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Jacques Honvault
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Jacques Honvault .
Nom de naissance Jacques Jean-Luc René Honvault
Naissance
Drapeau de la France Metz, France
Formation

Introduction[modifier | modifier le code]

Jacques Honvault, né à Metz (France) le 24 septembre 1974, est un ingénieur-artiste français, photographe de haute vitesse, qui a créé le concept d’engineering art. Il utilise son expérience d’ingénieur pour révéler de manière artistique ce qui n'est pas perceptible. Jacques Honvault allie sensibilité photographique et rigueur scientifique pour questionner tous les sujets de la vie, en particulier les sujets non scientifiques. Tout en gardant à l’esprit un doute cartésien pour ne pas tomber dans le dogmatisme, il montre comment le scientisme peut entraver notre rapport au monde. Le but de l’ingénieur-photographe : montrer que notre réalité n’est qu’une perception, un consensus mental, et que notre capacité de discernement doit en permanence être remise en question, car l’incroyable peut être vrai, même s’il est d’ordinaire invisible pour l’homme.

Biographie[1] [2][modifier | modifier le code]

Après des études à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, Jacques Honvault travaille pendant 10 ans pour un équipementier automobile, où il s’engage dans la voie syndicale pour chercher des solutions au mal-être de ses collègues cadres. Las de l’approche matérialiste du monde qui prévaut en Occident, où l'économie est considérée comme un des principaux facteurs d'amélioration du monde, il se tourne vers une approche plus spirituelle, où le développement personnel et la sincérité dans chacun de nos actes sont la clé du progrès. En 2007, sa carrière prend un nouveau tournant avec la création de son site de photographie scientifique.

Son objectif initial est simple : montrer, à travers des œuvres non truquées de phénomènes de science, que l'humain peut vivre dans une fausse certitude, menant à l'exigence et par là-même à l'intolérance. En alternative à la vision matérialiste, il pose le doute et le développement personnel comme de nouvelles bases à notre perception et à nos moyens d’action.

Œuvres[modifier | modifier le code]


Style et technique[modifier | modifier le code]

Exception faite de "Blue Moon" ou une transformation polaire rectangulaire a été employée, Jacques Honvault reste fidèle à son éthique créative : l'infographie, création ou modification d'images numérique, n'est jamais utilisée pour truquer le phénomène de science, chaque photographie étant le résultat d'une mise en œuvre précise d'une réalité.

La photographie haute vitesse [3][modifier | modifier le code]

La photographie rapide ou photographie haute vitesse (high speed photography) est une technique de prise de vue combinant une durée d'exposition aussi courte que possible et un déclenchement précis dans le temps, afin de permettre une synchronisation parfaite avec le phénomène à saisir. Le but est de capter des phénomènes trop rapides pour être perçus à l'œil nu. Traditionnellement, ces phénomènes rapides sont explorés à l'aide de caméras haute vitesse (2000 images secondes par exemple) avec une source de lumière continue, cependant la résolution de ces caméras est souvent modeste. Pour explorer et comprendre les phénomènes qu’il met en scène, Jacques Honvault a plutôt choisi les appareils photos, qui combinent des résolutions dix fois supérieures et un flash optimisé synchronisé à la microseconde dont l'éclair dure 3 microsecondes.

La fusion temporelle [4][modifier | modifier le code]

Un phénomène est photographié régulièrement. Chaque cliché est ensuite découpé en autant de bandelettes verticales que le nombre de photographies : la première bandelette de la première photographie est placée à l'extrême gauche, la deuxième bandelette de la deuxième photographie est placée à droite de la première, et ainsi de suite. Certaines réalisations comprenant près d'un millier de déclenchements, il en résulte une approche infinitésimale rappelant le principe du calcul intégral. Le résultat est une chronophotographie montrant en une seule image l'effet du temps.

La synthèse différentielle [5][modifier | modifier le code]

Jacques Honvault a mis au point en 2010 un procédé personnel dénommé "synthèse différentielle", caractéristique de tout son travail. Ce procédé exclusif consiste en la soustraction numérique de deux images : deux photographies sont prises avec exactement le même cadrage, et en comparant ensuite mathématiquement les pixels de chacune d'elles, Jacques Honvault révèle ainsi le mouvement. Ce qui est immobile devient noir et tout ce qui bouge ou varie en luminosité est mis en évidence : les différences sont alors exacerbées. Cette technique photographique étant automatique, des couleurs peuvent apparaître spontanément. Jacques Honvault a ainsi pu révéler l'enfoncement d'un viaduc au passage du métro, les turbulences de l'air ou encore l'allongement de la tour Eiffel sous l’effet des variations de températures.

L’évolution artistique[modifier | modifier le code]

Pour toucher un public plus large, l'image animée s'est imposée à lui. Il explore à présent les champs du cinéma et de la vidéo interactive.

Expositions individuelles [6][modifier | modifier le code]

  • Galerie Colorida - Lisbonne (Portugal) - permanent depuis 2008.
  • Art parkPazzagli - Florence (Italie) – 2010.
  • Exposition itinérante - Alliances Françaises de Chine – Jinan, Shanghai, Chongqing, Hangzhou, Macao, Dalian, Tianjin (Chine) – 2011 – 2012.
  • Galerie Images de Fer – Paris (France) – 2011.
  • Espace de Science Pierre Gilles de Gennes – Paris (France) – 2012.

Principales expositions collectives [11][modifier | modifier le code]

  • Concilio Europeo dell’Arte – Venise (Italie) – 2010.
  • Lille Art Fair – Lille (France) – 2011.

Autres activités[modifier | modifier le code]

Jacques Honvault réalise régulièrement des interventions pédagogiques art-science-philosophie en milieu scolaire, universitaire ainsi qu’au CNRS. Il est également consultant pour l’industrie et la recherche, sur des sujets de techniques de visualisation ou de mise en avant d’images techniques. Depuis 2012 il écrit et réalise pour le site Universcience.tv les 44 épisodes de la série « Capillotracté ? », où chaque rendez-vous est consacré à une de ses photographies et à la réflexion philosophique qui lui est associée.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Esscience des choses – 144 pages – 2011.

ConSciences – 192 pages – 2013.

Notes[modifier | modifier le code]