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Yves, Marie Tillenon, né le à Lannilis, et mort le à Paris, est un philosophe, écrivain révolutionnaire breton socialiste fédéraliste du Premier Emsav. Journaliste, conférencier, poète, compositeur, il est également connu sous son nom de druide Al Louzaouer.
Biographie
[modifier | modifier le code]Yves Tillenon exerce de 1905 à 1914 la profession de préparateur en pharmacie, à Brest et à Honfleur. En 1911 il épouse Valentine Suhard dont il aura deux enfants : Jean (né en 1912) et Yvonne (née en 1913). Il s'intéresse très tôt au mouvement de renaissance bretonne. En octobre 1911, il est un des fondateurs du Parti nationaliste breton au sein d'un comité de sept membres dont : Camille Le Mercier d'Erm, Louis Napoléon Le Roux, Georges Le Rumeur, Edouard Guéguen, Émile Masson. Il collabore aux revues Brug, Breizh Dishual, Kroaz ar Vretoned et L'Ouest-Éclair. En 1911 c'est lui qui organise les fêtes en l'honneur de Le Gonidec au Conquet, la même année le Gorsedd des Bardes le reçoit Ovate sur le Mont Saint-Gildas, en Carnoët, sous le nom de Al Louzaouer. Après la mort de Henri de la Guichardière, dit « Telenn-Aour », le barde Al Louzaouer sera élu druide Porte-Glaive, tant à cause de son ancienneté dans le Gorsedd qu'en raison de sa taille imposante, 1m90.
En 1914, il est condamné pour insoumission et financement illégal du Parti nationaliste breton. Il s'engage dans les Bataillons d'infanterie légère d'Afrique (BILA) en 1916 pour sortir de prison. De 1916 à 1919, il fait la guerre au Maroc et en France comme sergent de Tirailleurs africains. Blessé au combat dans le Rif en 1919, il perd un œil et reste invalide à 80%, il sera par la suite décoré de la Médaille militaire. Après l'armistice, il se marie pour la deuxième fois, avec Jeanne Cogny, et s'installe comme pharmacien d'abord à Nantes puis à Paris. De son deuxième mariage il aura quatre enfants : Jean (né en 1920), Guy (né en 1921), Jeannine (née en 1922) et Pierre (né en 1924).
Dès février 1919 il participe aux activités de Breiz Atao et notamment au journal du même nom, il s'engage dès sa création auprès du Parti autonomiste breton en 1928. Il contribue à fonder Kêr-Vreiz à Paris en 1938 avec Morvan Marchal, Yann Fouéré et Yann Goulet.
En tant que druide il collabore à la revue An Oaled entre les deux guerres. C'est également à cette époque qu'il écrit dans le journal La Bretagne à Paris.
Dans les années 30 il devient membre de la SFIO, en 1936 il soutient le Front Populaire. C'est à cette époque qu'il fréquente la Société théosophique, square Rapp à Paris, et qu'il entreprend la collation de notes encyclopédiques sur les civilisations anciennes et cultures traditionnelles. Il donne alors quelques conférences sur les mondes indo-européens, africains et islamiques. Il devient membre du Parti national breton en 1940. En 1941 il abandonne sa pharmacie pour raisons de santé et obtient un poste prioritaire au Ministère de la Guerre. En 1942 il est nommé bibliothécaire au Ministère de la Marine marchande.
Il participe activement aux activités du Parti national breton à Kêr-Vreiz.
Il souhaitait prendre sa retraite en Finistère Nord comme gardien de musée, poste pour lequel il avait été reconnu apte après examen devant une commission des Beaux-Arts. Mais ses ennemis politiques en ont décidé autrement : il meurt en 1943 des suites d'une tentative d'assassinat sur la voie publique. Précipité dans la Seine depuis le Pont des Invalides par ses agresseurs communistes, il réussit à gagner la rive mais décède deux semaines plus tard d'une broncho-pneumonie à l'Hôpital Saint-Joseph.[réf. nécessaire]
Son œuvre en français
[modifier | modifier le code]Quelques cahiers conservés dans des archives familiales contiennent des articles manuscrits de type encyclopédique traitant de Sciences humaines en général et d'Histoire en particulier.
Son œuvre en breton
[modifier | modifier le code]Publications
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Notes et références
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