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Utilisateur:Kwapix/Analog Devices

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Analog Devices
Création 1965
Fondateurs Ray Stata et Matthew Lorber
Slogan Ahead of What's Possible
Siège social Norwood, Massachusetts
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Vincent Roche
Activité Semi-conducteur
Effectif 9 500 (2014)
Site web (en) Site officiel

Chiffre d'affaires 2,8 milliards de dollars (2014)

Analog Devices est une entreprise américaine fondée en 1965 à Cambridge dans le Massachusetts, qui développe, fabrique et commercialise des semi-conducteurs[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1961, deux diplômés du MIT, Ray Stata, Matthew Lorber créent Solid State Instruments avec William Linko. La société vivotait mais fût rachetée par Kollmorgen avec une obligation pour les fondateurs de rester deux ans. Ray Stata et Matthew Lorber mirent à profit ces deux années pour préparer la création d'une nouvelle société. Cette expérience leur permit de voir qu'il y avait une opportunité sur le marché émergent des amplificateurs opérationnels qu'ils utilisaient pour les produits développés par Solid State Instruments[2],[3].

C'est ainsi qu'en 1965 Ray Stata et Matthew Lorber créent Analog Devices avec pour objectif le marché des amplificateurs opérationnels où il y a peu de concurrence. Le modèle 101 sort la même année, c'est un amplificateur opérationnel fait à partir de composants discrets assemblés à la main dans un boitier[3]. En avril 1967, le premier numéro d'Analog Dialogue est publié. Ce journal périodique est composé d'articles techniques permettant de mettre en avant les produits de la société. Il est toujours publié aujourd'hui[4].

La société prospère rapidement le chiffre d'affaires atteint 5,7 millions de dollars en 1968. En 1969 le capital de la société s'ouvre aux investisseurs et l'introduction en bourse suit. Matthew Lorber quitte la société et Ray Stata, actionnaire majoritaire nomme un nouveau PDG, cela ne fonctionne pas et en 1970 il prend la présidence de la société, fonction qu'il ne quittera qu'en 1996[5].

En 1969, Ray Stata souhaite que la société se lance dans les circuits intégrés, technologie qui commence à croître à la fin des années 1960 (l'Apollo Guidance Computer utilisait les premiers circuits intégrés de Fairchild). Mais le conseil d'administration refuse cette importante prise de risque. Pour contourner ce refus, Stata ruse et investi personnellement dans une start-up de fabrication de circuits intégrés, Nova Devices. Une possibilité de rachat complet de la start-up par Analog Devices était prévue avec l'investissement si la société fonctionnait. Nova Devices fut rachetée par Analog Devices en 1971 et devient sa division semi-conducteurs[2],[3]. Analog Devices possède donc une première usine de fabrication.

Toujours en 1969, Analog Devices fait l'acquisition de Pastoriza Electronics, société pionnière dans les convertisseurs analogique-numérique[6].

Développement de la fabrication des semi-conducteurs[modifier | modifier le code]

A partir des années 1960, les premiers circuits intégrés se développent en utilisant la technique bipolaire à base de jonctions P-N et de transistors NPN. Les premiers convertisseurs analogique-numériques utilisent une architecture R-2R ladder à base de résistances. Precision Monolithics sort un premier convertisseur 6 bits monolithique, le DAC01 en 1969[7]. Et un convertisseur 10 bits en 1970[8]. Ces convertisseurs utilisent des résistances conçues de la même manière que les jonctions P-N (diffused resistor).

Analog Devices explore une autre manière de fabriquer ces résistances avec le dépôt d'un film qui sera taillé au laser. Cette technique, thin film resistor laser trimming, développée tout au long des années 1970, en commençant par James Pastoriza[9], permet la réalisation de résistances très précises et de petite taille contrairement à la technique de Precision Monolithics qui nécessite des résistances plus grandes pour atteindre la même précision. Cette technique permet donc une réduction des coûts des convertisseurs ainsi que la diminution de leur taille[10]. En 1971 sort l'amplificateur opérationnel AD501, premier composant d'Analog Devices utilisant cette technique, puis l'amplificateur d'instrumentation AD520 en 1974 et enfin un convertisseur 10-bit en 1976 avec l'AD561[1],[8],[11].

