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Utilisateur:Noëlle Chanfreau/Brouillon

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Un jeu est un système de règles allant avec un ensemble d'objets dont on se sert pour jouer. Il faut aussi que l'action soit menée par celui qui joue. En d'autres termes, c'est une activité libre, improductive et réglementée.

Appréhension historique[modifier | modifier le code]

Tout d'abord, il est difficile de mettre des limites à ce sujet, surtout dans la période du Moyen Age. En effet, beaucoup on tendance à dire que les jeux de cette époque sont la guerre, le tournoi, la joute, le duel judiciaire mais aussi la chasse et le jeu d'échec. Avec ce dernier, on comprend donc d'où vient l'ambiguïté.

Ensuite, de nombreux historiens ont considéré ce sujet comme étant quelque chose de futile et ne s'y sont donc pas attardés.

Enfin, il faut savoir que l'on retrouve des informations concernant le sujet vraiment partout mais que cela y soit spécifique. Autrement dit, à part l'un ou l'autre traité consacré à un jeu en particulier, le reste de la documentation est éparpillé. Cependant, heureusement, avec le temps certaines sources et certains travaux sont apparus.

Sources et travaux[modifier | modifier le code]

Au niveau des sources, les Lettres de rémission françaises"" sont une partie très importante. Tout d'abord, il faut savoir que ces lettres de rémissions étaient écrites par le roi, de France en l'occurrence, et qu'elles étaient l'effet du droit de pardonner un méfait ou autre. Elles permettaient d'asseoir le pouvoir du roi tout en montrant sa clémence. Cependant, la demande de cette rédaction émanait du sanctionné. Si elles sont intéressantes c'est parce que chacune d'entre elles raconte la façon dont le délit s'est produit et ce de façon plus ou moins détaillée. En ce qui concerne les jeux, on considère qu'entre 5 et 7% d'entre elles concernent ce sujet (de la fin du Moyen Age au XVIe siècle).

Au niveau des travaux, l'un des plus important est le Liber de moribus ac officiis nobilium super lude scaccorum de Jacques de Cessoles. Cette oeuvre, ayant connu un grand succès à la fin du Moyen Age, est un écrit offrant une description du jeu d'échec ainsi qu'une interprétation de celui-ci. Ce texte est constitué de quatre parties: les origines des échecs, l'inventeur et son but premier, les vertus nécessaires et des passages techniques. Si cette ouvrage est important c'est avant tout parce qu'à chaque renaissance intellectuelle importante, l'exemplum fait son grand retour et se réaffirme. Ce sont ses règles que l'on va suivre même si certaines sont réadapter avec le temps. Il est devenu un point de départ pour de nouveaux développements.

Répression[modifier | modifier le code]

Avant tout, il faut savoir que les autorités ont toujours chercher à réprimer d'une part les jeux individuels mais, d'autre part, à prôner les jeux publics. Dès lors, lorsqu'on parle de répression ce n'est pas pour tous les jeux. Le gouvernement avait compris que c'était un phénomène qui occupait le citoyen vertueux, dans une mesure honnête et modérée mais qui pouvait le distraire de façon dangereuse de l'ordre quotidien (travail, famille et religion). Ces activités pouvaient déstabiliser l'équilibre économique, social et religieux. C'est donc cette peur qui a mené à l'interdiction de tous jeux de hasard absolue et pour tous dans la ville et dans un périmètre de plusieurs kilomètres autour d'elle. Les sanctions quant à ceux qui étaient pris en flagrant délit variaient selon la fonction de la personne (propriétaire du lieu, joueur, spectateur, ...).

Législation[modifier | modifier le code]

A partir du XIIIe siècle, voyant que les répressions ne servaient pas à grand chose, le gouvernement décide de légaliser les jeux de hasards au moyen d'une organisation public. C'est ainsi qu'on se retrouve en Italie avec la " baratteria " qui fut également attesté en Allemagne, en Flandre et en Espagne. Le gouvernement instaure également une taxe sur la maison de jeu publique. Ce système permet de neutraliser autant que possible les dangers mais aussi de retirer tous les bénéfices possible aussi bien économiques que sociales. Avec le temps, la maison de jeu va disparaître et laisser sa place au casino et à la loterie nationale ainsi qu'à d'autres organismes.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Rizzi Alexandra, Le jeu dans les villes d'Italie médiéviale, Les loisirs dans la ville préparé par Bourillon Florence, Histoire Urbaine n°1 juin 2000, Paris

Mehl Jean-Michel, Des jeux et des hommes dans la société médiévale, Paris, Honoré Champion Editeur, 2010