Utilisateur:Orlanesaille/Brouillon
| Premières armes à feu | |
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| Présentation | |
|---|---|
| Pays d'origine |  Chine
|
| Type | Fusil |
| Date de création | XIV siècle |
| Poids et dimensions | |
| Longueur du canon | 280 mm |
| Suivi de | Couleuvrine ; Arquebuse ; Mousquet |
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Culture des armes à feu[modifier | modifier le code]
Les cultures des armes à feu se retrouvent dans le monde entier et les attitudes à l'égard des armes à feu varient considérablement entre les endroits tels que les États-Unis, le Canada, Israël, le Royaume-Uni, la Suisse, le Yémen et le Pakistan. Parmi les cultures des armes à feu les plus étudiées et discutées dans le monde, il y a celle des États-Unis. [1]
Amérique[modifier | modifier le code]
Canada[modifier | modifier le code]
Voir aussi: La politique des armes à feu au Canada
Comme la culture des armes à feu britannique, la culture des armes à feu du Canada est également largement représentée par le tir sportif et la chasse et moins par la légitime défense. Le tir sportif a toujours été une activité populaire pour les propriétaires d'armes à feu et les non-propriétaires d'armes à feu au Canada. C'est aussi un pont et une marge de manœuvre entre les attitudes américaines et britanniques à l'égard des armes à feu. Les provinces de l'Ontario, du Québec et de l'Alberta comptent d'importantes populations de chasseurs et de tireurs.
Au cours des dernières années, le Parti conservateur a protégé la communauté du tir sportif en adoptant de nombreux projets de loi qui répondent à leurs besoins. En 2012, le projet de loi C-19 a éliminé la nécessité d'enregistrer des armes à feu «sans restriction» (fusils de chasse et carabines ordinaires). En 2015, le projet de loi C-42 a converti les permis de «possession uniquement» en permis d'armes à feu ordinaire ou en «permis de possession et d'acquisition», ainsi que le droit de transporter des armes à feu dans un champ de tir sans avoir à en aviser un contrôleur des armes à feu.
La plupart des Canadiens qui possèdent des armes à feu les utilisent pour la chasse ou le tir sportif. Les Canadiens ont des opinions partagées sur l'utilisation des armes à feu pour la légitime défense, et la légalité de la légitime défense au Canada a fait l'objet de controverses et de débats. Après l'incident d'Ian Thomson, un propriétaire d'armes à feu qui a été arrêté pour meurtre et entreposage pour avoir tiré sur des intrus avec une arme à feu, le Parlement canadien a modifié le Code criminel afin de légaliser le recours à la force. Cela a finalement rendu légal pour les propriétaires d'armes à feu d'utiliser leurs armes à feu pour se défendre, car techniquement "tout" à leur disposition peut être légalement utilisé - y compris les armes à feu elles-mêmes. Les Canadiens opposés à l'utilisation d'armes à feu pour la protection personnelle soutiennent qu'il s'agit d'une pure tradition américaine. Pourtant, malgré les modifications du Code criminel, les lois sur le stockage des armes à feu rendent encore plus difficile pour les citoyens d'utiliser leurs armes à feu pour la défense de leur domicile dans une situation. En outre, il appartient toujours aux tribunaux de décider si le recours à la force est "justifiable".
En raison de la proximité du Canada et de son histoire et de ses liens culturels étroits avec les États-Unis, l'environnement culturel et socio-politique entourant les armes à feu a récemment commencé à imiter les attitudes américaines, où ceux qui s'opposent à des lois plus strictes sur les armes à feu ainsi que le droit d'utiliser des armes à feu pour leur protection personnelle , ont tendance à voter pour le Parti conservateur ainsi que pour d'autres groupes de droite. Ceux qui soutiennent des lois plus strictes sur les armes à feu et s'opposent à la légalisation de l'utilisation d'armes à feu pour la légitime défense ont tendance à voter pour le Parti libéral, le Nouveau Parti démocratique ou d'autres groupes libéraux et de gauche dans le pays.