En 1969 un module convertisseur SAR 12 bits Pastoriza ADC12U, de la taille d'une main, coûtait environ 800 dollars[12]. En 1978, l'AD571, convertisseur SAR 10 bits, coûte environ 24 dollars et fait la taille d'un pouce[13].

En 1973, Analog Devices sort un convertisseur 10 bits monolithique en process CMOS, l'AD7520, conçu par Jim Cecil, qui prendra la tête de la division CMOS, et Hank Krabbe[14],[15].

En 1976, Analog Devices ouvre une usine de fabrication à Limerick en Irlande. Première usine de fabrication de semi-conducteurs d'Irlande, cette installation s'est faite avec l'aide de l'état irlandais[16]. Cette usine fonctionne toujours aujourd'hui et fait partie des deux sites de production d'Analog Devices avec l'usine issue de Nova Devices.

En 1977 le chiffre d'affaires atteint environ 50 millions de dollars[17].

Développement de systèmes complets[modifier | modifier le code]

Au début des années 1970 de nombreuses entreprises développent le concept d'intégration verticale. Etant fournisseur de composants de base, le but est de proposer à ses clients des cartes d'acquisition voire des systèmes d'acquisition complet. C'est ainsi qu'est créé en 1973 le département Systems Development Group (SDG), renommé Measurement and Control Products group (MCP) en 1975, avec à sa tête un ingénieur norvégien, Ivar Wold[18].

En 1978 sort le MACSYM II, un ordinateur couplé à un rack accueillant des cartes d'acquisitions à l'arrière. Innovant pour l'époque du fait de sa petite taille et la possibilité d'évolution avec l'ajout de nouvelles cartes d'entrées/sorties (cela ressemble à un système PXI actuel ou une centrale d'acquisition). Plusieurs type de cartes sont proposées pour de l'acquisition numérique, analogique ou pour les thermocouples. Le MACSYM se programme en MACBASIC.

Le MACSYM II rencontre un certain succès et de nouvelles déclinaisons sont proposées en 1982 avec le MACSYM 350 et en 1984 les MACSYM 120 et 260. Mais l'avènement des ordinateurs personnels à la fin des années 1970 et leur succès important au milieu des années 1980 ainsi que le développement de périphériques d'acquisition sonnera la fin des MACSYM en 1989[19].

Parallèlement sortent des cartes d'acquisition autonomes (avec un microcontrôleur mais sans écran) : la gamme µMAC. Le µMAC-4000 sort en 1981, il consiste en une carte principale comprenant un microprocesseur Intel 8085A, 12 entrées analogiques reliées à un amplificateur à gain programmable et un ADC, 36 entrées et sorties numériques, un port série ainsi qu'un port d'extension permettant de brancher des cartes d'entrées/sorties additionnelles. Un système à base de µMAC-4000 peut avoir jusqu'à 384 canaux analogiques et 512 canaux numériques[20]. En 1983 sort le µMAC-5000, évolution basée sur le Intel 8088 et compatible avec les cartes d'extensions. Il se programme en µMACBASIC, déclinaison du langage BASIC[21].

En 1986 le µMAC-6000 apporte de nombreux changement par rapport au µMAC-5000 qui n'était qu'une évolution plus puissante du µMAC-4000. Le système est revu pour https://www.analog.com/media/en/analog-dialogue/volume-20/number-2/articles/volume20-number2.pdf

http://web.mit.edu/6.933/www/Fall2000/macsym.pdf

https://www.analog.com/media/en/analog-dialogue/volume-13/number-1/articles/volume13-number1.pdf

https://www.analog.com/media/en/analog-dialogue/volume-16/number-3/articles/volume16-number3.pdf

https://www.analog.com/media/en/analog-dialogue/volume-17/number-3/articles/volume17-number3.pdf

https://www.analog.com/media/en/analog-dialogue/volume-20/number-2/articles/volume20-number2.pdfhttps://www.analog.com/media/en/analog-dialogue/volume-24/number-2/articles/volume24-number2.pdf#page=17


https://www.analog.com/media/en/analog-dialogue/volume-15/number-1/articles/volume15-number1.pdf



En 1978 Analog Devices fait l'acquisition de Computer Labs, société spécialisée dans les convertisseurs rapides dont les applications principales sont la vidéo et les radars[22].

