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Utilisateur:Philippe Keit/Brouillon

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Né à Paris en 1933, de parents français et d’une grand-mère anversoise, Philippe Keit, entre aux Beaux-Arts de Lyon en 1949. Élève du peintre Jean Souverbie, il côtoie et compte parmi ses amis, les artistes à succès de la scène lyonnaise tels que Georges Adilon, Henri Lachièze-Rey ou encore Paul Philibert-Charrin. D’une éducation classique, il s’éloigne cependant, très tôt, de son travail acadé- mique pour développer une technique plus singulière. Dès lors, il trouve son inspiration dans les peintures des artistes post-impressionnistes, tels que Henri Matisse, Edouard Vuillard, Pierre Bonnard... Il se concentre sur la réalisation de portraits, de paysages animés, de scènes d’intérieur, de natures mortes, de vues de Paris. Par la suite, l’influence d’artistes expressionnistes comme Chaïm Soutine ou Amedeo Modigliani, affirme son style. Philippe Keit peint ce qu’il voit avec sa sensibilité et sa justesse. Ses sujets et sa technique expression- nistes employés dans ses œuvres, le distinguent des nouveaux courants. Au carrefour des nombreux mouvements artistiques du XXe siècle, il s’oriente vers le «post-Nabisme».

Artiste solitaire dans son travail, Philippe Keit créé dans une réflexion sentimentale et introspective qui caractérise une grande partie de sa peinture. En 1963, il reçoit le prestigieux Prix de la Vocation: Marcel Bleustein-Blanchet. La même année, Philippe Keit est sélectionné pour le Prix Fénéon/Othon Friesz. Puis en 1967, le prix du Café du Dôme à Paris lui est attribué. Il est médaillé d’argent par l’Académie des Arts, Sciences et Lettres de Paris, en 1976. Un an auparavant, il participe au Salon d’Automne à Paris.

En 1977, il s’installe avec son épouse et ses trois enfants dans leur maison familiale, au sud de la Saône et Loire, Philippe Keit est présenté dans les différents lieux culturels de la région. Son travail est récompensé au Salon de Pâques à Charlieu qui donna suite à l’acquisition d’une de ses œuvres par le Musée de Charlieu. Huit ans plus tard, il revient à sa vie parisienne et participe à de nombreuses expositions personnelles et collectives dont le salon d’Angers de 1988 à 1991. Il est représenté jusqu’aux années 2000 par deux galeries parisiennes qui soutiennent son travail et l’exportent aux Etats-Unis. Toujours en quête d’inspiration, puisant dans le passé, il cherche à s’exprimer avec pudeur, c’est sa façon de se révéler. Jeune, son travail est également influencé par les artistes d’avant-garde du début du XXème siècle. Il était naturel, qu’il se tourne désormais vers l’abstraction. Peu commun, il se dévoile à 83 ans en changeant de style. A l’opposé de ses œuvres figuratives et narratives qu’il peignait autrefois, il peint aujourd’hui des formes non-réprésentatives mais toujours avec sa touche expressionniste. Honnête dans sa démarche, c’est dans la réminiscence que Philippe Keit continue de créer. Il propose à present des images abstraites, une nouvelle réalité explosée en couleurs et en formes. Même s’il troque la peinture à l’huile pour de l’aquarelle et que sa manière de représenter change, il reste ce peintre poétique, intimiste qui joue avec les touches et les couleurs. Il réveille nos émotions. Artiste contemporain, il reste fidèle aux mouvements du XIXème et du début du XXème siècle qui l’ont animé. Philippe Keit est un artiste contemporain à l’âme moderne.