Bien qu'un «droit de porter des armes» ne soit jamais explicitement énoncé dans les Chartes canadiennes de la liberté et des droits, les propriétaires d'armes à feu conservateurs affirment qu'un droit de porter des armes est présent dans les couches de la nation canadienne et des documents historiques de la Grande-Bretagne.
Il existe de nombreuses organisations au Canada qui visent à protéger le tir sportif et la possession d'armes à feu, notamment la National Firearms Association (NFA) et la Canadian Shooting Sports Association (CSSA). Sur les deux, la NFA prône la légitime défense avec une arme à feu et a récemment commencé à imiter la NRA américaine.
Etats Unis[modifier | modifier le code]
Aux États-Unis, la possession d'armes à feu est constitutionnellement protégée par le deuxième amendement à la Constitution des États-Unis. Les armes à feu sont largement utilisées aux États-Unis d'Amérique pour l'autodéfense, la chasse et les utilisations récréatives, comme le tir sportif. La politique des armes à feu est polarisée entre les défenseurs des droits des armes à feu, généralement conservateurs, et ceux qui soutiennent un contrôle plus strict des armes à feu, généralement libéraux. La culture des armes à feu aux États-Unis peut être considérée comme unique parmi les pays développés, en termes de grand nombre d'armes à feu détenues par des civils et de réglementations généralement permissives. [2]
République Tchèque[modifier | modifier le code]
La culture des armes à feu en République tchèque est unique, car elle possède relativement peu d'armes à feu par habitant, mais autorise la possession d'armes à feu pour la protection personnelle sur la base de la délivrance, y compris des permis de port dissimulés. Environ 80% des 300 000 propriétaires d'armes à feu tchèques possèdent une licence de catégorie E pour la protection personnelle. La raison en est l'histoire tchèque de l'occupation par des puissances étrangères, l'Allemagne nazie et l'Union soviétique, qui n'ont pas permis à la plupart des citoyens de posséder des armes à feu. Les lois libérales sur les armes à feu sont également traditionnelles dans les pays tchèques, conformément au règlement impérial n ° 223 de 1852, qui était utilisé à l'époque de la première République tchécoslovaque. Après la révolution de velours en 1989, la loi a été libéralisée en 1995, lorsque le droit légal de posséder des armes à feu a été rétabli, puis en 2002, lorsque de nombreux autres types d'armes à feu ont été légalisés avant l'adhésion de la République tchèque à l'UE, ce qui exigeait que la loi soit compatible. conformément à la directive européenne sur les armes à feu.
Il existe deux grandes organisations qui plaident pour la possession légale d'armes à feu, Lex - sdružení na ochranu práv majitelů zbraní,[3] et Petice proti nesmyslným zákazům legálních zbraní - LIGA LIBE [4], qui a été formée par une équipe derrière une pétition contre les armes à feu européennes Directive, fondée en 2014.
Grèce[modifier | modifier le code]
La culture des armes à feu en Grèce varie considérablement selon les régions du pays. Le pays a des lois strictes sur les armes à feu, autorisant la possession d'armes à feu uniquement à des fins de chasse et pour les personnes à haut risque. Cependant, il existe une forte culture des armes à feu sur l'île de Crète et la péninsule de Magne.
Israel[modifier | modifier le code]
En raison de l'histoire d'Israël et des nombreuses guerres qu'il a menées, la société israélienne a souligné la nécessité d'être armé et bien entraîné. Au cours des jours qui ont précédé la création d'Israël, de nombreux groupes paramilitaires juifs ont opéré en Israël pour protéger leurs kibboutz des militants arabes. Ces divers groupes finiraient par fusionner pour former les Forces de défense israéliennes modernes. Pendant l'Intifada de 2002, les armes à feu étaient courantes car les civils devaient se protéger. [5] Cependant, la majorité de la culture israélienne des armes à feu appartient à l'armée et est associée à un service militaire plutôt qu'à une milice marginale. Les hommes et les femmes de plus de 18 ans (sauf exceptions) sont tenus de servir dans les Forces de défense israéliennes. Dans le cadre de leurs conditions de service, les soldats israéliens sont autorisés à porter leurs armes à feu, en service ou non, en uniforme ou sans l'uniforme.
