Utilisateur:Léon66/Vanaja (film)

Vanaja est un film dramatique en langue télougou de 2006 écrit et réalisé par Rajnesh Domalpalli sur une histoire qui a constitué sa thèse de maîtrise en beaux-arts à l'Université de Columbia. Le film a été réalisé avec un petit budget avec des acteurs débutants non professionnels.

Le film met en vedette Mamatha Bhukya dans le rôle du personnage principal : une fille de 15 ans d'un pauvre pêcheur se déroulant dans le contexte d'un état rustique d'Andhra Pradesh dans le sud de l'Inde. Elle apprend le Kuchipudi, une forme de danse classique indienne, tout en étant employée chez une riche propriétaire locale. Tout semble aller bien pour elle jusqu'à ce qu'elle se fasse violer par le fils de la propriétaire. La grossesse qui s'ensuit révolutionne son existence, déchirée entre sa colère et son désir de s'occuper de l'enfant.

VVanaja est la fille de 15 ans de Somayya, un pêcheur pauvre de caste inférieure de l'Andhra Pradesh rural. Somayya a du mal à subvenir aux besoins de sa famille en raison de la diminution des prises en mer et de l'augmentation des dettes. Un jour, Vanaja et son amie adolescente Lacchi regardent une représentation théâtrale d'un ancien grand Kuchipudi (une forme de danse classique indienne indigène), Rama Devi. La séquence des événements a conduit un devin à prédire à Vanaja qu'elle sera une grande danseuse. Avec la permission de son père, elle part travailler dans la maison de la logeuse locale Rama Devi avec l'espoir d'apprendre le Kuchipudi. Alors qu'elle est employée comme ouvrière agricole, elle est chargée de s'occuper des poulets. Lorsqu'elle se fait prendre en train de les chasser de manière ludique, elle ment pour dissimuler ses farces. Sa vivacité et son foutre attirent bientôt l'attention de la propriétaire. Pour lui éviter des ennuis, Rama Devi la promeut bientôt dans une cuisine sournoise où elle rencontre le cuisinier de Rama Devi, le vieux, croustillant et extrêmement fidèle Radhamma.

Histoire

Vanaja danse un Kuchipudi Jati (courte séquence sur un rythme saccadé) de Rama Devi.

Vanaja est la fille de 15 ans de Somayya, un pêcheur pauvre de caste inférieure de l'Andhra Pradesh rural. Somayya a du mal à subvenir aux besoins de sa famille en raison de la diminution des prises en mer et de l'augmentation des dettes. Un jour, Vanaja et son amie adolescente Lacchi regardent une représentation théâtrale d'un ancien grand Kuchipudi (une forme de danse classique indienne indigène), Rama Devi. La séquence des événements a conduit un devin à prédire à Vanaja qu'elle sera une grande danseuse. Avec la permission de son père, elle part travailler dans la maison de la logeuse locale Rama Devi avec l'espoir d'apprendre le Kuchipudi. Alors qu'elle est employée comme ouvrière agricole, elle est chargée de s'occuper des poulets. Lorsqu'elle se fait prendre en train de les chasser de manière ludique, elle ment pour dissimuler ses farces. Sa vivacité et son foutre attirent bientôt l'attention de la propriétaire. Pour lui éviter des ennuis, Rama Devi la promeut bientôt dans une cuisine sournoise où elle rencontre le cuisinier de Rama Devi, le vieux, croustillant et extrêmement fidèle Radhamma.

Après s'être installée chez la propriétaire, Vanaja est invitée à jouer à une partie d' ashta chamma (un jeu tranquille dans les villes rurales de l'Andhra Pradesh) contre la propriétaire. Sachant que perdre n'est pas le fort de la maîtresse, elle abandonne délibérément son jeu. Ce geste, à son tour, lui assure finalement le mentorat de la propriétaire, d'abord en musique puis en danse. Vanaja excelle dans ces formes d'art et semble être sur une voie ascendante constante jusqu'à l'arrivée de Shekhar, le fils de 23 ans de la propriétaire, des États-Unis. Shekhar est un beau jeune homme musclé qui brigue un poste au sein du gouvernement local. La chimie sexuelle s'enflamme entre Shekhar et Vanaja (encore mineure à 15 ans) lorsque le flirt et les insinuations sexuelles fleurissent.

