constitués de lambeaux de ruines . le village ayant été reconstruit plus haut après le moyen age , probablement parce que la topographie difficile et étroite de l’arrête rocheuse devenait trop exigu pour un développement, ce qui explique que de nos jours le château soit sous le village et non l'inverse, ainsi que l'abandon des modestes maisons imbriquées et d’accès difficiles faisant partie de l'enceinte fortifiée originelle. le corps de logis du château à probablement fait l'objet d'importants travaux à la renaissance, puis tomba en ruine après la révolution. la propriété fut morcelée en multiples lopins de terres, attestée par le cadastre napoléonien. la restauration actuelle a été entreprise en 1972. le donjon en forme de tour carrée, désormais propriété voisine, a fait l'objet d'une consolidation de son arase à la même époque, et subsiste environ dans les deux tiers de sa hauteur.


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