Utilisateur:Paul44camping/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Principauté d'Aigues-Mortes
(depuis 2010)

Blason de Principauté d'Aigues-Mortes (depuis 2010)
Armoiries de la Principauté d'Aigue-mortes
Drapeau de Principauté d'Aigues-Mortes (depuis 2010)
Drapeau de la Principauté d'Aigue-mortes
Paul44camping/Brouillon
Aigues-Mortes,2022
Administration
Pays Drapeau de la France France
Territoire revendiqué La commune d'Aigues-Mortes,en camargue.
Statut politique Cryptarchie
Gouvernement Principauté
Prince Jean-Pierre IV
Démographie
Population 8565 (2020)[1] hab. (rapport 2019)
Langue(s) Français
Géographie
Superficie 57,78 km2
Divers
Monnaie Flamant
Fuseau horaire UTC + 1
Hymne La Coupo Santo
Devise « Je vois la vie en rosé »
Sources
www.principaute-aigues-mortes.com

Aigues-Mortes(Principauté)[modifier | modifier le code]

La principauté d'Aigues-Mortes est une micronation non reconnue qui revendique la commune du même nom[2], située en Camargue (France)

Aigues-Mortes a été fondée en 2010 comme une parodie humoristique de la Principauté de Monaco [3],  pour attirer l'attention des médias et stimuler le tourisme.[4]

La micronation est également enregistrée en France sous le nom d'organisation LOUPAM. En collaboration avec les commerçants locaux et l'office de tourisme d'Aigues-Mortes, elle a créé la BPAM (Bourse princière d'Aigues-Mortes) pour assurer le change avec la monnaie locale, le flamant.[5]

Aigues-Mortes a été présente à plusieurs conférences internationales sur les micronations, à Pérouse (2015), Aigues-Mortes en tant qu'organisateur[6] (2016), Atlanta (2017) et Vincennes (2018).

Légitimation des revendications[modifier | modifier le code]

La légitimité repose sur une légende locale :

En 1240, Louis IX de France obtient la ville et les terres environnantes par échange de propriétés avec les moines de l'abbaye à qui la ville appartenait jusqu'alors.

Aigues-Mortes fut la ville d'où Louis IX partit deux fois pour la septième croisade en 1248 et pour la huitième croisade en 1270, au cours de laquelle il mourut de dysenterie à Tunis . Une légende raconte que le roi mourant avait un fidèle écuyer nommé Pierrot Pitchoun.

Le roi mourant lui accorda le titre de prince d'Aigues-Mortes, la ville natale de l'écuyer, en récompense de ses loyaux services durant ses derniers jours. Le prince actuel est Jean-Pierre IV qui est censé être le 22e de cette lignée princière.[7]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Référence[modifier | modifier le code]

  1. (no) Midtsjo, L., « Vi eren en nasjon vi med », Finansavisen,‎ , p. 21-34
  2. (en) Julia van Lessen et Sandra Peterman, « Peripheries. Playgrounds of Society », sur img-journal, (consulté le )
  3. Marie-Béatrice Baudet, « Voyage dans les micronations, ces pays de fantaisie qui réinventent la démocratie » Accès payant, sur Le Monde, (consulté le )
  4. (en) Harry Hobbs et George Williams, « Micronations and the Search for Sovereignty », sur cambridge.org (consulté le )
  5. « Aigues-Mortes : Le Flamant, nouvelle monnaie locale », sur Midi Libre, (consulté le )
  6. Blandine Le Cain, « Entre folklore et géopolitique, les micronations francophones se réunissent » Accès libre, sur Le Figaro, (consulté le )
  7. « Principauté d'Aigues-Mortes », sur Principauté d'Aigues-Mortes (consulté le )