Utilisateur:NicoChevalier/Nutriturisme

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Représentation de Intibvia, déesse de l'endive, sculptée dans la pierre. Environ

Le nutriturisme ou credma beiton (en écriture celto-étrusque : 𐌊𐌃𐌄𐌗𐌌𐌅 ᛒ𐌄𐌉𐌕𐌏𐌍) est une religion récemment découverte dans le nord de la France, plus précisément dans la region du Hainaut, à Valenciennes.

Les historiens estiment sa période d’apparition vers , d’après les datations des différentes découvertes archéologiques. Son développement reste nébuleux, mais on peut estimer sa disparition vers le VIIIe siècle av. J.-C., correspondant aux invasions et à l’expansion des tribus celtiques et germaniques.

On estime le nombre de fidèles aux rites nutrituristes au nombre de 10 millions répartis dans tout le nord de l’Europe actuelle. Il a été découvert que les populations construisaient leur mode de vie et société selon les messages des dieux nutrituristes.

Ethymologie[modifier | modifier le code]

Les premières mentions au nutriturisme se retrouvent dans des tablettes celto-étrusque, mentionnant le “credma beiton” (𐌊𐌃𐌄𐌗𐌌𐌅 ᛒ𐌄𐌉𐌕𐌏𐌍). L'étymologie des termes signifie “Religion” et “Nourriture”, soit “Religion de la Nourriture”. Des tablettes découvertes dans d’autres régions d’Europe attestent de la présence de cette religion dans de nombreux pays, avec un nom tournant systématiquement autour de la Religion Nourricière.

Découvertes Archéologiques[modifier | modifier le code]

Fouille préventive sur le site sidérurgique de Valenciennes, nouvellement la cité des congrés.

Les premières découvertes archéologiques datent de 2010, dans la région française du Hainaut[1].

Des fouilles préventives avaient été organisées autour de l’ancien site sidérurgique de la ville de Valenciennes, dans le cadre du projet de construction d’un site d’exposition, que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de Cité des Congrès de Valenciennes.

Lors de ces fouilles, plusieurs indices laissant penser à une ancienne civilisation ont été découverts. Après plusieurs années de fouilles, les chercheurs ont pu édifier les contours d’une civilisation et d’une religion. Ayant épuisé les ressources du site de Valenciennes, les historiens ont décidé d’élargir leurs recherches à la région puis à la France et enfin à tout l'Europe du nord, permettant ainsi, en août 2015, le début de la construction de la Cité des Congrès de Valenciennes.

Religion[modifier | modifier le code]

Panthéon[modifier | modifier le code]

Arbre généalogique des dieux Nutrituriste.

Les tablettes d’écritures retrouvées sur les différents sites ont permis aux historiens et mythologues de structurer l’histoire du mythe fondateur basé sur la nourriture telle que nous la connaissons. La plupart des tablettes retrouvées sont écrites en gaulois, dont certaines sont encore en cours de déchiffrage.

Mythes et légendes[modifier | modifier le code]

Mythe Fondateur[modifier | modifier le code]

Le mythe fondateur nutrituriste raconte :

« Avant le commencement, était Sûhp, Grande Soupe primordiale, chaos originel. Elle est pensée comme une étendue infinie. Au sein de cette soupe dérivait infiniment Owyum, l’oeuf primordial.

Puis, spontanément, l’oeuf se craquela et libéra son essence. De cette essence naquirent deux êtres divins. L’orbe doré se sépara de son liquide pour former Animae, déesse des animaux. L’écume immaculée se concentra afin de donner naissance à Vega Thus, dieu des végétaux. Des éclats de la coquille sacrée, se formèrent les continents et du liquide s’échappant de l’orbe doré naquirent les océans.

Animae et Vega Thus formèrent le couple initial. Ils s'aimèrent d’un amour infini et de ce lien fusionnel naquirent leurs cinq premiers enfants. Les dieux primordiaux et leurs enfants, Fruor, déesse des fruits, Leghun dieu des légumes, Vivus dieu des mammifères, Peison dieu des créatures aquatiques et Faecus, dieu des céréales formèrent le Grand Banquet divin. Les dieux composant le Grand Banquet Divin sont considérés comme les dieux majeurs de la mythologie nutrituriste.

