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Utilisateur:Popopapo53/Brouillon

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SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE ET FAMILLE-ÉDITH MARTEL

L’intersexualité n’est pas une condition qui se limite à des caractéristiques physiologiques. Elle peut aussi avoir un impact psychologique considérable sur les individus atteints par cette condition et sur leur famille. En effet, les personnes intersexes peuvent présenter plusieurs traumatismes envers la chirurgie qui est effectuée dans la plupart des cas quelques jours après la naissance.[1]Un impact peut aussi être lié aux obligations qui suivent les chirurgies (par exemple les dilatations du vagin, nécessaire pour les vaginoplasties). Cette procédure apporte de grands impacts psychologiques puisqu’elle n’aide pas à confirmer l’appartenance de la personne intersexe au genre qui a été choisis et apposé par la chirurgie après la naissance, puisqu’ils doivent faire des suivis médicaux qui n’ont pas à être effectués par une personne non intersexuée.[2]Au-delà de la chirurgie, un impact peut aussi être détecté au sein des relations entre les personnes intersexes et leur entourage n’étant pas atteint par cette condition. Par exemple, une dysphorie peut se développer auprès des personnes intersexes puisque ceux-ci peuvent ne pas s’identifier entièrement au sexe qui a été choisi au moment de l’opération. Ce phénomène peut donc créer un problème d’organisation et un problème avec la création des liens,[DS1]  ce qui peut également créer une honte auprès des personnes atteintes de cette condition puisqu’elle est peu comprise.[3] Une conséquence est également causé par les activistes intersexués qui partagent leurs expériences personnelles sans nécessairement apporter des donnés basés sur des recherches déjà proposées.[4]


L’impact sur les parents et la famille n’est pas moindre. Un choix difficile doit être fait par le parent dès la naissance de l’enfant. Le parent doit décider du sexe de l’enfant. Ce choix est difficile  le parent doit faire ce choix sans connaître les caractéristiques de l’enfant ni son désir. Ce choix crée donc une énorme charge mentale pour les parents puisque dans le futur, si l’enfant ne s’identifie pas au genre choisi par le parent ou qu’il vit un problème avec l'acceptation de cette condition, le parent pourrait sentir une sorte de remords face à son choix. Il y a aussi un danger face au sentiment du parent puisque s’il démontre un semblant de honte ou d’inconfort face à l’identité sexuelle de son enfant, l’enfant pourrait développer un malaise identitaire et perdre le sentiment de confiance partagé avec le parent.[5]

POLITIQUE INTERNATIONALE-JOËLLE BOLDUC

En Chine, l’évolution technologique est perçue comme une méthode pouvant lui garantir un avenir fort.[6] La Chine est notamment la première nation à instaurer un système de surveillance assumé des populations.[7] Il est possible de voir la nouvelle technologie en œuvre à travers une  application de  surveillance des populations à Xinjiang. Cette technologie est utilisée afin de sanctionner les citoyens dans leurs activités quotidiennes. Cette application, qui est utilisée à Xinjiang, vise principalement à obtenir des informations sur ses citoyens (la taille, le groupe sanguin ou même l'appartenance religieuse des habitants). [8]La plate-forme « Integrated Joint Operations Platform » (IJOP)[9] suit et analyse tous les mouvements faits par la population et sert à déterminer, selon des critères bien précis, le degré de menace qu’un citoyen représente envers la société. Des listes sont dressées et constamment analysées afin de catégoriser ces citoyens dans une des 36 catégories possibles.[10]

L’infonuagique, qui est communément décrit comme le mode de surveillance le plus précis,  est le mode de surveillance favorisé en Chine[11]. Les données internets de la population sont gardées dans une base de données puis partagées via des centres d’infonuagique partagés depuis une entente d’alliance avec Taïwan (2011)[12]. Les informations recueillies permettent donc d’analyser les habitudes électroniques des citoyens pour pouvoir appliquer des mesures de contrôle propre à chaque situation.[13]

En plus de l’utilisation de l’application (IJOP), l’installation de plus de 200 millions de caméras permettant la reconnaissance faciale et fonctionnant en lien direct avec l’application[14] ont été installées à travers la Chine afin de surveiller les actions des citoyens[15]. Les centres infonuagiques garderons les images enregistrées qui permettront plus tard de prouver la qualité d’un citoyen.[16]