Entre-temps, le bateau de pêche de son père est emporté par les créanciers. Il sombre dans un état de tristesse et commence à boire leurs économies. À une occasion, l'intellect supérieur de Vanaja l'oppose à Shekhar dans un incident public qui l'humilie finalement devant sa mère. Les choses dégénèrent et un jour, Vanaja est violée par Shekhar. Elle finit par perdre son emploi lorsqu'elle tombe enceinte. Elle donne naissance à un garçon, bien contre la volonté de Rama Devi qui aurait aimé qu'elle avorte le fœtus. Vanaja espère que la preuve physique de l'enfant sera la preuve du viol et que d'une manière ou d'une autre Shekhar sera traduit en justice. Cependant, Shekhar n'a aucune envie d'épouser Vanaja car elle est d'une caste inférieure. À la fin, Rama Devi et Shekhar prennent possession de l'enfant, qui grandira pour devenir un garçon de caste supérieure.

Yadigiri confronte Vanaja lorsqu'elle accroche ses vêtements sur la ligne de la propriétaire.

• Mamatha Bhukya comme Vanaja
• Urmila Dammannagari dans le rôle de Rama Devi
• Ramachandriah Marikanti comme Somayya
• Krishnamma Gundimalla comme Radhamma
• Karan Singh comme Shekhar
• Bhavani Renukunta comme Lacchi, l'ami de Vanaja
• Krishna Garlapati comme Ram Babu, le facteur
• Prabhu Garlapati dans le rôle de Yadigiri, l'ouvrier agricole qui se moque de Vanaja
• Jenima Barla comme l'enfant de Vanaja

Vanaja invoque la déesse Durga lors d'une danse Kuchipudi appelée "Igiri Nandini". Dans la danse, elle raconte comment les dieux ont combiné leurs pouvoirs pour créer la déesse Durga afin de tuer le démon Mahishasura. Cette danse apparaît vers la fin du film.

On voit Vanaja trancher une noix de coco, tandis que le cuisinier, Radhamma, attise un feu de charbon.

P

Vanaja avec son enfant

Le film est sorti aux États-Unis le 31 août 2007. Après avoir été projeté dans plus de 100 festivals de films dans 49 pays, Vanaja a remporté 24 prix internationaux et 2 nominations. La Motion Picture Association of America (MPAA) a invité le scénario à être placé dans les archives permanentes de la Margaret Herrick Library. Le DVD, sorti le 8 mars 2008, a des options de sous-titres en anglais. Outre des entretiens avec Domalpalli et Bhukya, des séquences de danse inédites et plusieurs courts métrages de Domalpalli, le DVD est disponible en format écran large anamorphique 16: 9, Dolby Digital 5.1 Surround, écran large et format NTSC. En l'examinant, Jeffrey Kauffman de DVD Talk a observé que bien que la majeure partie du film ait été réalisée dans des situations d'éclairage naturel, la qualité des couleurs et de la saturation était excellente. De plus, le critique était plutôt favorable à l'utilisation de sons exotiques, des oiseaux aux instruments.

Séances spéciales et récompenses

Le 11 septembre 2006, Vanaja a été créée pour la première fois au Festival international du film de Toronto. La même année, il remporte une mention honorable pour le Golden Starfish Award au Hamptons International Film Festival. Il a remporté le prix du meilleur film narratif au Festival du film du Conseil des arts indo-américain . Par la suite, il a été présenté au Festival international du film de l'Inde et au Festival international du film du Kerala fin 2006.

Lors de la projection du film au Festival du film de Berlin en 2007, il a remporté une standing ovation du public, faisant pleurer Mamatha Bhukya et affectant Rajnesh Domalpalli . Le film a remporté le prix du meilleur premier long métrage lors de ce festival. La même année, Vanaja a reçu un prix spécial du jury international au Festival international du film du Caire, Meilleur long métrage au Festival international du film de Memphis, Meilleur film international au Festival international du film de Sacramento, et un prix Platine au WorldFest-Houston International Film Festival. Il a reçu une mention spéciale pour le prix du grand jury au Festival du film indien de Los Angeles, le prix Miloš Macourek en reconnaissance spéciale pour un long métrage pour la jeunesse au Festival international du film de Zlín, un prix d'excellence au Newport Beach Film Festival, et un prix spécial du jury pour la meilleure conception de production au RiverRun International Film Festival. Il a remporté le prix de la meilleure photographie au Festival international du film de Rhode Island, le premier prix dans la catégorie long métrage d'action en direct au Festival international du film pour enfants de Chicago, et le prix Camério Meilleur Long Métrage/Starlink Aviation. au Carrousel international du film de Rimouski. De plus, le film a également remporté le prix du meilleur film d'action en direct au Festival international du film jeune public. Bhukya a remporté le prix de la meilleure actrice au Festival asiatique des premiers films . Il a été choisi comme l'un des 13 "films clés" lorsque le Festival international du film de Locarno s'est concentré sur l'Inde en 2011.