µMAC5000

En 1984 Analog Devices fait l'acquisition International Imaging Systems (I²S), société spécialisée dans les systèmes de traitement d'image, notamment pour l'imagerie satellite.

Avènement des processeurs numériques de signal (DSP)[modifier | modifier le code]

Avec le développement des MOSFET dans les années 1970, le traitement numérique s'est développé. A la fin des années 1970 et au début des années 1980, les premiers DSP sortent : AT&T DSP1 (en) (1979) et NEC µPD7720 (en) (1981) ainsi que le premier DSP fondé sur l'architecture de type Harvard, le Texas Instruments TMS32010.

Si Analog Devices sort des multiplicateurs ADSP-1080 (8x8 bits) et ADSP-1016 (16x16 bits) en 1983, ils ne sont pas programmables ni assimilables à des processeurs. Le premier DSP programmable d'Analog Devices est le ADSP-2100 sorti en 1986. Analog Devices ne fait donc pas partie des sociétés pionnières et pour se différencier met l'accent sur des composants à faible consommation[23],[24].

L'ADSP-2100 est gravé avec une finesse de 1,5µm et consomme moins de 0,5W pour une fréquence de 8MHz. Néanmoins la consommation est à pondérer du fait un choix particulier d'Analog Devices pour ce composant : il ne contient pas de mémoire interne pour stocker les données ou le programme. Il faut donc ajouter des mémoires externes mais cela permet d'optimiser le die pour le calcul[25].

En 1988, une version améliorée, ADSP-2100A, est commercialisée. Elle est gravée en 1µm et profite d'une augmentation de la fréquence à 12,5MHz. Suivi en 1989 de l'ADSP-2101 qui reprend le coeur de l'ADSP-2100 mais rajoute de la mémoire interne (1Kb pour les données et 2Kb pour le programme) tout en conservant la possibilité d'utiliser de la mémoire externe[26].

Comparaison de DSP
Modèle Texas Instruments

TMS32010 (1983)

Analog Devices

ADSP-2100 (1986)

Texas Instruments

TMS320C10 (1986)

Texas Instruments

TMS320C25 (1986)

Motorola

DSP56001 (1986)

NEC

µPD77C25 (1988)

Architecture 16 bits 16 bits 16 bits 16 bits 24 bits 16 bits
Cycle time 200 ns 125 ns 200 ns 100 ns 97.5 ns 122 ns
Puissance de calcul 5 MIPS 8.192 MIPS 5 MIPS 10 MIPS 10.25 MIPS 8.196 MIPS
Consommation 1W 475 mW 165 mW 925 mW 250 mW
Ratio mW/MIPS 200 58 33 93 33
Modèle Texas Instruments

TMS32010 (1983)

Analog Devices

ADSP-2100 (1986)

NEC

µPD77230 (1985)

Texas Instruments

TMS320C25 (1986)

Motorola

DSP56001 (1986)

NEC

µPD77C25 (1988)

Architecture 16 bits 16 bits 24 bits 16 bits 24 bits 16 bits
Cycle time 200 ns 125 ns 150 ns 100 ns 97.5 ns 122 ns
Puissance de calcul
Consommation 1W 500 mW 1,7 W 500 mW 1W 250 mW
Ratio mW/MIPS
On-chip data memory None
Mac input 16 x 16 16 x 16 24 x 24
Mac ouput 40 40 56

doi:10.1109/icassp.1989.266733

DIGITAL SIGNAL PROCESSING INTEGRATED CIRCUITS Trung Dien Vo


https://digitalcommons.usu.edu/cgi/viewcontent.cgi?referer=&httpsredir=1&article=2734&context=smallsat

http://bwrcs.eecs.berkeley.edu/Classes/CS252/Notes/Lec10a-DSP1.pdf

https://books.google.fr/books?id=GLwBZzIIOB8C&pg=PA4&lpg=PA4&dq=NEC+%CE%BCPD77C25+date&source=bl&ots=AbKfluh1-l&sig=ACfU3U2fnsZsP77ZaQaE4O0QpkBotmanGA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwir1O_stv7tAhXE8OAKHVRGAWE4ChDoATAEegQIARAC#v=onepage&q=NEC%20%CE%BCPD77C25%20date&f=false

http://static6.arrow.com/aropdfconversion/cca90cf8b8ef260f55d589b1b974ab15dd551223/u12675ej7v0ds00.pdf

