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Utilisateur:Mohamed Achraf LAARAJ/Brouillon

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Kawtar Hafidi[modifier | modifier le code]

Kawtar Hafidi, née en 1973, ( en arabe: كوثر حفيظي) est une marocaine chercheuse, physicienne, et directrice de la division de la physique à l'Argonne

National Laboratory aux Etats-Unis depuis 2017, devenant la première femme dans l'histoire à occuper ce poste.[1]

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance, études, et carrière[modifier | modifier le code]

Kawtar Hafidi est un fruit de l’école marocaine. Après un baccalauréat en Sciences Maths au lycée Moulay Youssef , elle intègre l’Université Mohammed V de Rabat en optant pour la filière Maths/Physique[2]. Après avoir obtenu sa licence et un DEA, elle est partie en France en 1995 et elle a décroché son doctorat en 1999 de l'Université Paris-Sud (Paris XI) dans le domaine de l'énergie atomique, diplômé également du commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives. La même année, elle décide de se rendre aux Etats-Unis et intègre le laboratoire américain pour la recherche et le développement qui se situe au sein du Laboratoire national d’Argonne dans l’Illinois. Trois ans plus tard, elle y occupe le poste de physicienne adjointe, avant de se voir promue en 2006 au grade de physicienne à part entière. De plus, elle a servi en détachement auprès du département d’Energie à Germantown, dans l’Etat du Maryland en 2013 et 2014, avant de revenir au laboratoire Argonne cette fois en tant que chef scientifique adjointe durant les années 2015-2016.[3]

Mme Hafidi s'est concentrée sur l'étude de la structure des nucléons et des noyaux par rapport à leurs constituants de base, à savoir les quarks et les gluons, dans le cadre de la théorie des interactions fortes.

Enfant, Kawtar a été toujours fascinée par l’univers et par la question de savoir de quoi l’univers est-il constitué. La réponse, c’est qu’il est formé de particules qui sont les quarks et les gluons, lesquels constituent les protons et neutrons qui à leur tour constituent les noyaux et atomes ». C’est la raison pour laquelle elle choisit son domaine de prédilection : la physique nucléaire.

Poursuite des travaux et recherches[modifier | modifier le code]

Katar Hafidi a démontré ses aptitudes à forger de solides relations au sein de la communauté scientifique américaine. Elle a, en outre, réussi à établir des processus transparents sur les priorités scientifiques les plus importantes de l’Argonne, comme en témoigne Harry Weerts, co-directeur du laboratoire Argonne. « Kawtar est une chercheuse accomplie avec une grande passion pour la science. Elle apporte à ce rôle une vision forte pour l’avenir ». Et elle récolte d’ores et déjà les fruits de son travail et de son dévouement. Elle vient, en effet, d’être nommée fin janvier directrice de la Division de la physique, devenant la première femme de l’histoire de l’institution à occuper ce poste. Maman d’un garçon de 11 ans, Kawtar Hafidi compte sur son CV plus de 140 publications scientifiques. Elle a également pris part à plus de 40 congrès et conférences internationales dans des universités et des laboratoires (voir son CV) de par le monde. Sa contribution à la communauté de la physique lui a valu de nombreux prix et distinctions. [3]

De 2013 à 2014, elle a piloté une série de projets majeurs consacrés à la réalisation des missions scientifiques américaines au bureau de physique nucléaire du DOE.

Le laboratoire d'Argonne conduit la recherche scientifique de base et appliquée dans plusieurs disciplines scientifiques. La division de la physique d'Argonne comprend plus de 100 scientifiques, ingénieurs et personnels dédiés à relever les défis de la physique fondamentale des énergies basses et moyennes.[4]

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Durant son parcours, Kawtar Hafidi a récolté plusieurs prix, pour son travail de recherche scientifique mais aussi pour son engagement pour la cause féminine dans le domaine de la science. Elle est ainsi, entre autres, membre de l’American Physical Society et membre de l’Association des femmes dans la science. En 2010, elle obtient le prix du mentor exceptionnel du bureau des sciences du département américain de l’énergie. En 2011, c’est le prix Chicago Innovator de l’Association pour les femmes de la science. En 2012, elle ajoute à son blason le prix de pinnacle of Education de l’université de Chicago et d’Argonne. Et en 2014, elle obtient le Prix Argonne pour la diversité des femmes des sciences et de la technologie. Même avec cette carrière académique et professionnelle et ces distinctions, Kawtar n’oublie pas son pays. «La recherche scientifique devrait être mieux valorisée au Maroc et toutes les possibilités sont offertes dans ce domaine et les financements ne manquent pas. J’aurais aimé contribuer plus au développement de mon pays le Maroc, et apporter quelque chose à ces jeunes, qu’ils soient dans le domaine de la recherche scientifique ou l’innovation», conclut Kawtar Hafidi.[5]

compte sur son CV plus de 140 publications scientifiques. Elle a également pris part à plus de 40 congrès et conférences internationales dans des universités et des laboratoires (voir son CV) de par le monde. Sa contribution à la communauté de la physique lui a valu de nombreux prix et distinctions. [3]

  1. « La Marocaine Kawtar Hafidi nommée directrice de la division de la physique à l’Argonne National Laboratory », sur Libération (consulté le )
  2. « USA : La physicienne marocaine Kawtar Hafidi prend du galon », sur L'Economiste, (consulté le )
  3. a b et c (en) « Kawtar Hafidi, une marocaine d’exception en physique nucléaire », sur Etudiant.ma (consulté le )
  4. « La Marocaine Kawtar Hafidi nommée directrice de la division de la physique à l’Argonne National Laboratory », sur Libération (consulté le )
  5. « Kawtar Hafidi, la physicienne qui fait tomber les préjugés », sur L'Economiste, (consulté le )