La surveillance, qui avait comme but, en théorie, d’optimiser la sécurité nationale et le maintien de la paix publique, permet en pratique un contrôle de la population[17]. En effet, comme expliqué plus tôt, Xinjiang en est un exemple concret. Les alliances de partage de plateforme infonuagique créées avec les pays avoisinants ne rendent le partage de données avec les pays avoisinants plus accessible que jamais ce qui rend la possibilité d’avoir une vie privée protégé presque impossible.[18]

  1. « INTERSEXUALITÉ - Encyclopædia Universalis », sur www.universalis.fr (consulté le )
  2. « L’enfant intersexué : dysphorie entre le modèle médical et l’intérêt supérieur de l’enfant », sur Revue Intervention (consulté le )
  3. Thérèse Locoh, « Postface », dans Être fille ou garçon, Ined Éditions, (lire en ligne), p. 259–262
  4. Elizabeth Reis, Bodies in Doubt: An American History of Intersex, Johns Hopkins University Press, (ISBN 978-0-8018-9738-2, lire en ligne)
  5. « L’enfant intersexué : dysphorie entre le modèle médical et l’intérêt supérieur de l’enfant », sur Revue Intervention (consulté le )
  6. « Chine : Recours à une application pour la surveillance de masse au Xinjiang », sur Human Rights Watch, (consulté le )
  7. « Chine : Recours à une application pour la surveillance de masse au Xinjiang », sur Human Rights Watch, (consulté le )
  8. « Chine : Recours à une application pour la surveillance de masse au Xinjiang », sur Human Rights Watch, (consulté le )
  9. « Chine : Recours à une application pour la surveillance de masse au Xinjiang », sur Human Rights Watch, (consulté le )
  10. « Chine : Recours à une application pour la surveillance de masse au Xinjiang », sur Human Rights Watch, (consulté le )
  11. Nir Kshetri, « Les activités d’espionnage électronique et de contrôle d’Internet à l’ère de l’infonuagique : le cas de la Chine », Télescope : revue d’analyse comparée en administration publique, vol. 18, nos 1-2,‎ , p. 169–187 (ISSN 1203-3294 et 1929-3348, DOI 10.7202/1009262ar, lire en ligne, consulté le )
  12. Nir Kshetri, « Les activités d’espionnage électronique et de contrôle d’Internet à l’ère de l’infonuagique : le cas de la Chine », Télescope : revue d’analyse comparée en administration publique, vol. 18, nos 1-2,‎ , p. 169–187 (ISSN 1203-3294 et 1929-3348, DOI 10.7202/1009262ar, lire en ligne, consulté le )
  13. Nir Kshetri, « Les activités d’espionnage électronique et de contrôle d’Internet à l’ère de l’infonuagique : le cas de la Chine », Télescope : revue d’analyse comparée en administration publique, vol. 18, nos 1-2,‎ , p. 169–187 (ISSN 1203-3294 et 1929-3348, DOI 10.7202/1009262ar, lire en ligne, consulté le )
  14. Nir Kshetri, « Les activités d’espionnage électronique et de contrôle d’Internet à l’ère de l’infonuagique : le cas de la Chine », Télescope : revue d’analyse comparée en administration publique, vol. 18, nos 1-2,‎ , p. 169–187 (ISSN 1203-3294 et 1929-3348, DOI 10.7202/1009262ar, lire en ligne, consulté le )
  15. Nir Kshetri, « Les activités d’espionnage électronique et de contrôle d’Internet à l’ère de l’infonuagique : le cas de la Chine », Télescope : revue d’analyse comparée en administration publique, vol. 18, nos 1-2,‎ , p. 169–187 (ISSN 1203-3294 et 1929-3348, DOI 10.7202/1009262ar, lire en ligne, consulté le )
  16. Nir Kshetri, « Les activités d’espionnage électronique et de contrôle d’Internet à l’ère de l’infonuagique : le cas de la Chine », Télescope : revue d’analyse comparée en administration publique, vol. 18, nos 1-2,‎ , p. 169–187 (ISSN 1203-3294 et 1929-3348, DOI 10.7202/1009262ar, lire en ligne, consulté le )
  17. « En Chine, une loi controversée sur les données personnelles et la cybersécurité », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. « En Chine, une loi controversée sur les données personnelles et la cybersécurité », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )