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Nécropole grecque[modifier | modifier le code]

La tombe d'Isodoros et Philon au cimetière du Céramique à Athènes.

L’origine du mot nécropole est bien connue, il est construit à partir des deux termes grecs nekro et polis, il signifie littéralement «  cité des morts »[1].

De façon générale, il s'agit d'un «  groupe de sépultures, datant de la Préhistoire ou de l’Antiquité, à caractère plus ou moins monumental et rassemblées comme les édifices et les maisons d’une cité»[2].

Le terme "necropolis" aurait été cité pour la première fois dans Géographie de Strabon pour parler de la "ville des morts" de la cité d'Alexandrie en Égypte[3].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Dans le monde grec antique, la nécropole prend de multiples formes et ne peut se réduire à un modèle unique. Une nécropole ne correspond pas forcément un ensemble funéraire organisé car ce terme grec est une convention pour désigner des structures funéraires diverses dans le monde grec antique.

"Était un espace dans la nature ouvert à tous les passants, qui pouvaient circuler entre de simples agrégats discontinus de tombes. Chacune était conçue avant tout pour être remarquée, afin de préserver le souvenir d'une vie ou d'une famille". Mais sinon le "terme "nécropole", s'agissant du monde grec, est purement conventionnel." idée à reformuler

Ne constituaient pas forcément des ensembles. En Attique ou en Asie Mineure, on voit de multiples exemples de tombes isolées (parfois associé à des exploitations agricoles).

Localisation des nécropoles[modifier | modifier le code]

Localisation par rapport aux habitations[modifier | modifier le code]

De manière générale, les nécropoles grecques sont hors les murs de la cité. Celle-ci, entourée de murailles, concentre les tombes au delà de ses portes, près de carrefours routiers et des diverses routes qui partaient vers la chôra[4].

Localisation des nécropoles dans le Monde Grec antique[modifier | modifier le code]

À compléter.

Un marqueur de richesse[modifier | modifier le code]

La monumentalisation[modifier | modifier le code]

L’idée de monumentalisation est devenue rapidement secondaire et le terme désigne simplement aujourd’hui tout grand ensemble de sépultures antiques[5].

La richesse dans les tombes[modifier | modifier le code]

La richesse d'une nécropole est significative du niveau de vie du défunt et de sa famille au moment de sa mort. Leur richesse se matérialise par l'apparence plus ou moins travaillée de l'édifice funéraire mais aussi par le contenu de la tombe qui peut être collective.

La présence de divers objets dans la tombe du mort, qui peuvent être symboliques à celui-ci ou bien de la vie quotidienne.

  • Sur des mini nécropoles dans les nécropoles: "Quelques familles se sont soucié d'étaler leur puissance et la continuité de leurs générations grâce à ce genre d'enclos ostentatoire, qui représentait une nécropole en miniature" comme sur l'île de Rhénée, qui servait de nécropole aux habitant de Délos (dernier tiers du IIe siècle - début du Ier siècle).
  • Terrasses funéraires à péribole: (doc. 324)[6]
  • Tombes macédionniennes: pour les élites (doc. 324)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages:[modifier | modifier le code]

  • Chantraine Pierre, Dictionnaire étymologique de la langue grecque, Paris, Klincksieck, 1968.
  • Strabon, Géographie, Paris, Les Belles Lettres, 1969, 12 vol.

Articles:[modifier | modifier le code]

  • Bérard Claude, "Récupérer la mort du prince : héroïsation et formation de la cité", In: G. Gnoli et J.-P. Vernant (dir.), La mort, les morts dans les sociétés anciennes, Paris/Cambridge, 1982, p. 89-105.
  • Bérard Reine-Marie, "De la relégation à la nécropole : appréhender et qualifier les espaces funéraires dans le monde grec antique", In :  Appréhension et qualification des espaces au sein du site archéologique,Paris,Éditions de la Sorbonne, 2016 (lire en ligne).
  • La Genière Juliette de. "Les sociétés antiques à travers leurs nécropoles", In: Mélanges de l'Ecole française de Rome. Antiquité, tome 102, n°1. 1990. pp. 83-91 (lire en ligne).
  • Richer Nicolas, "Aspect des funérailles à Sparte", In: Cahiers du Centre Gustave Glotz, 5, 1994, p. 51-96 (lire en ligne).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Nécropole », sur larousse.fr (consulté le )
  2. « Nécropole », sur larousse.fr (consulté le )
  3. Strabon, Géographie, Paris, Les Belles Lettres,
  4. Reine-Marie Bérard, « De la relégation à la nécropole : appréhender et qualifier les espaces funéraires dans le monde grec antique », Appréhension et qualification des espaces au sein du site archéologique,‎ (ISBN 9791035100094, lire en ligne)
  5. Reine-Marie Bérard, « De la relégation à la nécropole : appréhender et qualifier les espaces funéraires dans le monde grec antique », Appréhension et qualification des espaces au sein du site archéologique,‎ , Paragraphe 4 (ISBN 9791035100094, lire en ligne)
  6. Marie-Christine Hellmann, L'architecture grecque, Tome 2, Paris, Picard, , 360 p. (ISBN 2708407635), page 324