Jean Baptiste Veyre

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean-Baptiste Veyre
Biographie
Naissance

Aurillac (Cantal)
Décès
Nationalité
Activité
Écrivain, poète, instituteur
Père
Guillaume Veyre
Mère
Jeanne Martin
Autres informations
Mouvement
Félibrige

Jean Baptiste Veyre est un poète ouvrier en occitan aurillacois né le à Aurillac et mort le à Saint-Simon (Cantal).

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean Baptiste Veyre est né le 14 ventôse An VII () à Aurillac[2]. Son père Guillaume Veyre était sabotier à Aurillac et sa mère Jeanne Martin, ménagère.

Jean Baptiste Veyre épouse Suzanne Catherine Lacoste.

Il est instituteur à Vic sur Cère et à Saint-Simon (Cantal).

Il meurt le à Saint-Simon à l'âge de 78 ans.

Il doit sa popularité en Auvergne et plus particulièrement dans le Cantal à un recueil de poésie patoise en occitan qui est paru en mai 1860, Les Piaoulats d’un reïpetit, édité par l'imprimerie de L. Bonnet-Picut à Aurillac[3].

Il y adresse des vers à Jasmin poète occitan né et mort à Agen, à Louis-Napoléon Bonaparte et à la Sainte Vierge[4].

Il est l'un des représentants des poètes populaires et ouvriers de la fin du XIXe siècle et l'expression et le témoignage d'une culture populaire en langue auvergnate, dialecte aurillacois occitan[5].

Arsène Vermenouze le considérait comme le premier félibre auvergnat[6] : « il est notre précurseur à tous... et le créateur du Félibrige dans le Cantal. »

Couverture du recueil de poésie

Hommages[modifier | modifier le code]

À Saint-Simon[modifier | modifier le code]

À Saint Simon, plusieurs témoignages marquent toujours sa présence.

Une fontaine monument située place de la Pradelle, route du Puy Mary, élevée par souscription publique et inaugurée vers 1908[7], lui rend hommage.

Sur une maison située à la Pradelle, route du Puy Mary, un quatrain utilisé comme enseigne de café restaurant fin du XIXe siècle et début du XXe . Il fut composé par ses soins pour payer ses dettes de boisson dans cet établissement.

Sa maison proche de la mairie de Saint Simon porte une plaque posée en 1922 qui lui rend hommage au nom de l'École Auvergnate .

Maison JB Veyre - Saint Simon.

À Aurillac[modifier | modifier le code]

Plaque de rue - Aurillac.

Le 3 juin 1921, la municipalité d’Aurillac a donné son nom à une avenue de la ville.

Une école porte également son nom à Aurillac (Cantal).

Références[modifier | modifier le code]

  • Edmond Thomas, Voix d'en bas. La poésie ouvrière du XIXe siècle, La Découverte, 1979[4].
  • Robert Sabatier, Histoire de la poésie française. Poésie du XIXe siècle, volume 2, Albin Michel, 1977[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Acte de décès (avec âge et lieu de naissance) à Saint-Simon, vue 243/295 », sur Archives Cantal (consulté le ).
  2. « Acte de Naissance à Aurillac page 217/318 », sur Archives Cantal (consulté le ).
  3. (oc) Jean Baptiste Veyre, Lés Piaoulats d'un reïpetit, Aurillac, imprimerie de L. Bonnet-Picut, , 136 p. (EAN 2000069209473).
  4. a et b Edmond Thomas, Voix d'en bas: La poésie ouvrière du XIXe siècle, La Découverte (réédition numérique FeniXX), (ISBN 978-2-348-00787-3, lire en ligne).
  5. a et b Sabatier, Robert, 1923-2012, La poésie du XIXe siècle (ISBN 2-226-00426-2, 978-2-226-00426-0 et 2-226-00427-0, OCLC 4089165, lire en ligne).
  6. Jean Mazière, « Arsène Vermenouze (1850-1910) et la Haute-Auvergne de son temps.... Tome 1 », (consulté le ).
  7. « Le Mois littéraire et pittoresque », sur BNF Gallica.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]