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Utilisateur:Leonard Fibonacci/Assassinat de Domitien

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Chez Dion Cassius résumé par le moine Xiphillin[modifier | modifier le code]

Pour cette période le texte de Dion Cassius est perdu, alors qu'il était encore connu à l'époque de Jean Zonaras et probablement au delà. Nous ne disposons donc que du résumé que le moine Jean Xiphilin en a fait au XIe siècle:

Flavius Clemens, Flavia Domitilla, Acilius Glabrio, Épaphrodite[modifier | modifier le code]

14. Cette même année, Domitien fit mourir plusieurs personnes, entre autres le consul Flavius Clemens, bien qu'ils fussent son cousin et qu'il eût pour femme Flavia Domitilla, sa parente. Il leur reprochait à tous deux une impiété pour laquelle furent condamnés plusieurs citoyens coupables d'avoir embrassé la religion des juifs et dont les uns furent exécutés à mort et les autres privés de leurs biens ; quant à Domitilla, il se contenta de la reléguer dans l'île de Pandateria. Il fit aussi mourir Glabrio qui avait été consul avec Trajan, coupables aux mêmes titres que la plupart des accusés d'alors et aussi pour s'être battu contre les bêtes. La colère de Domitien contre Glabrio venait surtout de la jalousie ; Glabrio pendant qu'il était consul ayant été appelé par Domitien dans sa maison d'Albe pour les Juvénales avait été forcé de tuer un lion énorme, et non seulement il n'avait pas été blessé, mais encore même il avait tué le lion grâce à l'adresse de ses coups. Soupçonnant tout le monde à raison de ces motifs, Domitien n'eut plus d'espoir de sûreté ni dans ses affranchis, ni dans les préfets du prétoire, qu'il faisait mettre en cause même dans le temps de leur commandement. Epaphrodite, l'affranchi de Néron, avait d'abord été banni par lui ; mais alors il le fit exécuter à mort, lui reprochant de ne pas avoir secouru Néron, afin par la vengeance accordée à cet empereur, de détourner ses propres affranchis, en les effrayant de loin à l'avance, de ne rien oser de semblable. Mais cette précaution ne lui servit en rien ; une conspiration fut ourdie contre lui l'année suivante sous le consulat de C. Valens [...] et de C. Antistius qui y périt.

Commentaire[modifier | modifier le code]

Epaphrodite, comme les autres est donc soupçonné « à raison de ces motifs », c'est-à-dire d'avoir « embrassé la religion des Juifs. » Ce qui correspond clairement à l'Épaphrodite auquel Flavius Josèphe dédie ses ouvrages en 93-96. Lorsque le Contre Apion est publié (vers 94-95), il est encore le « très puissant Épaphrodite » et n'a donc pas encore été banni. Ce qui suggère que la sortie du livre de Juste de Tibériade n'est pas étrangère à son bannissement, puis à son exécution. Les critiques donnent en effet 93/94 pour la sortie de sa première version des Antiquités judaïques (sans la Vita), 94/95 pour la publication de Contre Apion. Les dernières monnaies d'Agrippa (II) datent soit de 92, soit de 95, si cette monnaie est bien fondée sur l'ère qui commence en 61, ce qui est contesté par une partie numismates et des critiques historiques. Juste de Tibériade dont le livre était prêt depuis 20 ans et qui attendait la mort d'Agrippa pour le publier, le fait donc immédiatement et donc soit en 92, soit en 95. Un clan très puissant à Rome décide d'y répondre en publiant une nouvelle version des Antiquités judaïques amputés de 5 passages qui concernaient la famille royale d'Adiabène et à laquelle on ajoute une très curieuse "Autobiographie" de Flavius Josèphe, dont 85% du texte concerne les 6 ou 7 mois où il a été gouverneur de Galilée 30 ans auparavant. Lorsque Josèphe publie cette nouvelle version des Antiquités avec sa Vita en appendice, Épaphrodite est peut-être déjà banni, mais pas encore exécuté. Il n'est plus qualifié de "très puissant" et la citation de Josèphe est là pour soutenir son « très vertueux » ami à qui il doit beaucoup et qui traverse une période difficile. La raison du bannissement d'Épaphrodite pourrait-être qu'il n'a pas informé Domitien de la manipulation de l'Histoire faites sur ordre de Vespasien et de Titus et que l'empereur n'a donc pas pu donner les directives qui auraient pu permettre d'empêcher la publication du livre de Juste de Tibériade.

