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Utilisateur:Melabbaye/Brouillon

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Enfance et adolescence[modifier | modifier le code]

Mathias Matallah est né en Allemagne le 4 décembre 1960 d’un père français et d’une mère allemande. A 4 ans, il quitte l’Allemagne et part pour l’Algérie où il passera son enfance et son adolescence. Il effectue sa scolarité jusqu’au baccalauréat au Lycée français d’Alger, baccalauréat qu’il obtient en 1978.

Etudes supérieures et entrée dans la vie active[modifier | modifier le code]

Après deux années de classes préparatoires au Collège Stanislas de Paris, Mathias Matallah intègre l’HEC School of Management dont il sort diplômé en 1985. Dix ans plus tard, il passera un diplôme d’actuaire membre de l’Institut des Actuaires Français pour compléter sa formation.

En 1985, il entre dans la vie professionnelle et passe deux ans dans un cabinet d’audit du groupe Artur Andersen. Il passe ensuite deux autres années dans le cabinet de conseil Peat Marwick avant devenir à 29 ans Directeur général de la filiale française de la compagnie allemande DKV, premier assureur santé européen. Les trois années qu’il passe à ce poste seront déterminantes dans la suite de sa carrière.

En 1992, il est recruté par le cabinet de courtage d’assurance Gras Savoye, premier courtier en France, en tant que membre du comité exécutif en charge de la santé, de la prévoyance et de la retraite. Il y passe cinq années pendant lesquelles il développe son expertise en assurance santé.

Les années jalma[modifier | modifier le code]

En 1997, il crée le cabinet de conseil jalma, spécialisé en assurance santé. L’objet de ce cabinet est de concevoir et de diffuser les innovations dans ce domaine d’activité et de promouvoir un service aux assurés plus performant et plus économique.

Les débuts au service des assureurs santé (1998-2005)[modifier | modifier le code]

De 1998 à 2005, jalma offre ses services exclusivement à une clientèle d’assureurs santé privés, mutualistes et paritaires. L’offre de services, initialement centrée sur la création de réseaux de soins dans les domaines des remboursements de prestations optiques et dentaires, s’élargit progressivement à l’ensemble des grands projets de développement de cette clientèle historique.

La migration de l'assurance santé vers la santé (2005-2008)[modifier | modifier le code]

A partir de 2005, l’activité s’élargit progressivement à la santé en général avec l'extension des prestations de conseil à l’Assurance maladie et aux principales chaînes d’optique. jalma développe une forte culture d’entreprise et devient en quelques années l’acteur dominant du conseil dans le domaine de la santé.

Les ingrédients du succès sont un recrutement sélectif qui permet d’attirer les jeunes talents, une formation exclusivement interne des recrues et une communication active, centrée autour du Panorama de l’Assurance Santé[1], ouvrage annuel de référence qui fait le point sur les innovations et évolutions du secteur et son articulation avec les acteurs de santé en général

L'apogée (2008-2012)[modifier | modifier le code]

La crise de l’Assurance maladie et la grippe H1N1 marquent un tournant décisif de l’activité de jalma vers l’économie de la santé et l’épidémiologie. Mathias Matallah complète sa formation en santé publique à l’Université d’Harvard et devient un spécialiste des préoccupations de santé des Français et de la gestion des pandémies.

En 2009, lors de la grippe H1N1, il intervient très fréquemment dans les médias de la presse écrite et du téléradio pour exprimer un point de vue très critique de la gestion de la pandémie[2] par le gouvernement, qui s'avérera minime comme il l’avait prédit. Il sera auditionné en 2010 par la Commission d’enquête du Sénat pour présenter son point de vue[3].

Toujours en 2009, il publie, en partenariat avec l'institut de sondages BVA, une enquête sur les préoccupations de santé des Français complétée par une étude interne à jalma qui montre que leurs dépenses de santé, après intervention de la Sécurité sociale et des mutuelles, avaient augmenté de 50% en 8 ans. Cette étude fera l’objet d’une énorme couverture médiatique, dont le point d’orgue sera une fracassante Une du quotidien Le Monde[4]. Aucun acteur du conseil n’avait jamais eu une couverture médiatique de cette ampleur et ce tour de force ne sera jamais égalé.