Les civils israéliens qui portent et possèdent des armes à feu sont pour la plupart des colons dans la région de Cisjordanie. Bien que d'un autre côté, les lois israéliennes sur les armes à feu soient en fait strictes. Un civil devrait demander un permis d'armes à feu et démontrer qu'il doit posséder une arme à feu. Par conséquent, il est assez difficile pour un civil moyen d'obtenir un permis d'armes à feu, à moins qu'il ne réside dans une zone dangereuse ou qu'il possède l'expérience militaire requise par la loi israélienne.
Pakistan[modifier | modifier le code]
La possession d'armes à feu, en particulier dans le nord-ouest montagneux, fait partie de la culture traditionnelle pakistanaise. Les fusils sont transmis de génération en génération pour la chasse et pour les tirs de joies. Au 21e siècle, l'augmentation des menaces terroristes, et en particulier des enlèvements, extorsions et vols en milieu urbain, a entraîné une augmentation de la demande civile d'armes à feu pour l'autoprotection [6].
Russie[modifier | modifier le code]
La Russie possède également une culture unique des armes à feu, bien que cette culture soit fortement dédiée à l'usage militaire plutôt qu'à la propriété civile et qu'elle provienne en grande partie de l'Union soviétique (paradoxalement une ère de contrôle strict des armes à feu) et de leur guerre contre l'Allemagne nazie. La Russie est fière d'avoir produit certaines des armes à feu les plus célèbres au monde, notamment les AK-47 et PPSh-41. À l'époque de l'Empire russe, de nombreuses personnes vivant dans les montagnes de l'Oural possédaient des armes à feu pour la chasse et la formation et à un moment donné, la Russie avait un taux de possession d'armes à feu civil très élevé.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale et des années qui ont suivi, la culture des armes à feu a augmenté en Union soviétique. L'entraînement au fusil et le tir de précision étaient considérés comme un symbole d'honneur de combattre pour la patrie soviétique, et plus tard ont été une source d'influence pour les écoles de tireurs d'élite aux États-Unis. Pendant la bataille de Stalingrad, le sort de la ville dépendait également des milices locales. Les armes à feu faisaient également partie de la propagande militaire, comme dans le cas du célèbre tireur d'élite soviétique Vasily Zaytsev. Les tireurs d'élite soviétiques étaient essentiels et importants pour la stratégie soviétique contre l'invasion allemande.
Aujourd'hui, l'héritage des armes russes est très populaire auprès des amateurs d'armes à feu aux États-Unis et dans le monde, et fait partie des armes à feu les plus discutées par les historiens.
L'émergence de l'AK-47 comme l'un des fusils de combat les plus populaires au monde a présenté un stéréotype selon lequel les Russes brandissaient des AK-47 et avaient une culture des armes à feu similaire à l'Amérique. Cependant, la réalité de la situation présente le contraire, selon une enquête réalisée par le groupe de recherche sur l'opinion publique de Zircon, plus de 70% des Russes étaient opposés au droit de porter des armes.[7]
Suisse[modifier | modifier le code]
Les hommes âgés de 18 à 30 ans sont enrôlés et peuvent choisir de faire le service militaire et - dans le cadre de cela - peuvent garder leurs armes à feu délivrées à la maison.
Le SAT (activités de tir et de repos) supervise les leçons dans lesquelles chaque enfant suisse de l'année de son 15e anniversaire à l'année de son 20e ou celui où il commence sa conscription peut apprendre à tirer avec le SIG SG 550. [8] Cette activité est gratuite et les jeunes tireurs peuvent ramener le fusil à la maison entre les leçons s'ils ont 17 ans. [9] Cependant, le verrou doit rester dans la plage dans laquelle ils assistent à la leçon. Cette activité se déroule sur une période de six ans par périodes de trois à quatre mois par an et, si désiré, ils peuvent poursuivre et devenir instructeurs pour la nouvelle génération de jeunes tireurs.
