Utilisateur:Ruyblas13/Hansjürgen Müller-Beck

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Hansjürgen Müller-Beck
Archéologue
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Hansjürgen Müller-Beck en 1995, à Uelen.
Présentation
Naissance
Apolda
Décès (à 90 ans)
Berne
Nationalité Allemand
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Hansjürgen Müller-Beck est un préhistorien allemand né le à Apolda et mort le à Berne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de parents sociaux-démocrates, Hansjürgen Müller-Beck commence sa scolarité à Berlin[1]. Il doit abandonner son diplôme en humanisme au Mommsen-Gymnasium au printemps pour effectuer son service militaire, au cours de la Seconde Guerre mondiale[1]. Il est alors affecté dans le corps des Luftwaffenhelfer, à Dessau, en Saxe-Anhalt[1]. Müller-Beck incorpore la marine de guerre allemande, à l' jusqu'en [1]. Il est ensuite affecté dans la Panzergrenadier-Division Großdeutschland basée à Neuzelle, puis dans celle établie à Guben et enfin celle de Vienne jusqu'en [1]. Au cours d'une retraite dans la région du Wienerwald, Müller-Beck se fait blesser[1]. Il est alors acheminé jusqu'à l'hôpital de guerre de Krems, puis, à Lichtenfels, il est fait prisonnier de guerre par les américains en [1]. Après la fin de la guerre, il effectue un stage dans la centrale électrique de Rehau, en Haute-Franconie[1]. À partir de 1946, il poursuit ses études au Landgraf-Ludwigs-Gymnasium, à Giessen, en Hesse et obtient son diplôme d'études supérieures en 1949[1].

À partir de 1950, il étudie d'abord la sociologie, puis la préhistoire et l'histoire ancienne, l'ethnologie et la géologie à Heidelberg[1], sous la direction de Ernst Wahle[4], [5], [6], [7], [8]. En 1952, Müller-Beck poursuit ses études à Berne et à Fribourg, en Suisse[1],[2]. À partir de 1953, il intègre l'université Eberhard Karl, à Tübingen en Bade-Wurtemberg[1],[2]. Dans cet établissement, il obtient son doctorat en date du avec une thèse intitulée Das Obere Altpaläolithikum in Süddeutschland. Ein Versuch zur ältesten Geschichte des Menschen, thèse soutenue sous la direction de Gustav Riek[1],[2]. Deux semaines plus tard, il épouse sa camarade de promotion Katharina Beck, qui a travaillé pour le musée d'histoire de Berne[1],[2]. Hansjürgen prend alors le patronyme sous lequel il se fait ultérieurement connaître : Müller-Beck[1].

Entre 1956 et 1959, il devient l'assistant de l'historien et essayiste Hans-Georg Bandi au département de pré- et protohistoire du musée d'histoire de Berne[1],[2]. Durant l', Müller-Beck entreprend un séjour d'étude en Anatolie[1]. L'année suivante, il participe à une expédition allemande en Bolivie, exploration archéologique dirigée par l'ethnologue Hermann Trimborn (de)[1]. Lors de cette expédition, Müller-Beck effectue des travaux sur la colonisation du continent américain par les Paléoindiens[1].

Il revient ensuite à Berne et travaille durant un an et demi en tant qu'assistant de recherche pour le musée d'histoire de Berne[1],[3]. Durant cette période, il réalise des analyse du mobilier issue des fouilles de l'oppidum laténo-gallo-romain d'Engehalbinsel (de) ainsi que des examens des outils mis en évidence sur le site d'Aeschi SO–Burgäschisee Ost[1],[3]. Vers le milieu de l'année 1962, il travaille comme assistant de recherche pour collection archéologique du land de Bavière (en) basée à Munich[3]. Il dirige alors une campagne de fouilles sur le site de Speckberg, à Eichstätt[3].

En 1963, Müller-Beck commence une habilitation à l'université de Fribourg-en-Brisgau en travaillant sur plusieurs faciès archéologiques identifiés en Amérique, en Europe centrale et en Europe de l'Est[3]. À nouveau sous la direction de G. Riek, il obtient son habilitation en 1965 avec une seconde thèse intitulée Das Blattspitzenpaläolithikum Nordeurasiens und Nordamerikas[3],[2]. Durant la même période, il tient plusieurs conférences conférencier à l'Université du Wisconsin de Madison[3]. En 1966, il devient enseignant-conférencier pour les université de Tübingen et de Fribourg-en-Brisgau[3].

De 1969 jusqu'à sa retraite en 1995, le professeur Müller-Beck à l'Institut de l' Institut d' archéologie de la Préhistoire et Jägerische qui fait partie de la science géologique de l' Université de Tübingen était. Sous la direction de Müller-Beck, il occupait une position particulière au sein des instituts d'archéologie allemands, parce que l'alignement scientifique et / ou interdisciplinaire était au premier plan et qu'ici seulement l'obtention du diplôme d'un sujet préhistorique au Dr. med. Dürer. nat. les sciences naturelles étaient possibles. Seulement en 1992, il a été fusionné en tant que "Département de préhistoire et d'archéologie de la chasse" avec le "Département de préhistoire récente et d'archéologie du Moyen Âge" et de l'Institut de préhistoire et de protohistoire.