A partir de ce moment-là, Mathias Matallah devient un intervenant de référence pour tout ce qui concerne l'économie de la santé[5]. En 2011, il crée le Baromètre Jalma des Préoccupations de Santé des Français, qui mesure les délais d’attente pour une consultation de spécialiste sur le territoire français. Cette première version, réalisée en partenariat avec l’institut de sondage IFOP et avec la couverture médiatique du Journal du Dimanche (JDD)[6], montre que le délai moyen était de 44 jours[7], avec un pic à 103 jours pour les ophtalmologues. Cette enquête sera mise à jour avec l’IFOP en 2012[8], 2014[9] et 2017[10]. Pendant cette période, les délais d’attente passeront à 61 jours. Il est également le co-fondateur d’un comparateur d’achat d’équipements optiques, seneque.io[11], qu’il cèdera en 2017.

En septembre 2012, jalma se scinde en deux après le départ d’une associée fondatrice et l’activité de conseil décline progressivement avant d’être cédée en 2017 également à un groupe de salariés.

Les années Medicine4i[modifier | modifier le code]

En 2012, Mathias Matallah crée la société de services et de logiciels en santé Smartsanté, qui deviendra Medicine4i en 2019.

Cette société est dédiée au dépistage et au suivi des risques cardiovasculaires : diabète 2, hypertension artérielle, cholestérol, obésité et tabac. Elle développe son activité en intégrant son dispositif médical logiciel Cardiosens dans les contrats d’assurance santé et prévoyance des grandes entreprises[12]. Elle assure rapidement 300.000 salariés mais ne parvient pas à dépasser ce plafond relativement décevant compte tenu du caractère trop innovant et en avance de phase de sa solution Cardiosens.

Smartsanté devenue Medicine4i, sous l’impulsion de Mathias Matallah, devient rapidement un pionnier de la protection des données de santé des Français. Ce positionnement suscite paradoxalement un rejet de la part de la clientèle historique d’assureurs santé, très en retard sur le sujet.

À partir de 2019, Mathias Matallah renoue avec l’économie de santé en se focalisant sur la qualité des soins[13],[14]. Il montre dans son Baromètre de 2019, réalisé en partenariat avec l’institut Harris, que les délais d’attente pour les consultations de spécialistes sont passés à 68 jours, soit une augmentation de plus de 50% en 8 ans. Son apport dépasse désormais largement ce prisme, qu’il estime trop réducteur. Il montre notamment que seul un Français sur trois reçoit de son médecin traitant des informations sur les traitements qui lui sont prescrits. La conséquence la plus immédiate est que 25% des malades ne prennent jamais leurs traitements et 25 autres % de façon occasionnelle seulement. Mathias Matallah s’inscrit ainsi en faux en ce qui concerne les affirmations de beaucoup de polémistes sur l’inefficacité de beaucoup de médicaments. Il explique en effet avec beaucoup de bon sens qu’un traitement peut difficilement être efficace quand il n’est pas suivi.

Pour pallier cette énorme carence de la médecine de ville, Mathias Matallah crée le site d’évaluation des médecins par leurs patients, MediEval4i[15], qui deviendra ensuite EvalDoc, malgré la levée de boucliers médiatiques. EvalDoc deviendra une immense success story, avec 1,5 million d’utilisateurs en octobre 2023 sans le moindre investissement publicitaire et avec pour seul outil de marketing une optimisation du référencement naturel par Google.

Mathias Matallah et Medicine4i montrent dans le baromètre 2019 que la dégradation de la qualité des soins touchait de manière inégalitaire la société française[16],[17].

En parallèle, le Covid touche le monde entier dès 2019 et devient le sujet central de toutes les discussions. Mathias Matallah réalise avec Yougov, institut de sondage installé Outre-Manche, le plus grand sondage jamais réalisé sur les préoccupations des Français et des Britanniques face au Covid. Il montrera que la peur est très présente, qu’elle le restera même un an après le début de la pandémie[18], et que le risque de développer une forme grave est très largement surestimé même chez les personnes qui ne présentent pas de risque. Il s’interrogera également sur les problématiques soulevées par le télétravail et son évolution à la fin du confinement[19],[20].

Toutes ces prises de positions, notamment celles concernant les données de santé, suscitent une franche hostilité des pouvoirs publics et des assureurs santé, ce qui contraint Mathias Matallah à placer l’ensemble des sociétés qu’il détient encore en liquidation judiciaire en octobre 2023.