La Suisse organise le plus grand festival des armes à feu au monde: les Eidgenössisches Feldschiessen. Cette compétition a lieu chaque année et en 2012, ils comptaient 130 000 participants. [10] Tout Suisse âgé de 10 ans ou plus peut participer à n'importe quel champ de tir fédéral et pourra tirer gratuitement avec le fusil à plomb.
Les armes à feu sont largement utilisées pour la compétition en tir sportif
Royaume Uni[modifier | modifier le code]
La culture des armes à feu au Royaume-Uni est représentée par les sports de tir. [11] Le ball-trap est l'un des sports les plus populaires. Les armes à feu sont très populaires principalement dans les collectivités rurales. Cependant, en dehors des zones rurales, la société est majoritairement anti-armes à feu, et de nombreux défenseurs anti-armes à feu viennent de Grande-Bretagne.
L'utilisation d'armes à feu pour la légitime défense, même parmi les dirigeants de la communauté des tireurs sportifs, est généralement mal vue, à l'exception de l'Irlande du Nord, où les armes à feu sont légales pour la légitime défense. Même l'utilisation d'armes à feu par des policiers locaux est mal vue; les policiers du pays ne sont généralement pas équipés d'armes à feu, seules les unités spéciales des forces de l'ordre (les unités d'armes à feu) le font.
La principale organisation de tir sportif au Royaume-Uni est la National Rifle Association (à ne pas confondre avec, et en aucun cas, liée à l'organisation américaine du même nom).
Yemen[modifier | modifier le code]
La culture des armes à feu au Yémen est très similaire à celle du Pakistan, en ce sens que la possession d'armes à feu n'est pas seulement utilisée pour l'autodéfense, mais également pour les tirs de joies. Les armes à feu ont également connu une demande plus élevée après les soulèvements de 2011 et d'autres insécurités politiques dans tout le pays. La possession d'une arme à feu au Yémen est perçue sous un jour positif, car la société la considère comme un symbole de virilité et de leadership. Un membre de la tribu porte même ses armes à feu pour arbitrer les différends entre d'autres chefs de tribu. [13]
Voir également[modifier | modifier le code]
Liste des pays par taux de mortalité lié aux armes à feu
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en-US) Max Fisher, « What makes America’s gun culture totally unique in the world, in four charts », Washington Post, (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Max Fisher, « What makes America’s gun culture totally unique in the world, in four charts », Washington Post, (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
- « Domů - LEX - sdružení na ochranu práv majitelů zbraní », sur gunlex.cz (consulté le )
- « Liga LIBE, z.s. - Petice proti regulaci zbraní », sur www.peticezbrane.cz (consulté le )
- « Bloomberg - Are you a robot? », sur www.bloomberg.com (consulté le )
- (en-US) Peter Wonacott, « For Middle-Class Pakistanis, a Gun Is a Must-Have Accessory », Wall Street Journal, (ISSN 0099-9660, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Iván Ivánnikov et special to RBTH, « Russian public has no problem with gun laws », sur www.rbth.com, (consulté le )
- « SR 512.31 Verordnung vom 5. Dezember 2003 über das Schiesswesen ausser Dienst (Schiessverordnung) », sur www.admin.ch (consulté le )
- « SR 514.541 Verordnung vom 2. Juli 2008 über Waffen, Waffenzubehör und Munition (Waffenverordnung, WV) », sur www.admin.ch (consulté le )
- « Feldschiessen - Living traditions », sur www.lebendige-traditionen.ch (consulté le )
- (en-GB) « Home | The British Association for Shooting and Conservation », sur The British Association for Shooting and Conservation (consulté le )