Le couple initial chargea sa descendance de créer la vie sur terre. Les dieux s’allièrent, engendrèrent, créèrent la faune et la flore et peuplèrent les continents.

Les dieux créèrent toutes sortes d’espèces. Leur labeur dura des millénaires. Alors qu’il finissaient leurs dernières créations, si fiers, ils s’imposèrent de ne jamais les détruire de quelque sorte que ce soit. Ils jurèrent de ne jamais succomber à la gourmandise et de laisser ce plaisir aux mortels. »

— Nicolas Chevalier, Traduction d'une tablette Nutrituriste

Pum, Père de tous[modifier | modifier le code]

Pum, fils de Fruor et de Vega Thus, Père de tous, dieu de la diversité, de la fécondité et dieu des rosacées. Sa semence donna spontanément naissance à des centaines d’enfants ressemblant énormément à leur père, réels héritiers de Pum, tels que Arianne, Reinette, Api, Gala, Jona, Elstar, Fuji, Ida, Belle et plusieurs autres dont on ne connaît pas vraiment le nom. Ses enfants légitimes sont regroupés sous le nom de Pommes et son protégés par leur père.

De par ses différentes relations, il engendra aussi d’autre dieux et demi-dieux comme Solan, dieu des solanacées, de la terre, de la réussite, de l’entente et des émotions, Phanas, dieu des moracées, de la sagesse, de l’éclectisme, de l’égalité et de l’équilibre, Narang, déesse des rutacées, de la lumière, de la chaleur, de la vitalité, du dynamisme, des bonnes énergies, l’unité, de l’harmonie intérieure, de l’union masculinité-féminité et de la beauté, Cohnus, déesse des pinophytes, de l’immortalité, de la vitalité, de la force et de la jeunesse et Annona, déesse des annonacées, de l’harmonie, des épices et de l’audace. Pour chacun de ses enfants légitimes (les Pommes), Pum planta un arbre sur lequel poussaient des fruits à leur image.

Il est le premier fils de Fruor et est considéré comme plus ancien que son père, ses différentes compagnes lui donneront le nom de Tentation car il est dur de résister à son charme divin, même sa mère, ses enfants et soeurs tomberont sous son charme. Certaines résisteront mais d’autres passeront à l’acte et donneront sens au terme “Croquer la pomme” qui représente l’acte sexuel.

L'ascension de Narang[modifier | modifier le code]

Pum s’est allié à Karambalia (aussi appelée Goa, surnom donnée par son seul amour, Pum), déesse des oxalidacées, de la beauté primordiale, de l’amour éternel et Mère de Lumière, puisqu’il est tombé sous son charme au premier regard. Le jour de la naissance de Narang, leur première fille, Pum, fier de sa descendance, alla la présenter à la mère de tous, Animae. Cette dernière tomba instantanément sous le charme de la jeune fille. Elle décida que le monde entier devait pouvoir admirer sa beauté à chaque instant. Elle l’envoya alors dans le ciel afin que tout le monde puis être illuminé par sa beauté. Le jour, Narang concentre son pouvoir afin d’apporter lumière et chaleur, le soir, quand elle est trop épuisée, elle descend sur terre se reposer, laissant apparaître le corps de feue, Karambalia, Mère de Lumière.

La folie de Lukôs[modifier | modifier le code]

Lukôs descendant de Vivus et Animae, dieu des canidés, voyait monter en lui une profonde jalousie envers ses parents. Un jour que sa colère fut trop forte, il se transforma en un loup géant à la fourrure ébène et descendit sur terre. Il déchaîna sa colère sur les créations de son père. Au fur et à mesure qu’il déchirait la chair des pauvres créatures qu’il rencontrait, il commençait à apprécier le goût du sang. Avant que sa folie ne l’emporte complètement Vega Thus réussit à l’enfermer au plus profond d’une grotte où il sera condamné, empreint à une faim éternelle.

