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Utilisateur:LectriceDuSoir/N

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NOYB

Cadre
Forme juridique Organisation non gouvernementale
But Défense des droits à la protection des données personnelles
Fondation
Fondation 12 juin 2017
Fondateur Max Schrems
Identité
Siège Vienne (Autriche)
Président Max Schrems, Petra Leupold, Christof Tschohl
Financement Privé
Slogan My privacy is none of your business
Site web noyb.eu

NOYB est une organisation à but non lucratif de défense des droits numériques des citoyens fondée à Vienne (Autriche) en 2017[1],[2],[3],[4].

Fondée par Max Schrems, avocat autrichien et militant pour la protection des données personnelles, NOYB a pour objectif de lancer des actions en justice et des initiatives médiatiques stratégiques à l'appui du règlement général sur la protection des données, de la proposition de règlement sur la protection de la vie privée en ligne et de la vie privée en général. Tandis que de nombreuses organisations de protection de la vie privée concentrent leur attention sur les gouvernements, NOYB met l'accent sur les questions de protection de la vie privée et les violations de la vie privée dans le secteur privé.

Contexte[modifier | modifier le code]

En 2011, Max Schrems dépose 22 plaintes différentes à l’encontre de Facebook[5].. Après la révélation, en 2013 par Edward Snowden, de l’ampleur de la surveillance de la National Security Agency, Max Schrems porte plainte une nouvelle fois contre Facebook, ainsi que contre Apple, Skype, Microsoft et Yahoo!, en les accusant d'avoir collaboré avec l’agence de renseignement américaine[5]. En 2014, il lance une action collective contre le réseau social, en Autriche. En 2015, suite à la plainte qu’il dépose alors contre Facebook en Irlande, Max Schrems permet l’invalidation par la Cour de justice de l'Union européenne du Safe Harbor, l’accord qui encadre l’utilisation des données des internautes européens par les entreprises américaines[2],

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Céline BEAL, « «La vision américaine d’un Far West numérique où tout serait permis recule» », Libération,‎ (lire en ligne)
  2. a et b Olivier Philippe-Viela, « Max Schrems, l'Autrichien anti-Facebook: «La protection des données, tout le monde s’en plaint mais personne ne fait jamais rien» », 20 minutes,‎ (lire en ligne)
  3. (en) « Austrian activist launches consumers’ digital rights group », Associated Press,‎ (lire en ligne)
  4. (en) Derek Scally, « Time to tell tech firms that private data is ‘none of your business’ », The Irish Times,‎ (lire en ligne)
  5. a et b « Max Schrems, le « gardien » des données personnelles qui fait trembler les géants du Web : L’Autrichien a fait invalider l’accord « Safe Harbor », qui encadre l’utilisation des données des internautes européens par les entreprises américaines. », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]