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René Favareille
Illustration.
René Favareille après 1919
Fonctions
Auditeur au Conseil d'État

(6 ans et 3 mois)
Commissaire chef du cabinet du Président du Sénat
Conseiller de Préfecture de la Seine

(5 mois et 20 jours)
Maître des requêtes au Conseil d'État

(9 ans)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Cherval
Date de décès (à 58 ans)
Lieu de décès Paris
Sépulture Cimetière du Montparnasse
Nationalité Française
Père Pierre Favareille
Mère Marie Antoinette Suzane Joussen
Conjoint Blanche Dablin
Enfants Pierre Favareille
Religion Catholicisme

Signature de René Favareille

Martial Pierre Albert dit René Favareille, né à Cherval le 5 octobre 1869 et mort à Paris le 11 décembre 1927, est un juriste et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il commence ses études secondaires au collège Saint-Joseph de Sarlat, puis à l'institution Saint-Joseph de Paris (1881-1887). Il effectue son service militaire au 11ᵉ Régiment d'Infanterie du 3 septembre 1887 au 14 novembre 1888[1]. Après un baccalauréat avec mention bien, il est licencié en droit, lauréat de la faculté de Bordeaux et diplômé de l'École libre des sciences politiques. Après avoir remporté le concours du Conseil d'Etat, il est nommé auditeur de 2e classe au Conseil d'Etat le 1er janvier 1894[2]. Il est commissaire contrôleur des Sociétés d'assurances lorsqu'il se marie le 21 avril 1900 à Blanche Dablin, fille d'un riche collectionneur parisien[3]. Il devient le secrétaire d'Antonin Dubost puis chef de cabinet du Président du Sénat de 1906 à 1920[4]. Suite au départ de Raoul Bompard au Conseil de préfecture de la Seine, il occupe ce poste du 6 août 1909 au 26 janvier 1910[5][6]. Les relations qu'il fait dans l'ambiance du Palais du Luxembourg lui inspirent l'idée d'entrer dans la carrière politique. Il en fait la tentative comme candidat de gauche aux élections législatives de 1914 en Nontronnais, puis au scrutin de liste en 1919 qui échouent. Il vise également un siège au Sénat qui ne lui sera pas attribué.[7] Il est nommé Maître des requêtes au Conseil d'État de 1910 à 1919[4]. En 1918, il est secrétaire général de la commission de classement des objets de luxe.

Brochure de l’élection législative de 1914

Œuvres et publications[modifier | modifier le code]

  • L'Image de la guerre : publication hebdomadaire illustrée n°181, SADAG (Paris), 1918-05, lire en ligne sur Gallica.
  • Réforme Administrative par l'autonomie et la Responsabilité des Fonctions (Self-Administration), Albin Michel (Paris), 1919, 1 vol. (78 p.).
  • La dotation syndicale : solution de la question sociale, Berger-Levrault (Paris), 1920, 1 vol. (75 p.) ; in-16, lire en ligne sur Gallica.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Archives départementales de la Dordogne, « cote 02R0862 »
  2. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le )
  3. « L'Avenir illustré : supplément hebdomadaire de L'Avenir de la Dordogne », sur Gallica, (consulté le )
  4. a et b Qui êtes-vous ? Annuaire des contemporains notice biographique 1924, 1 bis, rue Dupont-des-Loges, Paris, Maison Ehret, G.Ruffy, successeur, éditeur, , 806 p. (lire en ligne), p. 286
  5. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le )
  6. « Archives Nationales, Intérieur, Direction du personnel. Dossiers des fonctionnaires de l'administration préfectorale ayant cessé leurs fonctions entre 1880 et 1950. »,
  7. Les anciens élèves de Saint-Joseph
  8. « Cote [https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/138877 LH//945/28] », base Léonore, ministère français de la Culture
  9. « Cote [https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/138877 LH//945/28] », base Léonore, ministère français de la Culture