La mort de Karambalia, Mère de Lumière[modifier | modifier le code]

Peu après la naissance de Narang, Lukôs succomba à la folie. L’ascension de Narang, élément déclencheur, le fit succomber. Karambalia, de son immense gentillesse, tenta de le retenir. Alors qu’elle essayait de calmer le loup en furie, ce dernier lui asséna un violent coup de patte. Sa colère était telle qu’il trancha le corps de la déesse de ses énormes griffes. Pum, en deuil, décida de rendre hommage à son seul amour en envoyant ses restes dans le ciel, qu’elle partage maintenant avec sa fille, fruit de leur amour.

Le chatiment de Moskîth[modifier | modifier le code]

Moskîth, dieu des insectes, des abjections et de la lâcheté et frère de Lukôs et de Kosh, il fut toujours oublié et renié par ses pairs à cause de son physique ingrat. Petit, maigre, au nez crochu et aux yeux exorbités, il était le plus laid des dieux. Moskîth entretenait des liens forts avec son frère. Le jour de l’enfermement de Lukôs, il sentit la détresse de son frère et partit à sa poursuite. Le lien psychique qui le liait à la bête sanguinaire lui permit de traverser le dédale de grotte dans lequel il était enfermé. Lorsqu’il l’atteint enfin, Lukôs narra à son frère toute son histoire, lui transmettant par son verbe toute sa haine. Impuissant face au sort de son frère Moskîth repartit seul, jurant de venger son frère. Moskîth transforma ses défauts en sa plus grande force et mis en place sa vengeance. Il décida à alors de s’en prendre à Animae, déesse primordiale. Il attendit patiemment le jour où elle partit se reposer. Alors en position de faiblesse, il se glissa jusque dans ses quartiers et de son nez crochu, perça sa peau blanche et entreprit de se nourrir de son sang, espérant hériter des ses pouvoirs. Or la déesse, blessée, se réveilla. Infiniment plus puissante que son rejeton, elle le maîtrisa et le maudit. Son châtiment fut d’être transformé en un insecte hideux. Pour se racheter il devait remplir la marmite sacrée d’Animae du sang des êtres les plus purs afin de s’y plonger, une fois pleine et de se purger de ses péchés. La marmite d’Animae, était construite à son image, sa profondeur égale à ses pouvoirs et sa force infinie, on raconte qu’aujourd’hui encore Moskîth et ses fidèles travaillent encore à son pardon.

La création de l'Homme[modifier | modifier le code]

Après des années de création aux côtés de ses frères, Kosh, déesse des suidés, de l’abondance, de l’excès, du surnaturel, de la rage et du combat guerrier, affamée et guidée par sa gourmandise, se laissa tenter. Pour échapper à la vigilance des autres dieux, elle se transforma en mammifère au sabot fendu et descendit sur terre pour se repaître. Arrivée sur le continent, elle se jeta sur la première pitance qu’elle trouva. Alors qu’elle s’apprêtait à goûter ce qui lui était défendu, une goutte de sa salive tomba sur le fruit. Ses pouvoirs divins, concentrés dans cette goutte, lui insufflèrent la vie. Quand elle pela alors le fruit, elle ne découvrit pas de chair mais un couple enlacé qui s’anima sous ses yeux.

La guerre des Pommes[modifier | modifier le code]

Solan, Phanas et Cohnus, rejetés par leur père puisque différents, vivaient sur terre. Pum ne les considérant pas comme sa propre descendance, attisait en eux une haine jalousive. Les Oubliés, de leur nom, détestaient profondément leurs frères et soeurs qui, eux, avaient une place aux côtés de leur père. Alors que la plupart des Pommes, véritables héritiers de Pum, ignoraient, comme leur père, les enfants oubliés, seule Arianne était différente et éprouvait de la pitié pour ses frères et soeurs. Elle était la plus belle et la plus intelligente des Pommes, malgré les interdictions de son père, elle descendait souvent sur terre pour partager ses connaissances avec les Oubliés. Tous étaient à l’écoute d'Arianne et tous essayaient d’apprendre et de s’imprégner de tout ce qu’elle pouvait leur apporter. Seule Cohnus ne pouvait mettre sa jalousie de côté pour profiter de sa soeur. Elle disait toujours que les Oubliés se faisaient endormir par les belles paroles d’Arianne et qu’ils ne faisaient que renforcer leur soumission aux Pommes. Désespérée de voir ses vrais frères sombrer dans l'ignorance et l’admiration, Cohnus décida, seule, de préparer sa vengeance.

