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Utilisateur:Lrg25/Brouillon

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Effectivement, elle n’était plus adaptée aux besoins des fidèles en raison de la colonisation massive vers le nord, due à la création de l’Industrie Rolland[1]. Les plans sont assignés à l’architecte montréalais Casimir Saint-Jean pour la construction de la cathédrale qui sera de style romano-byzantin[2]. Le 22 janvier 1900, le curé Lafortune célèbre une première cérémonie liturgique dans cette église[3]. Les 401 bancs ont été vendus au prix moyen de 9$ chacun, donc la fabrique a réalisé un profit de 4000$[4].

D’importants travaux sont entrepris de 1923 à 1925, car l’église présente des signes d’usures perçus comme dangereux[2]. En effet, il y a un manque de ventilation dans les combies et certaines pièces de la charpente sont endommagées[2]. C’est Joseph-Égide-Césaire Daoust qui a dessiné les nouveaux plans de ce lieu de culte, qui ont ensuite été mis en œuvre par Charles Larin[5]. Ces travaux de rénovations changent de façon considérable l’intérieur et l’extérieur de l’église. Elle témoigne de l’influence de l’architecture éclectique au tournant du 19e jusqu’à la fin du 20e siècle[5]. En ce qui concerne la façade, un toit est bâti au-dessus de l’entrée principale, la coupole extérieure est retirée et trois clochers de style Art déco sont installés[1]. À l’intérieur, la voûte est abaissée de plusieurs pieds, la rosace est modifiée, des verrières sont ajoutées, le revêtement du plancher est remplacé par du terrazo et les murs sont refaits puis peints en blanc et or[1]. La restauration de l’église entraîne une dette importante qui va être contestée par les paroissiens[2]. Le curé Brosseau, instigateur de ce projet de rénovation, arrive à rembourser une partie de la dette avec le drame de La Passion, une pièce de théâtre qui fut présentée de 1925 à 1928[3]. À l’époque, l’Église assurait son financement avec la dîme, chaque paroissien avait l’obligation de verser 10% de son salaire à l’église. Et il y avait les dons, les membres de l’église pouvaient faire des donations lors des cérémonies liturgiques.

La cathédrale constitue un point de repère pour les catholiques de Saint-Jérôme. C’est un endroit pour se ressourcer, aller écouter la messe, admirer les 14 vitraux dans la nef et les 21 groupes de trois verrières dans la voûte[3]. Ce lieu de culte de tradition catholique est utilisé pour des célébrations spéciales et des cérémonies liturgiques.

Au Canada[modifier | modifier le code]

Au Québec[modifier | modifier le code]

Origine et histoire de l'aide financière[modifier | modifier le code]

La province de Québec possède la politique familiale la plus généreuse du Canada, elle est donc souvent comparée à celle des pays nordiques[6]. En avril 1967, le gouvernement du Québec met en place son propre programme d’allocations familiales afin de soutenir financièrement les parents responsables des soins et de l’éducation d’un enfant de moins de 16 ans qui fréquente l’école[7]. Depuis 1974, l’État élargit son programme d’aide financière à tous les enfants de moins de 18 ans[8]. En 1987, le gouvernement instaure une politique nataliste qui comprend trois allocations universelles dont l’allocation à la naissance et l’allocation pour jeune enfant[9]. La troisième allocation se nomme l’allocation familiale. Elle a subi un changement majeur dans lequel l’état cesse de récupérer par l’intermédiaire des impôts le montant versée aux familles à revenu plus élevé[9]. En 1997, l’État remplace ces trois mesures d’aide financière par l’Allocation unifiée qui n’est pas accordée à toutes les familles québécoises[9]. Son montant varie selon le nombre de parents et d’enfants ainsi que le revenu familial[9]. L’objectif étant de venir en aide davantage aux familles à faible revenu. En 2005, l’universalité de l’allocation famille est rétablie grâce à la mise en place du programme de Soutien aux enfants[9]. Elle vient remplacer plusieurs allocations et le crédit d’impôts antérieur[9]. Puis en 2019, le Soutien aux enfants est remplacé par l’Allocation famille, qui est le programme en place jusqu’à ce jour[10].

