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Utilisateur:Lupicin/Brouillon

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Jérôme Bourbon (né en 1972) est un journaliste de droite nationale, catholique de Tradition, marié et père de famille. Il est depuis 2010 le directeur de l’hebdomadaire Rivarol et de la revue mensuelle Ecrits de Paris. Après des études de lettres, il collabore à partir de 1999 au journal Rivarol et à Ecrits de Paris comme pigiste. En 2001, il devient membre du conseil de rédaction puis en 2007 rédacteur en chef adjoint de Rivarol et en 2008 rédacteur en chef d'Ecrits de Paris. Puis il succède en 2010 à Camille Galic à la tête du journal et de la revue.

En janvier 2005, une interview de Jean-Marie Le Pen par Jérôme Bourbon suscite un tollé médiatique en raison des propos qu’y tient le président du Front National sur l’occupation allemande en France qui n’aurait pas été « particulièrement inhumaine ».[1] Le 19 juin 2013, Jean-Marie Le Pen, Camille Galic (en tant que directeur de la publication) et Jérôme Bourbon sont définitivement condamnés pour contestation de crimes contre l’humanité, respectivement à 10 000, 5 000 et 2 000 euros d’amende.

Sous la direction de Jérôme Bourbon, dès l’ouverture de la succession à la tête du FN, le journal cesse de soutenir ce parti à cause de divergences avec la ligne politique de Marine Le Pen. Dans une interview du 15 octobre 2010 au site e-deo, Jérôme Bourbon déclare : « Je ne peux pas en conscience rester neutre entre une gourgandine sans foi ni loi, sans doctrine, sans idéal, sans colonne vertébrale, pur produit des media, qui a multiplié les purges depuis des années et dont l’entourage n’est composé que d’arrivistes sans scrupules, de juifs patentés et d’invertis notoires et [Bruno Gollnisch]. » [2]Cette saillie lui vaut de figurer dans le Petit dictionnaire des injures politiques (sous la direction de Bruno Fuligni, ed. L’Editeur, 2011).[3] Marine Le Pen l’attaque en justice pour injure publique et diffamation. Il est condamné à 800 euros d’amendes et 3000 euros de dommages et intérêts. Jean-Marie Le Pen le qualifie à l’occasion de cette affaire de « taliban hystérique ».[4]