Alors qu’Arianne rendait visite aux Oubliés, elle ne trouva personne pour l'accueillir, rien qu’une vide clairière baignée de lumière où seul un robuste pin poussait. Arianne s’en approcha et, lorsqu’elle fut assez proche pour le toucher, la lumière se dissipa, le sol et le ciel prirent une teinte noire et les arbres qui entouraient la clairière se flétrirent et rétrécirent jusqu'à disparaître. Seule dans la nuit noire qui l’entourait, elle sentit le sol sous ses pieds s’agiter et, en quelques instants, elle se retrouva prisonnière d’une gigantesque et dense forêt de pins où elle fut condamnée à errer pendant l’éternité. Certains textes retrouvés dans les Landes racontent qu’Arianne, au fil des ans, se serait pétrifiée, se transformant peu à peu en buisson de ronces. On pense que cette forêt se trouvait en Espagne, là où se trouve aujourd’hui le parc Doñana, où des pèlerins viennent chaque année vénérer la Vierge del Rocio. Le soir même, les pommes de l’arbre d’Arianne disparurent et Pum su qu’il était arrivé quelque chose à sa fille. Pum, connaissant la haine que les Oubliés nourrissaient pour ses fils légitimes, il en déduisit qu’ils devaient être à l’origine du mal d’Arianne. Il ne fallut pas plus de temps à Pum et ses enfants pour partir à la recherche des Oubliés. Une fois trouvés, les Pommes leur déclarèrent la guerre, Solan et Phanas ne comprenaient pas la soudaine colère de Pum. Cependant, cette attaque surprise remis en cause la confiance que Solan et Phanas avaient pour leur père et ils combattirent vaillamment. Cohnus rejoignit la bataille, cachant la vérité à ses frères.

La guerre dura 23 jours durant lesquels plusieurs Pommes disparurent, faisant disparaître avec eux, leurs fruits de la surface de la terre, alors que les Oubliés résistaient aux assauts sans faiblir. Solan faisait preuve d’une force phénoménale mais bien qu’il se montrait fort et dur de l’extérieur, il en était autrement pour ses émotions intérieures, cette guerre entre les membres de sa famille l’attristait au plus haut point. Il ne voulait plus faire de victime et servait de bouclier entre les deux camps déchaînés. Jour et nuit il résista aux coups qui lui étaient portés, lui donnant au fil des jours de plus en plus de constitution. On pense que la pomme de terre a été utilisée en temps de guerre par les celtes pour nourrir les troupes de la puissance de Solan.

Phanas, qui avait un tempérament plutôt calme, prit parti de défendre son frère qui encaissait les coup au nom de tous.

Narang, qui observait la querelle de loin, en eut assez de voir sa famille déchirée souffrir, elle décida, le 22e jour, de descendre sur terre et de les aveugler de sa lumière, jusqu'à en blesser et tuer certains. La nuit de sa colère, elle se reposa, comme tous les jours, afin d’éclairer le monde le lendemain. Alors qu’elle se reposait, Moskîth s’approcha silencieusement d’elle afin de sucer son sang. En la piquant, il lui transmit involontairement ce qu’il avait vu dans la forêt de pin : le piège de Cohnus et Arianne perdue dans cette forêt sombre. Le matin suivant, quand Narang s’éveilla, persuadée d’avoir eu une vision dans son sommeil, elle expliqua à Solan et Phanas ce qu’elle vit dans son sommeil. A l’aube du 23e jour, après une longue discussion avec ses frères, Narang tua Cohnus, soutenue par les autres Oubliés, en la brûlant de sa beauté parfaite. Immolée, Cohnus explosa et de son corps dispersé à travers le monde naquirent des forêts de pins. Lors de la mort de Cohnus, la forêt qui emprisonnait Arianne disparut et Pum retrouva le corps de sa fille, étendue sur un lit de pommes de pin.

Pour que, plus jamais, cette histoire ne soit répétée, Pum accepta que les Oubliés le rejoignent parmis les Pommes. La mort de Cohnus ne fut vaine puisqu’elle avait obtenu son plus grand désir, faire accepter les Oubliés parmis les Pommes. C’est pourquoi aujourd’hui encore, la pomme de pin symbolise l’union entre le ciel et la terre.