Situation actuelle de l'Allocation famille[modifier | modifier le code]

Au Québec, l’Allocation famille est distribuée par Retraite Québec[10]. Près de 900 000 familles québécoises bénéficient de cette allocation universelle[10]. Depuis, 2005, cette aide financière est redevenue accessible à toutes les familles éligibles qui ont à charge un enfant de moins de 18 ans[8]. L’objectif est d’apporter du soutien aux familles québécoises ainsi que de réduire la pauvreté infantile[11]. Pour être admissible à cette aide financière, un des deux parents doit habiter au Québec avec l’enfant ainsi qu’assumer la responsabilité des soins et de l’éducation de celui-ci[10]. De plus, les parents doivent remplir un des critères suivants : être citoyen canadien, être résident permanent et être résident temporaire depuis plus de 18 mois[10]. En 2023, les parents ont la possibilité de bénéficier d’un montant minimal de 1107$ pour chaque enfant[10]. Cependant, le montant d’aide financière et de crédit d’impôt est ajusté chaque année en tenant compte du revenu familial, de la situation conjugale, du nombre d’enfants en garde partagée et du nombre d’enfants de moins de 18 ans qui habitent avec le parent[10]. Ce programme social permet de soutenir financièrement les familles en leur octroyant des suppléments pour le matériel scolaire lorsqu’ils ont des enfants entre 4 et 16 ans et des suppléments lorsqu’ils ont des enfants en situation d’handicap[10]. Plus précisément, les familles avec des enfants plus gravement handicapées reçoivent une allocation plus généreuse, puisqu’il y a deux paliers différents de montant, selon la gravité de leur handicap[10].


Références:

  1. a b et c « Lieuxpatrimoniaux.ca - HistoricPlaces.ca », sur www.historicplaces.ca (consulté le )
  2. a b c et d Germain Beauchamp, Patrimoine religieux du diocèse de Saint-Jérôme, Québec, Les Éditions GID, , 271 p. (ISBN 9782896341245), p. 24
  3. a b et c Serge Laurin, Histoire de Saint-Jérôme, Les Éditions GID, , 512 p. (ISBN 9782896340439), p. 285
  4. Jean-Pierre Boudreau, Suzanne Marcotte, Saint-Jérôme un air fier et hardi, Québec, Les Éditions GID, , 205 p. (ISBN 9782922668643), p. 108
  5. a et b « Cathédrale de Saint-Jérôme »,
  6. Guy Fréchet, « Luc Godbout et Suzie St-Cerny (dirs), Le Québec, un paradis pour les familles ? Regards sur la famille et la fiscalité, Les Presses de l’Université Laval, octobre 2008, 280 p. », Recherches sociographiques, vol. 50, no 2,‎ , p. 407 (ISSN 0034-1282 et 1705-6225, DOI 10.7202/038056ar, lire en ligne, consulté le )
  7. Denyse Baillargeon, « Les politiques familiales au Québec. Une perspective historique », I. Contexte sociétal et développement des interventions publiques concernant la famille, no 36,‎ , p. 21–32 (ISSN 1703-9665 et 1204-3206, DOI 10.7202/005052ar, lire en ligne, consulté le )
  8. a et b Sophie Mathieu et Diane-Gabrielle Tremblay, « Évolution et transformation de la politique familiale québécoise depuis 1997 », Enfances, Familles, Générations, no 35,‎ (ISSN 1708-6310, DOI 10.7202/1077682ar, lire en ligne, consulté le )
  9. a b c d e et f Renée B. Dandurand, « La politique québécoise Les enfants au cœur de nos choix : Un pari audacieux néanmoins gagnant », Enfances, Familles, Générations, no 35,‎ (ISSN 1708-6310, DOI 10.7202/1077678ar, lire en ligne, consulté le )
  10. a b c d e f g h et i Retraite Québec, « Retraite Québec - Épisode 4 : L’Allocation famille », sur Retraite Québec (consulté le )
  11. Brouillette, Justine, L'impact des politiques sociales familiales du Québec et du Canada sur les écarts de bien-être mesurés par la consommation, (OCLC 934810175, lire en ligne)