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Utilisateur:KingJulien19/Brouillon

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Doctrine Eisenhower[modifier | modifier le code]

Contexte[modifier | modifier le code]

La Doctrine Eisenhower a été modelée après une décennie d’intervention depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale au Moyen-Orient[1]. Selon les experts en sécurité des États-Unis, le Moyen-Orient était devenu depuis la Deuxième Guerre mondiale une région très importante pour des raisons politique, économique et sécuritaire[2]. Avec le déclin de l’Empire britannique, l’influence occidentale sur la région était de moins en moins assurée. La Grande-Bretagne servait jusqu’alors de protecteur occidental pour le Moyen-Orient[3], surtout dans la région du Suez, une région qui était sous l’influence britannique jusqu’en 1956[4]. Ce qui explique une intention d’intervenir de la part des États-Unis, c’est puisque l’intérêt pour l’URSS était grandissant dans la région[5]. Ce ne sera pas la première fois que les États-Unis interviennent au Moyen-Orient. Ils sont à l’origine de la Déclaration tripartite en 1950, à l’instauration du Shah Mohamed Reza Pahlavi en Iran en 1953, le plan Alpha peace de 1955 et quelques autres interventions, tous étant dans le but de stabiliser et sécuriser la région[6]. Mais l’origine de la Doctrine Eisenhower peut être retracée à la guerre Suez-Sinaï de 1956-57[7].


[1] HAHN, Peter L., «  », Presidential Studies Quarterly, vol. 36, no 1,‎ 2006, p. 38–47, https://www.jstor.org/stable/pdf/27552745.pdf?refreqid=excelsior%3A2d80f5f02e9746afa86a9c96a4839e04&ab_segments=&origin=&initiator=&acceptTC=1, page consultée le 15 avril 2023.

[2] Ibid..

[3] YAQUB, Salim. Containing arab nationalism: The Eisenhower Doctrine and the Middle-East, Chapel Hill, The Universtiy of North Carolina Press, 2004, 392 p., https://books.google.ca/books?hl=fr&lr=&id=MTR3dhkwoUoC&oi=fnd&pg=PP15&dq=what+is+the+eisenhower+doctrine&ots=c86xVJfMkY&sig=o89oykYazEQxVLNzPdl24clXSTc&redir_esc=y#v=onepage&q=what%20is%20the%20eisenhower%20doctrine&f=false, page consultée le 2 mars 2023.

[4] Université de Sherbrooke. « Présentation de la “Doctrine Eisenhower” aux États-Unis », dans Perspective Monde, https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve/1291, page consultée le 2 mars 2023.

[5] Ibid..

[6] HAHN, Peter L., «  », Presidential Studies Quarterly, vol. 36, no 1,‎ 2006, p. 38–47, https://www.jstor.org/stable/pdf/27552745.pdf?refreqid=excelsior%3A2d80f5f02e9746afa86a9c96a4839e04&ab_segments=&origin=&initiator=&acceptTC=1, page consultée le 15 avril 2023.

[7] Ibid..

Le but de la Doctrine[modifier | modifier le code]

Avec le contexte de la Guerre froide, le but ultime de la Doctrine Eisenhower était d’empêcher les Soviétiques de prendre le contrôle du Moyen-Orient[1]. Le président Eisenhower décrivait la Doctrine comme une manière de sécuriser et de protéger l’intégrité des territoires ainsi que l’indépendance politique des nations de la région[2]. En cas de besoin, le président pouvait accorder un appui économique sous la demande du pays concerné[3]. Une stratégie employée pour y procéder était de discréditer les figures arabes qui étaient considérées comme « partisans communistes » et en promouvant d’autres figures arabes qui était anticommuniste[4]. Certains pays comme la Lybie, le Liban, la Turquie, l’Iran et le Pakistan ont approuvé l’utilisation de cette doctrine à l’intérieur de leur pays[5]. Dans le cas contraire, la Syrie et l’Égypte n’ont montré aucun support, voyant la doctrine comme une manière de ré-établir le contrôle impérial de manière non-militaire[6].


[1]YAQUB, Salim. Containing arab nationalism: The Eisenhower Doctrine and the Middle-East, Chapel Hill, The Universtiy of North Carolina Press, 2004, 392 p., https://books.google.ca/books?hl=fr&lr=&id=MTR3dhkwoUoC&oi=fnd&pg=PP15&dq=what+is+the+eisenhower+doctrine&ots=c86xVJfMkY&sig=o89oykYazEQxVLNzPdl24clXSTc&redir_esc=y#v=onepage&q=what%20is%20the%20eisenhower%20doctrine&f=false, page consultée le 2 mars 2023.

[2]MICHEALS, Jeffrey H, «  », Political Science Quarterly, vol. 126, no 3,‎ 2011, p. 465–492, https://www.jstor.org/stable/pdf/23056955.pdf?refreqid=excelsior%3A036fea18843b677bd4db04daacc5204d&ab_segments=&origin=&initiator=, page consultée le 15 avril 2023.

[3] Université de Sherbrooke. « Présentation de la “Doctrine Eisenhower” aux États-Unis », dans Perspective Monde, https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve/1291, page consultée le 2 mars 2023.

[4]YAQUB, Salim. Containing arab nationalism: The Eisenhower Doctrine and the Middle-East, Chapel Hill, The Universtiy of North Carolina Press, 2004, 392 p., https://books.google.ca/books?hl=fr&lr=&id=MTR3dhkwoUoC&oi=fnd&pg=PP15&dq=what+is+the+eisenhower+doctrine&ots=c86xVJfMkY&sig=o89oykYazEQxVLNzPdl24clXSTc&redir_esc=y#v=onepage&q=what%20is%20the%20eisenhower%20doctrine&f=false, page consultée le 2 mars 2023.

[5] HAHN, Peter L., «  », Presidential Studies Quarterly, vol. 36, no 1,‎ 2006, p. 38–47, https://www.jstor.org/stable/pdf/27552745.pdf?refreqid=excelsior%3A2d80f5f02e9746afa86a9c96a4839e04&ab_segments=&origin=&initiator=&acceptTC=1, page consultée le 15 avril 2023.

[6] HAHN, Peter L., «  », Presidential Studies Quarterly, vol. 36, no 1,‎ 2006, p. 38–47, https://www.jstor.org/stable/pdf/27552745.pdf?refreqid=excelsior%3A2d80f5f02e9746afa86a9c96a4839e04&ab_segments=&origin=&initiator=&acceptTC=1, page consultée le 15 avril 2023.