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Utilisateur:Sapiensse/Brouillon

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La théorie du stock froid est une théorie économique. Elle met en évidence dans la croissance économique la place des stocks de produits alimentaires frais. Avant cette théorie, le stock était compris comme un résidu dans la théorie économique alors que l’absence de capacité de stockage alimentaire aboutit au chiffre dramatique de 30 à 70% de gaspillage . Pour les pays en développement les composantes classiques d’une fonction de production sont donc insuffisamment explicatives de l’état de l’économie et donc de la croissance. L’intérêt de cette théorie est qu’elle présente une succession de raisonnements à partir de l’intégration du gaspillage alimentaire versus son stockage pour aboutir à des perspectives nouvelles et majeures dans le développement économiques des pays les plus pauvres. Cette théorie innove particulièrement dans la mesure où elle donne toute leur place aux économies en développement. La plupart du temps il s’agit d’économies non-monétaires de production agricole, mais pour lesquels les analyses de la fonction de production de type F(K,L) ont toute leur place. Ainsi les fonctions de productions classiques  : Y = wL + rK Où Y est la production qui est issue du travail L rémunéré w et du capital K rémunéré r deviennent : Y = wL + rK + Ab +St (1) Equation dans laquelle sont pris en compte et ajouté : les stocks St et la production abandonnée Ab L’idée à travers cette équation de faire prendre en compte l’importance tout d’abord du gaspillage, puis du stockage. Actuellement le constat des pertes agricoles gigantesques pourrait être : Y = wl +rk + Ab (2) Cette équation (2) met en valeur l’idée que l’abandon de certaines récoltes (le gaspillage) est un élément sur lequel il faut s’interroger dans la théorie du producteur, dés lors qu’elle peut représenter 50% du produit final. Quant à l’équation (1) elle valorise l’idée que les cultures abandonnées peuvent basculer vers un stockage adéquat qui peut représenter la moitié du produit Y. Les avancées de la théorie du stock froid A partir de l’analyse de l’élément de stockage, la théorie du stock froid permet de démontrer qu’un stockage adéquat des produits frais peut changer complètement la donne dans développement pour les économies les moins avancées et créer un choc économique La fonction de production ainsi représentée fait immédiatement apparaître une faille dans le raisonnement uniquement centré sur le capital K et le travail L. Pendant des décennies, les économistes ont disserté sur cette fonction de production et ont abouti à des théories très diverses sur ce que l’on pourrait appeler l’ensemble de l’échiquier des économistes, depuis les plus libéraux jusqu’aux plus étatistes. Mais comment pourrait-on se contenter de cette lecture qui n’a jamais pris en compte jusqu’à la moitié de la production. La réponse est fourni par la prise en compte d’un facteur de production différent des deux autres et qui assure la combinaison productive de L et K . Il s’agit de l’entrepreneur V


La place de l’entrepreneur La place de l’Etat Théorie du choc Dérivée d’ordre 3 Parmi les chocs : les innovations. Il redonne une place à la croissance exogène de Solow L’accumulation primitive du capital comme choc économique Elle donne ainsi toute la place aux interventions des collectivités locales (coopératives) et étatiques pour créer des chocs économiques L’intervention de l’Etat ou dans une acception plus large de toute organisation collective, est donc indispensable pour obtenir un choc


Ce choc est analysé aussi comme principe d’accumulation primitive du capital Par référence au métabolisme en biologie, le choc d’une injection de capitaux va provoquer dans un premier temps des réactions endergoniques avant de provoquer des réactions exergoniques comme la glycolyse qui transforme le glucose en pyruvate. L’entrepreneur consomme d’abord le capital qui lui est alloué, puis une fois que son expérience, la capacité financière que lui donne le premier capital et que le temps font leur effet, il devient alors « rentable » et donne des résultats. Le chef d’entreprise Le paysan pauvre pour trouver sa place entre le travail et le capital a besoin d’un nouveau paradigme pour devenir à son tour facteur de production : il est à la fois « travailleur » et (un peu) « capitaliste, même s’il ne détient qu’un très faible capital, mais au-delà, il est aussi de façon distincte celui qui met en œuvres les facteurs de production : celui qui met en œuvre la combinaison productive est lui-même facteur de production : le chef d’entreprise est donc lui –même un facteur de production qui n’est ni « travailleur » ni « capitaliste » et ainsi ouvre des voies complémentaires dans le but de donner toute leur place aux paysans pauvres qui représentent avec leurs familles 2 milliards d’individus… exclus de la théorie économique. L’auteur de cette théorie, François Ducrocq, est lui-même chef d’entreprise en France et s’intéresse de près au développement des pays les plus pauvres et apporte un éclairage différents de celui qui prévaut dans les manuels de croissance.

Une vision nouvelle de la pauvreté et de la croissance La partie critique de l’analyse : remise en causes des préceptes courants Duflo et Banerjee Piketty et l’analyse du capital


L’apport de cette théorie revêt différents aspects - Redonne aux stocks alimentaires toute leur place dans la croissance économique - Donne une place primordiale dans le choc économique primitif pour fournir une accumulation primitive du capital - Attribue une place essentielle au choc exogène soit d’innovation soit d’apport en capital soit les deux - Accorde une place essentielle à l’autonomie du petit producteur dont il démontre la nécessité historique de le rendre autonome sur le plan énergétique et de l’aider à accumuler des stocks de produits frais - Crée un nouveau facteur de production - Critique la pensée dominante dans l’analyse des développements du tiers monde - Critique la pensée sur l’opposition capital travail -