doi : 10.1109/MM.1986.304807

doi : 10.1109/MM.1986.304810

doi 10.1109/MM.1986.304809 doi:10.1109/mspec.1983.6368983

https://www.analog.com/media/en/analog-dialogue/volume-21/number-1/articles/volume21-number1.pdf

https://www.analog.com/media/en/analog-dialogue/volume-20/number-2/articles/volume20-number2.pdf

https://www.analog.com/media/en/analog-dialogue/volume-20/number-1/articles/volume20-number1.pdf

https://www.analog.com/media/en/analog-dialogue/volume-17/number-1/articles/volume17-number1.pdf

Nouvelles applications audio et vidéo[modifier | modifier le code]

En 1987 sort l'ordinateur IBM PS/2 qui propose un affichage VGA géré par un contrôleur dédié accompagné d'un RAMDAC (un DAC spécifique). IBM utilise une puce INMOS G171. En quelques années cet affichage se développe jusqu'à devenir standard quelques années plus tard. De nombreuses société proposent des RAMDAC et Analog Devices sort ses propres puces ADV471 et ADV478 en 1988. Ce sont des puces compatibles avec les Bt471 et Bt478

Brooktree : http://www.bitsavers.org/components/brooktree/_dataBooks/1990_Brooktree_Graphics_and_Image_Products_Application_Handbook.pdf



The company achieved the goals set forth in its two earlier fiveyear plans. In 1972, when sales were $15 million, Mr. Stata correctly forecast sales of $50 million by 1977. In 1977 he said sales would reach $150 million by 1982, and the company surpassed this goal with 1981's $156 million. https://www.nytimes.com/1982/02/25/business/market-place-semiconductor-maker-s-goals.html

ADI statistics for fiscal year ended November 1, 1980: Net sales $135,660,000 Gross margin $70,515,000 or 52% of sales Operating income $22,265,000 or 16% of sales Net income $9,443,000 Persons employed 2,726 persons http://web.mit.edu/6.933/www/Fall2000/macsym.pdf

https://books.google.fr/books?id=7x9WDwAAQBAJ&pg=PT59&lpg=PT59&dq=Nova+Devices+ray+stata&source=bl&ots=Ea05AN-v9L&sig=ACfU3U3Cr7oH8I-bgz8kikqcOPbJImpQfA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiWoKSRub7pAhUJEBQKHSk9CHYQ6AEwAnoECAcQAQ#v=onepage&q=Nova%20Devices%20ray%20stata&f=false

https://www.company-histories.com/Analog-Devices-Inc-Company-History.html

https://www.bizjournals.com/boston/blog/mass-high-tech/2002/05/stata-stays-connected-to-tech.html


https://archive.computerhistory.org/resources/access/text/2018/07/102738013-05-01-acc.pdf


En juin 2014, Analog Devices acquiert Hittite Microwave, spécialisée dans l'électronique des ondes radios, pour 2 milliards de dollars[27].

En juillet 2016, Analog Devices annonce l'acquisition de Linear Technology pour 14,8 milliards de dollars[28].


Achat de Lattice Semiconductors[modifier | modifier le code]

Acquisitions[modifier | modifier le code]

Au fil des ans, Analog Devices a acquis de nombreuses sociétés pour consolider des compétences ou acquérir de nouvelles technologies.