Selon Dion Cassius, Épaphrodite est tué après l'exécution de Titus Flavius Clemens[1], qui a terminé son consulat le 1er mai 95[2]. Sa femme Flavia Domitilla est alors exilée sur l'île de Pandateria, ensuite Acilius Glabrio est aussi exécuté pour des motifs semblables. L'exécution d'Épaphrodite a donc eu lieu à la fin de l'année 95 ou au début de l'année 96.

Puisque Épaphrodite est soupçonné et condamné pour les mêmes motifs que Titus Flavius Clemens, que sa femme Flavia Domitilla et que Acilius Glabrio, il était donc membre du mouvement créé par Jésus. Il est donc très probable qu'il soit aussi l'Épaphrodite mentionné dans l'Épître aux Philippiens en 67. Un membre de la « maison de César » qui était suffisamment haut placé et influent pour accéder à un prisonnier enfermé dans la prison Mamertine (Tullianum) avec un chef d'accusation passible de la peine de mort.

Le complot contre Domitien[modifier | modifier le code]

15. Ceux qui l'attaquèrent et qui concertèrent le complot furent Parthenius, son cubiculaire, qu'il honorait du droit de porter l'épée ; Sigérius qui était aussi au nombre des cubiculaires ; Entellus, caissier général de l'Empire, en société avec l'affranchi Stephanus (Étienne). Domitia elle-même sa femme, non-plus que Norbanus préfet du prétoire et son collègue Petronius Secundus, n'ignorèrent pas dit-on le complot ; car Domitia était constamment haïe de l'Empereur, et, pour cette raison elle appréhendait qu'il ne la fit périr [...] J'ai ouîe dire que Domitien ayant des soupçons sur tous à la fois voulu se défaire d'eux ; qu'il déposa sous le chevet de son lit de repos des tablettes de tilleul pliantes où il avait écrit leurs noms ; et qu'un des petits enfants nus et babillards, tandis que le prince dormait dans le jour, déroba les tablettes, sans savoir ce qu'il portait ; puis que Domitia qui le rencontra, en lut le contenu et en donna avis aux autres ; et que ce fut pour eux un motif de presser un complot auquel ils songeait d'ailleurs. Néanmoins, ils ne mirent la main à l'oeuvre qu'après s'être assuré du successeur de l'Empire. [...]

Plusieurs sont pressentis et seul Nerva accepte...

L'assassinat de Domitien[modifier | modifier le code]

Le § 16 est tout entier consacré aux présages qui avaient annoncé la mort de Domitien, car « aucun événénement de cette importance n'arrive sans avoir été prévu ».

17. J'aurai encore à faire connaître un autre événement fort étrange quand j'aurai parlé de la mort de Domitien. À peine s'était-il levé de son tribunal et allait-il suivant sa coutume, prendre le repos du milieu du jour, que Parthénius commença par enlever le fer de l'épée qui était constamment sous son chevet de peur qu'il ne s'en servit ; puis il envoya contre lui Stephanus, le plus robuste des conjurés. Celui-ci frappa Domitien d'un coup qui n'était pas mortel, mais renversé par le prince,il se trouva sous lui. Dans cet état de chose, Parthénius qui craignait que Domitien n'en réchappat, fondit à son tour sur lui, ou suivant le récit de quelques uns, envoya comme renfort l'affranchi Maximus. C'est ainsi que Domitien fut tué et que beaucoup qui n'avait pas pris part à la conspiration étant accouru sur le champ, Stéphanus périt avec lui.

