Utilisateur:Marc cornic/Brouillon

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Jaime Ocampo Rangel naît à Cali en Colombie en 1970 ; il y reste jusqu’à son adolescence qu’il passe à New York. Après des études secondaires en Espagne, il entre à La Sorbonne à Paris en cursus de communication avec une spécialisation en marketing et audiovisuel. Après l’obtention de son diplôme, il installe, dans un local de 1000 m2, un studio photographique auquel il associe une agence de publicité. Il y développe de nombreux projets et réalise de grands évènements parisiens telle sa première campagne photographique sur Les plus belles robes du cinéma à la Cinémathèque Française au Pavillon des Arts.

En 2002, il crée le premier centre commercial online de la photographie en France levillagephoto.com C’est à cette époque qu’il entreprend un long voyage à la voile en solitaire. Vont suivre chaque année des calendriers pour le groupe VALEO, dans lesquels il détourne les accessoires VALEO de leur fonction utilitaire première en les mettant en scène sous l’angle original de la mode et de la beauté. Ils se retrouvent ainsi intégrés à d’élégantes robes haute couture ou participent avec splendeur, sous forme de bijoux ou d’accessoires sophistiqués, aux atours féminins.

Jaime Ocampo Rangel réalise également des catalogues de mode, des publicités pour les laboratoires de maquillage Jean d’Estrées et pour la multinationale Danisco. Il expose ses photos à New York, en Colombie et à Paris. Sa réalisation la plus engagée, « Memory of Colors », est une œuvre photographique résultant d’un voyage à travers le monde des couleurs et des trésors culturels (Soixante-dix tribus, plus de deux mille portraits, dix années de périple), révélant à la planète les groupes ethniques menacés par la mondialisation, à travers la création d'un arc-en-ciel représentant fidèlement l'image de l'humanité. La beauté unique de chaque groupe est illustrée par le biais de la couleur qui la caractérise.

Amoureux de la nature, Jaime Ocampo Rangel s’efforce de capter puis d’insuffler dans ses images la sensualité, l’harmonie, l’énergie, la couleur de l’univers, c’est pourquoi il accomplit des voyages photographiques qui privilégient autant la recherche d’images oniriques, que le partage d’expériences existentielles et spirituelles infinies. Soucieux des nombreuses dégradations écologiques dont la planète est victime, il part à la recherche d’un lieu plus authentique, où la nourriture serait complètement biologique et l’eau pure, et où l’air serait respirable. Son voyage l’amène aux portes de l’Amazonie. En juillet 2015, il y découvre une île de 300 hectares entourée de sable blanc, nichée au cœur d’une réserve. Il réussit à convaincre les administrateurs de la réserve de lui laisser y réaliser son projet : Foresta Paradiso. Une coopérative « développement durable » dont l’objectif est de produire de la médecine naturelle et de sauvegarder l’héritage en danger des Indiens, qui ont su comprendre et respecter la nature. Il cherche entre autre la meilleure façon de partager l’eau pure qui jaillit de profondeurs d’une nappe phréatique située au dessous de l’amazone. Une autre rivière sous la plus grande rivière du monde. Son objectif est d’envoyer de l’eau à des enfants qui en ont besoin. Selon l’UNICEF, plus de deux millions d’enfants meurent chaque année à cause de problème liés à l’eau. Près de la moitié de la population mondiale n’a pas accès à l’eau potable. Le manque d'eau est la première cause de mortalité dans le monde. La médecine naturelle sera vendue à prix coûtant en Amérique Latine, en Inde, et dans d’autres pays, à des familles qui ne peuvent pas payer vitamines et médecine.