Date Société acquise Compétence Coût
1969 Pastoriza Electronics[29] ADC
1971 Nova Devices
1978 Computer Labs High-speed converter
1984 International Imaging Systems
8 août 1990 Precision Monolithics, Inc (PMI) DAC 60,5 millions de dollars[30]
Août 1991 Edsun Laboratories[31] VGA DAC[32]
1er Juillet 1996 Mosaic Microsystems Ltd.[30]
Décembre 1997 Medialight Inc.[30] ADSL
25 février 1999 Edinburgh Portable Compilers[30] DSP 23 millions de dollars[33]
25 février 1999 White Mountain DSP Inc.[30] DSP
21 août 2000 BCO Technologies plc (BCO) Wafer SOI 150 millions de dollars[34]
31 octobre 2000 Thomas Neuroth AG (Neuroth)[35] SDSL 4,5 millions de dollars
10 novembre 2000 Signal Processing Associates Pty. Ltd. (SPA) 3,8 millions de dollars
8 décembre 2000 Integrated Micro Instruments (IMI) MEMS 1,9 millions de dollars
4 janvier 2001 ChipLogic, Inc. (ChipLogic) 98,6 millions de dollars[35]
16 janvier 2001 Staccato Systems, Inc. (Staccato) 24 millions de dollars
Mai 2006 TTPCom Limited - Division logiciel GSM/GPRS 23 millions de dollars[36]
31 juillet 2006 Integrant Technologies Inc. (Integrant) 127 milions de dollars[37]
18 septembre 2006 AudioAsics A/S (AudioAsics) 19 millions de dollars[38]
13 juin 2011 Lyric Semiconductor, Inc[39]
septembre 2014 Metroic[40]
9 juin 2015 Hittite Microwave Corp. 2 milliards de dollars
17 mars 2016 SNAP Sensor SA
26 juillet 2016 Linear Technology Corp. 14,8 milliards de dollars
18 août 2016 Sypris Electronics LLC
30 mars 2017 OneTree Microdevices
8 mars 2018 Symeo GmbH
16 mai 2018 OtoSense[41]
29 octobre 2019 Test Motors[42]

Informations financières[modifier | modifier le code]

Chiffre d'affaires[modifier | modifier le code]

Année 1980 1991[43] 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999
Chiffre d'affaires

(en millions de $)

135,7 538,5 567,3 666,3 773,5 941,5 1193,8 1243,5 1230,6 1450,4
Résultat net

(en millions de $)

9,5 8,2 14,9 44,5 74,5 119,3 171,9 178,2 82,4 196,8
Effectifs 2700 5400 6000 6900 7500 7200 7400


Année 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Chiffre d'affaires

(en millions de $)

2577,5 2276,9 1707,5 2047,3 2633,8 2134,8 2342,9 2546,1 2582,9 2014,9 2761,5 2993,3 2701,1 2633,7 2864,8 3435,1 3421,4 5107,5 6200,9
Résultat net

(en millions de $)

607,1 356,4 105,3 298,3 570,7 414,8 549,5 496,9 786,8 247,8 712,1 867,4 651,2 673,5 629,3 696,9 861,7 727,3 1495,4
Effectifs 9100 9000 8600 8400 8900 8800 9800 9600 9000 8300 8500 9200 9200 9100 9600 9700 10000 15300 15800

Actionnaires[modifier | modifier le code]

Liste des principaux actionnaires au [44].

Capital Research & Management 8,76%
The Vanguard Group 8,57%
Massachusetts Financial Services 4,17%
SSgA Funds Management 4,10%
JPMorgan Investment Management 4,06%
Lazard Asset Management 2,62%
Franklin Advisers 2,60%
BlackRock Fund Advisors 2,41%
Fidelity Management & Research 1,96%
Wells Fargo Clearing Services LLC 1,62%

Concurrence[modifier | modifier le code]

Les principaux concurrents d'Analog Devices avec un portefeuille de produits similaires sont Texas Instruments, NXP Semiconductors ainsi que Microchip.

Sur des parties plus restreintes du portefeuille de produits, Analog Devices est en concurrence avec des sociétés telles que Broadcom, Maxim Integrated, Monolithic Power Systems ou encore Infineon.

Localisation[modifier | modifier le code]

Analog Devices n'est pas un fabricant de semiconducteurs fabless, elle dispose d'usines de fabrication.

Outre des représentations commerciales dans le monde entier, Lattice dispose de plusieurs centres de recherche et développement dans le monde.

Etats-Unis[modifier | modifier le code]

Asie[modifier | modifier le code]

Produits[modifier | modifier le code]

Analog Devices produit principalement des circuits intégrés à signaux mixes mais aussi des circuits purement analogiques ou purement numériques.

Analogique[modifier | modifier le code]


Notes et références[modifier | modifier le code]

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  2. a et b (en) Roberts, Edward B. (Edward Baer), Entrepreneurial impact : the role of MIT, Now, (ISBN 978-1-60198-479-1 et 1-60198-479-0, OCLC 755629816, lire en ligne), p. 47,48
  3. a b et c (en) « Ray Stata on the evolution of the semiconductor industry | McKinsey », sur www.mckinsey.com (consulté le )
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