Apollonios de Tyane[modifier | modifier le code]

« 18. Mais ce que j'ai dit m'avoir frappé par dessus tout le reste le voici: un certain Apollonios de Tyane, au jour et à l'heure où Domitien était assassiné (la chose a depuis exactement été vérifiée par ceux qui vinrent des deux pays), étant monté, à Éphèse ou ailleurs, sur une grosse pierre et ayant appelé la multitude, s'écria : « Bien Stéphanus, courage ; frappe le meurtrier. Tu l'as atteint, tu l'as blessé, tu l'as tué. » La chose se passa ainsi, dut-on mille et mille fois refuser d'y croire. »

Philostrate d'Athènes raconte à peu prés la même histoire, mais dans cette biographie de Philostrate, ce dernier se serait contenté de crier « frappes, frappes le tyran ». Il est intéressant de noter que selon cette biographie Apollonios aurait fait partie de ceux qui ont été poursuivis lors de cette vague de répression, mais comme l'apôtre Jean de Zébédée, il aurait survécu à la condamnation de Domitien. Philostrate dit qu'Apollonios a été emmené à Rome et qu'il a comparu au moins une fois devant Domitien, puis qu'il s'est évadé miraculeusement et s'est retrouvé à Éphèse. Comme pour l'apôtre Pierre et d'autres, les évasions "miraculeuses" sont invoqués quand on ne peut pas révéler les noms de ceux qui ont ont organisé l'évasion, des personnages probablement très hauts placés dans la hiérarchie de l'Empire, dont il faut préserver l'anonymat pour ne pas les mettre en danger. Pour l'évasion de l'apôtre Pierre, on apprendra deux siècles plus tard, de façon à peine codée, que l'ange organisatrice de l'évasion était la femme de Lucceius Albinus. Chez Philostrate, le meurtre de Domitien intervient après l'exécution de Clemens « à qui Domitien avait donné sa soeur en mariage. » Ce Clemens, qui est probablement le « consul Clemens », marié à une soeur de Titus et de Domitien et qui est le père d'Onkelos selon le Talmud, était un grand ami d'Appolonios. Si notre identification est exacte, le fait qu'un de ses fils se marie avec la fille de Sergius Paulus qui a été converti à Chypre par Paul de Tarse et Joseph Barnabas prouve que lui aussi appartenait à "la Voie du Seigneur Jésus".

Lors de la Persécution de Domitien, l'apôtre Jean de Zébédée est donné comme ayant été condamné à mourir jeté dans un bassin d'huile bouillante. Il aurait "miraculeusement" ressuscité après ce supplice. Pour ceux qui ne croient pas aux miracles, cela veut dire qu'il a probablement lui-aussi bénéficié de complicités qui l'ont soustrait à ce supplice au dernier moment. On le retrouve lui aussi vivant toujours à Éphèse, la même ville que là où s'est réfugié Apollonios de Tyane au même moment. Cela indique que de nombreux adeptes de "la Voie du Seigneur Jésus" ont participé au complot qui ne s'est pas limité au meurtre de Domitien, mais qui s'est aussi traduit par l'organisation de l'évasion de plusieurs condamnés. Ce que Stephanus/Étienne dit à Domitien pour capter son attention est notable à ce sujet:

– « Votre mortel ennemi, Clément, lui dit alors Étienne, n'est pas mort comme vous le pensez. Il est en un endroit que je sais, et là il s'arme contre vous[3]. »

« Cette nouvelle fit pousser à l'empereur un grand cri : profitant de son trouble, Étienne se jeta sur lui, et tirant l'épée de son bras qu'il avait arrangé à cette intention, il lui porta à la cuisse un coup qui ne fit pas mourir sur-le-champ Domitien, mais qui était mortel[3]. »

Si Domitien prend si facilement cette nouvelle au sérieux, c'est peut-être que plusieurs autres des condamnés membres du mouvement s'étaient ainsi évadés, tout comme Apollonios de Tyane et l'apôtre Jean.

