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Philippe de La Noye ( à Leyde - à Bridgewater) est un noble français de religion huguenote qui a dû fuir aux États-Unis à cause de sa religion. Il est le descendant de nombreuses personnalités américaines dont deux Présidents des États-Unis : Ulysses S. Grant et Franklin Delano Roosevelt.

Origines familliales[modifier | modifier le code]

Son père Jean de La Noye (1570-1604) était le descendant direct de Baudouin VI de Lannoy (1388-1474), chevalier de la Ordre de la Toison d'or, Gouverneur de Lille, Douai, Orchies et seigneur de Tourcoing issu de l'illustre Maison de Lannoy[1]. Jean de La Noye fut l'un premier protestant à avoir quitté sa ville natale, Tourcoing en compagnie de son père Gilbert de La Noye. Ils embarquèrent pour l'Angleterre, puis se fixèrent finalement à Leyde en 1591.
Là, Jean de La Noye fit la connaissance de Marie Le Mahieu, issue elle aussi d'une famille protestante originaire de Lille, récemment installée dans la ville. Ils se marrièrent à l'Église wallonne le et eurent deux enfants : Philippe et Isaiah.
Jean de La Noye mourrut en 1604, et sa veuve se remaria avec Robert Mannoo de Namur le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Le jeune Philippe naît donc à Leyde. Vers 1615, il aurait probablement fréquenté à l'Université de la ville, le pateur John Robinson (1576-1626) instigateur des migrations de communautés protestantes ves le Nouveau Monde.
Les candidats à l'émigration de la ville de Leyde, décidèrent alors d'acheter un navire dans ce but, le Speedwell et embarquèrent à Delftshaven. Philippe de La Noye aurait l'un de ceux-là bien que son nom figure pas sur la liste des passagers. En tout cas, il aurait rejoint son oncle maternel Francis Cooke (mari de la sœur de sa mère, Hester le Mahieu) et son fils John, eux aussi candidats à l'exode, lors de sa première escale du voyage à Southampton.
Une déffection du Speedwell forcera les migrants à se partager en deux convois :

  • Le premier embarqua sur le Mayflower le , avec à son bord 35 passagers, dont Francis et John Cooke et fondèrent la Colonie de Plymouth le 21 décembre suivant.
  • le second prît la mer sur le Fortune, Philippe de La Noye parmis les migrants et aborda Plymouth le .

Il rejoint alors son oncle Francis et son autre cousin Robert Cooke (arrivé un an auparavant). En 1627, il acquiert une propriété qu'il revant par la suit pour s'installer à Duxbury. En 1632, il se marie à Hester Dewsbury (1613–1657) et pas de juit enfants naissent de ce mariage :

  1. Mary, né en 1635
  2. Esther (1637-1733)
  3. Philipp DELANO, né en 1640
  4. Thomas (1641-1723).
  5. Jane DELANO (1642- 1647)
  6. John (1644- après 1697)
  7. Jonathan [1647-1720)
  8. Rebecca (1651-1709)

À cette époque, Philippe de La Noye participait à la construction de routes et de ponts.

Par la suite, il servit en 1637 durant la Guerre Pequot contre les indiens. Puis participa à la fondation de Dartmouth avec une trentaine de colons. Les 800 acres (3,2 km²) acquit lors de cet achat au chef infien Massassoit, furent cedés à son jeune fils Jonathan.

Après la mort de sa première épouse Hester en 1657, il se remaria avec Mary Pontus (ou Mary Glass) qui lui donna un fils Samuel (1659-1728).

Philippe de La Noye mourrut en 1681 à Bridgewater dans le Massachusetts et laissa une dynastie qui constitua l'une des familles dormant la Boston Brahmin (les plus anciennes familles de Boston).

Descendants[modifier | modifier le code]

C'est son fils Jonathan marié à Mercy Warren, petite-fille de Richard Warren, une des passagers du Mayflower, qui donnera à Philippe de La Noye, la plus illustre descendance dont (le nom a été orthographié Delano) :

Références[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]