Utilisateur:Maswaku/Brouillon
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L'université de Kinshasa, la première de toutes les université du pays, possède une bibliothèque universitaire centrale et dix facultés qui possèdent chacune une bibliothèque facultaire. Elle avait une école de bibliothéconomie devenue aujourd'hui département des sciences et Techniques Documentaires au sein de la Faculté des lettres et sciences humaines qui forment les bibliothécaires jusqu'en licence(cinq ans après le bac) et actuellement ce département a commencé un cycle de DEA qui amènera les apprenants au doctorat. Dans un pays où la bibliothéconomie est dans ses débuts, l'université de Kinshasa a un très grand rôle à jouer dans la formation de ces spécialistes de la culture que sont les bibliothécaires, archivistes, éditeurs et libraires, grands acteurs de la culture à travers le livre, de sa création à sa diffusion. Car un peuple qui ne sait pas lire est voué au sous-développement et ne peut prétendre évoluer quand il est incapable de savoir tout ce qu'il peut et doit faire pour se développer. Dans un pays où l'oralité se perpétue grâce à l'audio-visuel et à l'insuffisance des maisons de culture (bibliothèques publiques, musés, librairies presque inexistants, les maisons d'éditions sont presque tous privées, même la presse universitaire est inexistante. Chaque auteur se constituant souvent en éditeur sans respect des normes dans les publications d'ouvrages, on trouve encore aujourd'hui plusieurs ouvrages publiés sans numéro ISBN, sans lieu d'édition. On trouve encore la plupart des maisons de culture (bibliothèques, même universitaires, musés, archives...), animés par des non-spécialistes qui, par manque de formation adéquate ignorent souvent l'importance des documents ou articles d'art qu'ils gèrent. Pour pouvoir remédier à cette situation, l'université de Kinshasa doit jouer un rôle capital à travers son département des sciences et techniques documentaires en organisant des recyclages pour tous ceux qui sont formés sur le tas et des formations continues pour ceux qui ont des diplômes dans ces domaines. Elle doit utiliser son rôle de présidence des institutions d'enseignement supérieur et universitaire dans la ville de Kinshasa pour informer les autres institutions de l'existence de ce département et du rôle que les spécialistes du livre qui y sont formés doivent jouer dans la modernisation de ces institutions du savoir. Aussi, aider les autorités de l'Etat à prendre des mesures d'accompagnement pour que désormais ne soient engagés dans ces institutions que les personnes ayant le profil adéquat pour avoir été formé pour la gestion de ces entités du savoir. On mettra ainsi fin à l'amateurisme dans la gestion des bibliothèques, musées, librairies et maisons d'édition et l'université de Kinshasa en profitera pour faire connaître ce nouveau département qui constitue la base du rayonnement de la culture congolaise.