Après octobre 2023[modifier | modifier le code]

Après la déconfiture de ses sociétés françaises, Mathias Matallah prend le parti de créer dès novembre 2023, en association avec le parodontiste de renom Jean-Marc Dersot, la société GlobalHealth4i, dédiée à la prise en charge du triptyque nutrition-santé buccodentaire-santé générale. L’idée est de promouvoir à l’échelle internationale une médecine des 4i, Intelligente, Interactive, Intégrative et Individualisée. Les associés comptent s’appuyer sur un puissant réseau de partenaires, en cours de création, pour diffuser leurs concepts le plus largement possible.

Vie Privée[modifier | modifier le code]

Mathias Matallah est divorcé et père de deux enfants de 32 et 31 ans.

Les publications[modifier | modifier le code]

Mathias Matallah a, dans le cadre de jalma, publié 15 Panoramas de l’Assurance Santé.

En 2008, il a publié, aux éditions Editea Si nous ne faisons rien, nous ne pourrons plus nous soigner demain[21], ouvrage dans lequel il donne sa vision de la santé du futur.

En 2016, il a publié une suite à ce premier essai, 25 recettes pour rester très longtemps en bonne santé[22], dans lequel il donne un ensemble de recommandations de mode de vie (nutrition, jeûne, activité physique, sommeil) pour augmenter considérablement son estime de vie en bonne santé. Une version largement actualisée de cet essai sera disponible pour les fêtes de fin d’année.

Dans un tout autre domaine, l’évolution du rôle des femmes dans la société, Mathias Matallah va publier au premier trimestre 2024 Le retour de la femme dans l’histoire, dans lequel il montre le rôle fondateur qu’a joué ce retour dans la naissance de la civilisation de l’information dans laquelle nous vivons.

  1. Le Panorama de l’Assurance santé cité comme ouvrage de référence par l’Irdes, Quoi de neuf doc ? Mars avril 2005 https://www.irdes.fr/Publications/Qnd/qdn0304_05.pdf
  2. « Mathias Matallah : "Le gouvernement a relancé la psychose de la grippe A" », sur Les Echos, (consulté le )
  3. « La grippe A (H1N1)v : Retours sur « la première pandémie du XXIe siècle » (annexes) », sur Sénat, (consulté le )
  4. « Le coût de la santé s'envole dans le budget des ménages », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Cairn, Les Tribunes de la santé 2009/3 n°24, Quel avenir pour la mutualisation en assurance santé [1]
  6. Le JDD, 13 novembre 2011 – enquête sur les délais d’attente pour une consultation de spécialiste – le cas des ophtalmologues [2]
  7. « Santé : les délais d’attente s’allongent », sur Europe 1, (consulté le )
  8. « Les délais d'attente chez les médecins sont en forte hausse », sur Le Figaro, (consulté le )
  9. « Médecins : les délais s'allongent encore pour les consultations », sur Les Echos, (consulté le )
  10. « Nette dégradation de l’accès aux soins en France », sur Les Echos, (consulté le )
  11. « Lunettes: "En créant de la transparence sur ce marché, on peut faire baisser les prix", Mathias Matallah – 28/11 - Vidéo Dailymotion », sur Dailymotion, (consulté le )
  12. « Une appli pour gérer son risque cardiovasculaire », sur www.rtl.fr, (consulté le )
  13. « « Cette crise des urgences est d’abord une crise de la médecine de ville » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « Urgences: Agnès Buzyn promet 750 millions d'euros - 09/09 » (consulté le )
  15. « Des inégalités sociales criantes dans l'accès aux soins », sur Franceinfo, (consulté le )
  16. « Délais de rendez-vous, prise en charge médicale… l’inégalité de l’accès aux soins est géographique mais aussi sociale », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. « Santé : près de 4 femmes sur 10 n’ont pas consulté de gynécologue depuis 3 ans », sur France 3 Centre-Val de Loire, (consulté le )
  18. « EXCLUSIF. Coronavirus : un Français sur deux a toujours peur pour sa santé », sur lejdd.fr, (consulté le )
  19. « EXCLUSIF - Le télétravail a beaucoup reculé malgré la persistance du coronavirus », sur Les Echos, (consulté le )
  20. « Le télétravail concerne déjà deux fois moins de salariés que pendant le confinement », sur BFM BUSINESS (consulté le )
  21. « Si nous ne faisons rien, nous ne pourrons plus nous soigner demain ! - broché - Mathias Matallah - Achat Livre | fnac », sur www.fnac.com (consulté le )
  22. Mathias Matallah, 25 recettes pour bien vivre pendant très longtemps, AFNIL, (ISBN 978-2-9560906-1-8, lire en ligne)