La malédiction de Chicoria et la création des Saisons[modifier | modifier le code]

Chicoria, déesse des chicorées et de la frugalité, fille de Vega Thus et Faecus, s’était unie à Lactu, dieu des brassicacées, fils Vega Thus et Leghun et donna naissance à Intibvia, déesse des grands froids et protectrice du Grand Nord et son frère Crispuhn. Ce dernier avait hérité de son père, à la différence que tout ce que Lactu faisait mal, Crispuhn le faisait en mieux. Chicoria, sa mère ne put résister au charme de son fils grandissant et décida de trahir Lactu. Quand Lactu appris ce que sa bien aimée avait fait, ce dernier ne put lui pardonner, il l’avait déjà perdu une fois lors de son union avec Pum (durant laquelle elle engendra Solan), cette fois il ne pouvait se laisser trahir une deuxième fois sans rien faire. Il profita du lien qui l’unissait à son fils Crispuhn pour maudire tous les enfants que Chicoria engendrerait avec lui.

Ainsi les enfants de Crispuhn et Chicoria : Kharchu, Cavu, Rumu, Roju, descendant des brassicacées, Porro, Unio et Cipo, déesses des liliacées, naquirent tous avec les défauts que Lactu avait pu leur donner. Les dieux ne pouvaient être approchés à cause de leur odeur intempestive et les déesses étaient si laides qu’elles faisaient pleurer quiconque les regardait.

Chicoria, désemparée, alla chercher réconfort auprès de Narang qu’elle savait bienveillante. Quand cette dernière appris la nouvelle, ne pouvant supporter la laideur de ses enfants, elle tenta de lever la malédiction de la pauvre Chicoria. Mais le mal était déjà fait, elle ne pu qu'atténuer les effets de la malédiction des Enfants Maudits.

Bien décidée à aider Chicoria dans sa vengeance, Narang eut une idée. Elle proposa à Chicoria de créer, ensemble, une déesse qui régirait la vie de ses enfants par cycles, ce qui les rendrait uniques au moins quelques temps et leur rendrait une beauté ponctuelle. Chicoria voulait absolument tout faire pour ses enfants qu’elle chérissait tant, elle mit tout son pouvoir dans la création de la déesse. Tant et si bien que, Sathû hérita d’un pouvoir tel qu’elle fut capable de contrôler, non pas seulement les Enfants Maudits, mais bien toutes les plantes sur terre. Cependant, malgré la bonne volonté de Chicoria, Sathû n’était pas assez puissante pour être éternelle.

Lorsque Sathû utilise son pouvoir pour donner aux plantes leur plus belle forme, celle-ci s’affaiblit, se flétrit et finit par mourir. Pour pallier cela, lors de la mort de Sathû, Narang canalise son pouvoir afin de la faire renaître, plus jeune et plus belle. C’est ainsi que Sathû devint déesse des saisons et qu’elle fut désignée pour régir le cycle perpétuel de croissance des plantes.

Chaque printemps, Sathû naît et fait grandir et bourgeonner avec elle les plantes annuelles. En été, elle atteint son plus bel âge et les fruits se développent. Puis, en automne, elle se flétrit, perdant peu à peu de son pouvoir jusqu'à s’éteindre en hiver. Narang commence alors à canaliser son pouvoir, elle apparaît sous sa forme de soleil de moins en moins longtemps et diffuse moins de chaleur jusqu'à ce qu’elle ait accumulé assez de puissance pour faire renaître Sathû au printemps suivant.