Par ailleurs Apollonios de Tyane ressemble furieusement à celui qui est appelé Appolos, mais qui figure sous le nom d'Apollonios dans plusieurs manuscrits antiques des Actes des Apôtres. Selon la biographie de Philostrate, il se trouve à Éphèse au même moment que l'Appolos des Actes des Apôtres où il rencontre justement Aquila (!). Après Éphése, il se rend aussi à Corinthe. Ses pratiques végétariennes pourraient venir des Thérapeutes d'Alexandrie. D'autres éléments correspondent. Il est curieux qu'aucun critique ne semble s'être penché sur ce sujet.

Nerva[modifier | modifier le code]

Livre 68

[1]  Après la mort de Domitien, les Romains proclamèrent empereur Coccéius Nerva. En haine du tyran, ses nombreuses statues d'argent et même d'or furent fondues, et l'on en retira des sommes énormes ; on renversa aussi les arcs de triomphes, élevés en trop grand nombre pour un seul homme. Nerva fit absoudre ceux qui étaient accusés de lèse-majesté, et rappela les exilés ; quant aux esclaves et aux affranchis qui avaient dressé des embûches à leurs maîtres, il les fit tous mettre à mort. Il ne permit plus aux gens de cette condition de porter aucune plainte en justice contre leurs maîtres ; il ne permit pas aux autres d'accuser personne de lèse-majesté ou de judaïsme.

Chez Suétone, Vie de Domitien[modifier | modifier le code]

Le complot[modifier | modifier le code]

XIV : Devenu odieux et redoutable à tout le monde, il périt enfin victime des complots de ses amis, de ses affranchis intimes et de sa femme.

[...]]

Pour persuader aux gens de son service qu'il ne fallait pas, même dans une bonne intention, attenter aux jours de son maître, il condamna à la peine capitale Épaphrodite, un de ses secrétaires, parce qu'il passait pour avoir aidé Néron à se donner la mort, lorsqu'il fut abandonné de tout le monde. 

Flavius Clemens[modifier | modifier le code]

XV : Enfin, quoiqu'il eût reconnu publiquement, pour ses successeurs au trône, les fils encore enfants de Flavius Clemens, son cousin germain, après leur avoir ôté leurs premiers noms, pour appeler l'un Vespasien, l'autre Domitien, il attendit à peine que cet homme, d'une nullité abjecte, fut sorti du consulat pour se défaire brusquement de lui sur le soupçon le plus frivole. Cet acte contribua surtout à hâter sa fin. Durant huit mois consécutifs, on entendit et on annonça tant de coups de tonnerre, qu'il s'écria: "Eh bien! qu'il frappe qui il voudra."

Puis "Présages de sa mort. Sa conduite envers l'astrologue Asclétarion"

Son assassinat[modifier | modifier le code]

Le devin (envoyé de Germanie) lui ayant prédit une révolution, il fut envoyé à la mort. Domitien, en grattant trop fort une verrue qu'il avait au front, la fit saigner "Plût au ciel, dit-il, que j'en fusse quitte pour cela". Puis il demanda l'heure. Au lieu de la cinquième qu'il redoutait, on lui dit exprès que c'était la sixième. Alors, comme si le péril était passé, il se rassura, et allait à la hâte s'occuper de sa toilette, lorsque Parthenius, préposé au service de sa chambre, l'en empêcha en lui annonçant qu'un homme qui avait à lui révéler des choses pressantes et d'une haute importance, demandait à lui parler. Domitien ayant donc fait retirer tout le monde, passa dans sa chambre à coucher. C'est là qu'il fut tué.