Critiques

Vanaja se repose sur le plateau après avoir exécuté une danse Kuchipudi Tillana .

Le film a reçu une réponse globalement positive de la part des critiques et a été particulièrement remarqué pour le thème et pour la performance de Mamatha Bhukya. L'agrégateur de critiques Rotten Tomatoes attribue au film une note de 85% sur la base de 26 critiques critiques avec une note moyenne de 7/10. Roger Ebert a décrit Bhukya comme "une star naturelle, ses yeux et son sourire illuminant un visage de fraîcheur et de plaisir". Écrivant à propos de Vanaja, il a ajouté qu'"il y a les couleurs glorieuses des saris et des décorations de chambre, l'éblouissement des costumes de danse et le paysage poussiéreux qui devient en quelque sorte une aquarelle d'Edward Lear, avec ses collines et ses panoramas, ses bœufs et ses éléphants, ses maisons qui semblent faire partie du territoire. Dans ce décor, Domalpalli raconte son histoire avec une tendre précision, et jamais un moment gênant." Ebert l'a classé parmi les cinq meilleurs films étrangers de 2007. Selon Laura Kern du New York Times, le film "est un récit de passage à l'âge adulte qui est captivant, bien que légèrement trop long, et absolument intemporel, se déroulant contre un système de classe désuet qui, malheureusement, tient bon dans les zones rurales de l'Inde à ce jour. jour."

Une critique de Variety l'a qualifié de "film qui touche le cœur car il rappelle les cruelles distinctions de classe qui empoisonnent la société indienne", et a déclaré que "c'est plus qu'un film pour enfants, bien qu'il tourne autour d'un personnage central de 14 ans. Son message social, lié à l'histoire d'une pauvre fermière qui aspire à devenir danseuse, ne se sent jamais forcé, et les problèmes moraux qu'il dépeint sont d'une complexité réaliste." Commentant sa faisabilité commerciale, l'examen a conclu que "bien que cela ne se traduise peut-être pas par un potentiel évident au box-office, l'attrait de l'art et essai est là pour les distributeurs désireux de rechercher un marché". Le Chicago Tribune a écrit :

C'est une histoire touchante, crédible, souvent drôle mais finalement triste sur la façon dont une classe peut profiter d'une autre, même sous le couvert d'une bienveillance condescendante. Bien que parfois changeant brusquement dans le temps, Vanaja est une histoire saisissante de difficultés modernes et d'exploitation de classe, rappelant Charles Dickens ainsi que la tradition occidentale des contes de fées. Les décors de Domalpalli sont ultra-réels dans les détails et les couleurs, des privations grossières, presque féodales, du sol en terre battue de Vanaja aux rituels majestueux et aux droits autocratiques des aisés.

Parlant de la performance de Bhukya, le San Francisco Chronicle écrit : « Bhukya offre une performance envoûtante et naturelle, équilibrant habilement à la fois l'enfantillage aux yeux écarquillés d'une jeune fille avec la prise de conscience naissante des possibilités plus sombres de la vie. C'est aussi une danseuse accomplie, ce qu'elle prouve à plusieurs reprises dans le film." Il ajoute: "Ce film rempli d'émerveillement peut-il vraiment être non seulement le premier long métrage de Domalpalli, mais à l'origine faire partie d'une thèse soumise à l'Université de Columbia? Tant dans l'écriture que dans la réalisation du film, Domalpalli fait preuve de maturité, de sagesse et d'un sens affectueux du détail visuel et des personnages." Marc Savlov de The Austin Chronicle a proclamé "le réalisateur Domalpalli, qui, avec son premier long métrage, a rédigé ce qui pourrait bien être la meilleure thèse de maîtrise de l'Université Columbia de tous les temps". Le Hartford Courant a également affirmé, comme le Chicago Tribune, que le film rappellerait au public occidental Charles Dickens, et a en outre déclaré qu'il "... donne une idée détaillée du lieu et montre une maîtrise de la narration. Les thèmes du destin et de la classe résonnent et le travail des joueurs amateurs est remarquablement émouvant."

Malgré l'accueil généralement positif, certains critiques divergeaient dans leur opinion sur le contenu et la représentation. Le New York Post a critiqué le film en disant qu'"il y a assez de bouillie dans le mélodrame indien Vanaja pour remplir une saison entière d'un feuilleton télévisé", ajoutant que vers sa fin, "les téléspectateurs seront ennuyés par (le) film long et fastidieux". Bien que les "méandres narratifs … [il] évoquent la vie du village avec une authenticité absolue", a déclaré une critique de Time Out .

Notes et références

• Site officiel
• « Vanaja » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
• A University paper on Vanaja

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