Müller-Beck a été président de la Société allemande de préhistoire et d'histoire ancienne (en) entre 1970 et 1974[4]. De 1980 à 1995, il a été en charge du poste de secrétaire de la Commission de paléologie de l’homme primitif à l'Union internationale de recherche sur le Quaternaire (en) (INQUA)[4], puis président de la Fondation Alfred Wegener entre 1986 et 1989[4]. Il a été également membre fondateur de la Société de préhistoire et des amis du musée de la préhistoire de Blaubeuren en 1988, société savante dont il devient le président de 1997 à 2004[5],[6][7],[8],[9].

Travaux[modifier | modifier le code]

Au début des années 1960, en 1962, Müller-Beck opère des travaux d'excavation du site d'Aeschi SO–Burgäschisee Ost, et réalise des analyses du mobilier à faciès de type Cortaillod issu des fouilles du site effectuées sous la direction de Hans-Georg Bandi dans les années 1950[3],[1]. Plus tard, il effectua diverses fouilles en Europe, en Asie et en Amérique. Le Paléolithique moyen de l’ Europe était au centre des recherches, mais l’ archéologie arctique et les études ethno-archéologiques sur les peuples vivants de chasseurs étaient plus importantes.

Entre 1970 et 1975, puis en 1987 et 1989, il opère des travaux de fouilles sur le site de chasse historique du bœuf musqué, Umingmak, sur l'île Banks, dans l'Arctique canadien, ainsi que le mode de vie des Inuits modernes[3].

Dans les années 1990, il conduit plusieurs chantiers de fouilles au sein du cimetière d'Ekven, un site daté de la Old Bering Culture et localisé dans le district autonome de Tchoukotka[10]. Ces travaux sur le site funéraire russe l'amènent à effectuer plusieurs expéditions dans la région du détroit de Béring à partir de 1995[10]. n site duL'ancien beringmeerkultur sur les rives du détroit de Béring (peuplement et tombeau d'Ekven) le conduisit plusieurs fois à partir de 1995 en Tchoukotka (Sibérie). Auparavant, il avait déjà organisé des expositions sur ce site en Allemagne et en Suisse. De plus dans les années 1990 , il a mené une fouille du village préhistorique de la grotte Sakai ( Province Trang par la Thaïlande du Sud), combinée à une documentation de la vie à proximité du site d'excavation Mani . Ses fouilles récentes portaient sur un site préhistorique de Seboruco et Abri "El Charcón" près de Sagua La Grande à Cuba [5] (à revoir).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u et v Haidle 2007, p. 96.
  2. ↑ a b c d e et f Haidle et Çep 2018.
  3. ↑ a b c d e f g h i et j Haidle 2007, p. 97.
  4. ↑ a b et c Haidle 2007, p. 98.
  5. ↑ a et b Haidle 2007, p. 100.
  6. ↑ (de) « Die Gfu trauert Prof. Müller-Beck », publications du Gesellschaft für Urgeschichte und Förderverein des Urgeschichtlichen Museums Blaubeuren e.V.,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. ↑ [1].
  8. ↑ [2]
  9. ↑ [3]
  10. ↑ a et b Haidle 2007, p. 99.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Miriam Haidle et Berrin Çep, « Urgeschichte und Weltgeschichte - Zum Tode von Professor Dr. Hansjürgen Müller-Beck ein Nachruf von Miriam Haidle und Berrin Çep », Newsletter Uni Tübingen aktuell, Université Eberhard Karl de Tübingen, no 3,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • (de) « Nachruf Hansjürgen Müller-Beck - Ein Schlossherr von Welt », Schwäbisches Tagblatt (en),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • (de) « Harald Meller trifft... Hansjürgen Müller-Beck », publications du service des Monuments historiques de Saxe-Anhalt,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • (de) « Urgeschichtler Hansjürgen Müller-Beck gestorben », Archäologie in Deutschland (de),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • (de) Thomas Spanhel, « Inspirierender Forscher gestorben », Südwest Presse, Blaubeuren, Berne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • (mastard) (de) « Angakokjahre : Hansjürgen Müller-Beckzum 80. Geburtstag », Mitteilungen der Gesellschaft für Urgeschichte, vol. 16,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • https://www.neckar-chronik.de/Nachrichten/Ein-Schlossherr-von-Welt-381762.html
  • publis
  • pas mal ici (de) Miriam Haidle, « Tübingen und darüber hinaus – Hansjürgen Müller-Beck zum 80. Geburtstag. », Tübinger Blätter (de), no 93,‎ 2006/2007, p. 57-59 (lire en ligne, consulté le ).
  • aussi (de) Miriam Haidle, « Odyssee 2017 oder Der 90. Geburtstag. Spiel in einem Akt zur Feier des 80. Geburtstages von Hansjürgen Müller-Beck. », Mitteilungen der Gesellschaft für Urgeschichte Blaubeuren, no 17,‎ , p. 105-125 (lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Michael Bolus, « The Swabian Jura : History of Research and the Aurignacian of the Sites in the Swabian Jura », dans Nuria Sanz, Human origin sites and the World Heritage Convention in Eurasia, vol. 41, publications de l'UNESCO, , 166 p. (lire en ligne).
  • (de) Michael Brandt, « Antwort auf Kritik von Prof. Müller-Beck », dans Vergessene Archäologie

Steinwerkzeuge fast so alt wie Dinosaurier, Dresden, (lire en ligne), p. 411.

Article connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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