XVII. Sa mort

Voici à peu près ce qu'on apprit de cette conjuration et du genre de sa mort. Les conjurés ne sachant s'ils l'attaqueraient au bain ou à table, Stephanus, intendant de Domitilla[4], alors accusé de concussion, leur offrit ses conseils et sa coopération au complot. Pour détourner les soupçons, il porta pendant quelques jours son bras gauche en écharpe, comme s'il eût été blessé, et, à l'instant marqué, il cacha un poignard dans les bandages de laine qui enveloppaient son bras. Il obtint audience de l'empereur en annonçant qu'il allait lui découvrir une conspiration; et, tandis que Domitien lisait avec effroi le billet qu'il lui avait remis, Stephanus lui perça le bas-ventre. Le tyran blessé se débattait, lorsque Clodianus, corniculaire, Maximus, affranchi de Parthenius, et Satur, décurion des gardes de la chambre, secondés par quelques gladiateurs, fondirent sur lui et le tuèrent de sept coups de poignard. Le jeune esclave chargé du culte des dieux Lares se trouvait là au moment du meurtre. Il racontait que, au premier coup qu'il reçut, l'empereur lui avait ordonné de lui apporter le poignard qui était sous son chevet et d'appeler ses serviteurs, mais qu'il ne trouva que le manche, et que toutes les portes étaient fermées; que cependant Domitien, ayant saisi Stephanus, l'avait terrassé et prolongé la lutte, en s'efforçant, quoiqu'il eût les doigts blessés, tantôt de lui enlever son arme, tantôt de lui arracher les yeux. Il périt le quatorzième jour avant les calendes d'octobre, dans la quarante-cinquième année de son âge et la quinzième de son règne. Son cadavre fut transporté sur un brancard par des fossoyeurs comme celui d'un homme du peuple. Sa nourrice Phyllis lui rendit les derniers devoirs dans sa villa sur la voie latine; puis elle porta secrètement ses restes dans le temple des Flavius, et les mêla aux cendres de Julie, fille de Titus (morte en 91), qu'elle avait aussi élevée.

Damnatio memoriae[modifier | modifier le code]

Cependant ils persistèrent à demander la mort de ses assassins, et l'obtinrent dans la suite. Le sénat au contraire fut au comble de la joie. Il s'assembla en foule, et déchira à l'envi la mémoire du prince mort par les plus amères et les plus outrageantes invectives. Il fit apporter des échelles pour détacher ses écussons et ses portraits, et les briser contre terre. Enfin il (le Sénat) décréta que ses inscriptions seraient effacées partout, et que sa mémoire serait abolie.

Les meurtriers et comploteurs[modifier | modifier le code]

Selon Dion Cassius :

« Ceux qui l'attaquèrent et qui concertèrent le complot furent Parthenius, son cubiculaire, qu'il honorait du droit de porter l'épée ; Sigérius qui était aussi au nombre des cubiculaires ; Entellus, caissier général de l'Empire, en société avec l'affranchi Stephanus (Étienne). Domitia elle-même sa femme, non-plus que Norbanus préfet du prétoire et son collègue Petronius Secundus, n'ignorèrent pas dit-on le complot »

Selon Philostrate d'Athènes, Appolonios de Tyane était au courant des détails du complot au point qu'il a pu "prédire" que Domitien allait être assassiné au moment même où cela a eu lieu. Dion Cassius raconte quelque chose d'équivalent.

Suétone précise que Stephanus, était intendant de Domitilla, sans préciser de quelle Domitilla il s'agit, puis il raconte:

« tandis que Domitien lisait avec effroi le billet qu'il lui avait remis, Stephanus lui perça le bas-ventre. Le tyran blessé se débattait, lorsque Clodianus, corniculaire, Maximus, affranchi de Parthenius, et Satur décurion des gardes de la chambre, secondés par quelques gladiateurs, fondirent sur lui et le tuèrent de sept coups de poignard. »

Philostrate d'Athènes précise que Stéphanus avait été affranchi par Clemens « personnage consulaire », probablement le « consul Clemens » des sources chrétiennes et donc Cornelius Clemens. Stephanus aurait donc été un affranchi de ce consul Clemens et un intendant d'une Domitilla (probablement unes des deux Flavia Domitilla).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Eisenman 2012 vol. II, p. 27.
  2. Brian Jones, The Emperor Domitian, 1993, Routledge, Londres, p. 47.
  3. a et b Philostrate d'Athènes, Vie d'Appolonios de Tyane, livre VIII, XXV, lire en ligne.
  4. et affranchi de Clemens (probablement Cornelius Clemens), selon Philostrate d'Athènes qui avait épousé la sœur de Domitien selon Philostrate, on notera que Suetone écrit toujours Domitia Longina et qu'il écrit ici DomitiLLa => probablement une Flavia Domitilla.