Utilisateur:OscarJdeB/Brouillon
- → N'hésitez pas à publier sur le brouillon un texte inachevé et à le modifier autant que vous le souhaitez.
- → Pour enregistrer vos modifications au brouillon, il est nécessaire de cliquer sur le bouton bleu : « Publier les modifications ». Il n'y a pas d'enregistrement automatique.
Si votre but est de publier un nouvel article, votre brouillon doit respecter les points suivants :
- Respectez le droit d'auteur en créant un texte spécialement pour Wikipédia en français (pas de copier-coller venu d'ailleurs).
- Indiquez les éléments démontrant la notoriété du sujet (aide).
- Liez chaque fait présenté à une source de qualité (quelles sources – comment les insérer).
- Utilisez un ton neutre, qui ne soit ni orienté ni publicitaire (aide).
- Veillez également à structurer votre article, de manière à ce qu'il soit conforme aux autres pages de l'encyclopédie (structurer – mettre en page).
- → Si ces points sont respectés, pour transformer votre brouillon en article, utilisez le bouton « publier le brouillon » en haut à droite. Votre brouillon sera alors transféré dans l'espace encyclopédique.
Part of François-René_de_Chateaubriand
Le « voyage » en Amérique du nord[modifier | modifier le code]
À l'époque de la Révolution française, en 1791, François-René se serait éloigné de France et embarqué pour le Nouveau Monde (Baltimore), avec le « prétexte de chercher le passage du Nord-Ouest »[1]. C’est Chrétien-Guillaume de Lamoigon de Malesherbes qui l’encouragea à partir [2]. Dans Voyage en Amérique, publié en 1826, Chateaubriand raconte être arrivé à Philadelphie le 10 Juillet 1791, être passé à New York, Boston et Lexington. Il prétendit avoir rencontré George Washington à Philadelphie, qui lui aurait dit« Well well, young man » Il remonta l’Hudson River en bateau jusqu’Albany, où il embaucha un guide et continua jusqu’au chutes du Niagara, à la rencontre du bon sauvage et de la solitude des forêts d’Amérique du Nord [3]. A Niagara, il raconte d’être brisé un bras à cause d’une brusquerie de sa monture, et passa un mois au sein d’une tribu indienne. Le récit de voyage proprement dit s’interrompt, Chateaubriand dédiant plusieurs dizaines de pages à des considérations d’ordre zoologique, politique, et économique des indiens et de l’Amérique en général. Ensuite, il mentionne en quelques pages son retour vers Philadelphie via l’Ohio River, le Mississippi et la Louisiane. Il invoque recevoir la nouvelle de la fuite du Roi à Varennes comme raison décidant son départ d’Amérique. De Philadelphie, il embarque sur le Molly à destination de la Rochelle[4].
Critiques sur la véracité de l’itinéraire[modifier | modifier le code]
De nombreuses critiques questionnent le fait que Chateaubriand vécu plusieurs semaines au sein de tribus indiennes similaires à celle qu’il décrit dans Natchez[5]. L’itinéraire que Chateaubriand décrit dans Voyage en Amérique comporterait de nombreuses exagérations et déformations de la réalité, notamment quant à son passage en Lousiane. La véracité de sa rencontre avec George Washington est également mise en doute.
Influence du voyage[modifier | modifier le code]
Certains experts émettent l’hypothèse que Chateaubriand ramena des liasses de documents écrits de sa main contenant les idées qui formèrent les Natchez [6]. Chateaubriand affirma que l’expérience américaine lui fournit l’inspiration qui est à la base des Natchez. Ses descriptions imagées furent écrites dans un style innovateur pour l’époque, qui deviendra le style romantique français.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Gustave Lanson, « Histoire de la littérature française », dans La Littérature pendant la Révolution et l'Empire, chap. IV, Hachette, 1951, p. 887.
- Mémoires d’outre-tombe, François-René de Chateaubriand édition de 1989, page 417
- Voyage en Amérique, François-René de Chateaubriand 1826
- ibid.
- Lebègue, R. Le problem du voyage de Chateaubriand en Amérique, (1965) Journal des Savants, 1,1.
- Bazin, C. (1969) Chateaubriand en Amérique. Paris. La Table Ronde