La légende de Birbicarius, le Berger[modifier | modifier le code]

Vivus, après la création, avait pour habitude de descendre sur terre pour se mêler à ses créations. Un jour qu’il était sur terre, il s'aperçut qu’un jeune veau était en difficulté et n’arrivait pas à téter sa mère. Accroupi, il attrapa le pis de la vache. Alors qu’il s’apprêtait à faire couler le lait dans la bouche du veau, une goutte de lait vint se poser sur sa joue. En toute discrétion, il se permit d’y goûter. Intrigué, il en reprit une gorgée qu’il apprécia. Satisfait de cette dégustation, il décida d’envoyer sa dernière création Birbicarius afin de veiller sur les bovidés. Il le chargea de distribuer le surplus de lait de tous les bovidés dont il était chargé aux hommes dans le besoin. Vivus vouait une confiance aveugle en Birbicarius, cependant ce dernier était assez tête en l’air et préférait courir les femmes. Un jour qu’il aperçut une jeune femme dotée d’une beauté pure, il laissa son seau derrière lui, à l’abandon. Quand il revint quelque temps plus tard et trouva le lait qu’il avait laissé transformé en une pâte solide. Se laissa tenter, de cette découverte, il créa le fromage.

Calendrier religieux[modifier | modifier le code]

Calendrier Nutrituriste représentant le cycle annuel des saisons.

Selon une découverte sur le site archéologique de Famars, en 2011, les historiens ont pu affirmer que les fidèles nutrituristes disposaient d’un calendrier religieux qu’ils suivaient aveuglément. Chaque partie de l’année est représentée par un dieu, majeur ou régional, lié à la saison. Le calendrier annonçait les différents évènement majeurs de l’année (plantation, récoltes, productions, fêtes…). Le tout était régi par Sathû, déesse des saisons, fille de Chicoria et Narang. L’année se déroulait selon le cycle de vie de Sathû. Chaque année, à l’aube du printemps, elle renaît, grandit jusqu’au solstice d’été avant de se flétrir peu à peu jusqu’à son décès à la fin de l’automne, laissant la terre infertile pendant tout l’hiver.

Rites et coutumes[modifier | modifier le code]

Les fidèles nutrituristes avaient une conception du bien et du mal, du paradis et des enfers.

Tout au long de leur vie, les fidèles étaient accompagnés d’un bol sacré qui leur était offert à la naissance. Lors des évènements majeurs de leur vie (anniversaire, mariage, mystères et autres fêtes et rituels), les fidèles se nourrissaient de soupe, mélange de tous les aliments sacrés et image du chaos primordial.

Après la mort, les proches inhumaient le défunt accompagné de son bol et de différentes reliques. Selon les mythes, l’âme du défunt devait se présenter à Vega Thus et Animae qui s’emparaient du bol. De l’eau bouillante était versée dans le bol et le contenu était goûté, les dieux pouvaient ainsi se rendre compte de l’existence du défunt.

Selon la vie qu’un défunt a mené, soit il était envoyé au paradis, vivre une éternité d’abondance aux côtés des dieux, soit il était envoyés aux Enfers, où il sera condamné à bouillir pour l’éternité dans la Grande Marmite.

Les nutrituristes avaient plusieurs fêtes importantes tout au long de l’année :

le 21 juin : solstice d'été, les fidèles célébraient le jour de l’année où le soleil brillait le plus longtemps, jour où Narang a été portée au ciel par Animae.

le 20 mars : équinoxe du printemps, le 20 mars symbolise la renaissance de Sathû, premier jour du printemps, il symbolise la renaissance de la terre, l’éveil de la nature.

le 23 septembre : équinoxe d'automne, les populations se réunissaient pour fêter la fin des moissons et pour se préparer aux grands froids en festoyant avec différentes boissons alcoolisées et des festins préparés avec les récoltes de la fin de l’été.

le 21 décembre : solstice d'hiver, les fidèles se réunissaient lors d’un grand banquet, afin de se nourrir abondamment pour l’hiver puis autour d’un immense feu de joie où il brûlait une effigie de Sathû dans l’espoir de la voir renaître au printemps.

le premier jour des récoltes : chaque année, quand le temps des moissons est arrivé, les travailleurs des champs organisent différents événements pour rendre hommage à Vega Thus et Faecus, ainsi qu’aux différents dieux régionaux responsables de l’abondance des récoltes.

premiers jours d’ensemencement : au printemps, les populations passaient environ une semaine à célébrer Fruor et Pum, dieux de la fécondité et de l’abondance, grâce à différentes fêtes, prestations et offrandes afin d’assurer une bonne pousse et un meilleur rendement agricole.

Représentation graphique et point de vue d'artiste d'une prière Nutrituriste.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Fouille Archéologique », sur le site de Nicolas Chevalier (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]