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Utilisateur:Romainmael/Brouillon

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Les nobles vérités de la souffrance est la huitième et dernière nouvelle du recueil et, par l'image d'écrivain qu'elle impose, fait pendant à la troisième, Le chef d'orchestretout en renvoyant à l'univers de la nouvelle précédente, ""American Commando""

Les nobles vérité de la souffrance[modifier | modifier le code]

Le narrateur bosniaque de la nouvelle se présente, muni d'un passeport américain et d'une invitation, à l'ambassade américaine de Sarajevo. Selon la technique habituelle le lecteur apprend dans les pages suivantes qu'il vit à Chicago et n'est revenu dans sa ville natale que pour quelques mois.La réunion mondaine à l'ambassade est destinée à honorer Dick Macalister, écrivain américain à succès et lauréat du prix Pulitzer, dont l'univers fictionnel est d'une grande brutalité. Il s'avèrera que le narrateur, que Macalister semble obséder, a fait sur lui des recherches compulsives. La conversation entre l'écrivain renommé et le narrateur, écrivain lui-aussi, est difficile car Macalister, qui, lui, boit de l'eau, est surtout préoccupé de draguer. Après avoir quitté l'ambassade passablement aviné le narrateur contrarie son opération de séduction d'une jeune femme rousse "rieuse" nommée Azra [1], dont il prend carrément la place auprès de Macalister . Ce dernier reste toutefois courtois et leur promenade nocturne dans Sarajevo, plus qu'une "coucherie littéraire sans lendemain", aboutit à un rapprochement et à une invitation à manger chez le narrateur. Contre toute attente Macalister se présente bien le lendemain à l'heure dite à l'appartement "de dimensions socialistes" des parents du narrateur. Ces derniers étant bien les personnages touchants, originaux et souvent calamiteux rencontrés dans les nouvelles précédentes, le repas tourne vite à la catastrophe et vire selon lui au "complet désastre" quoique Macalister, décidément "bouddhisant", se montre parfaitement stoïque. Le narrateur devenu entre temps adepte de l'écrivain [2] retrouvera sans aucun doute possible les traces de ce repas dans le dernier roman de Macalister, Les nobles vérités de la souffrance"". Les personnages y sont transposés et la scène réécrite dans le contexte des séquelles de la guerre en Irak mais le narrateur reconnaît parfaitement ses parents, soucieux ici que leur fils, mort dans des conditions atroces qu'ils ignoreront, ait été, bien évidemment non pas un bon écrivain, mais "un bon soldat".

Note[modifier | modifier le code]

  1. du même prénom que la petite amie du narrateur dans la première nouvelle du recueil, Stairway to Heaven
  2. l'italique d'ailleurs prolifère et envahit la nouvelle