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Utilisateur:Juliette Percheron/Brouillon

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Frédéric Rebet est un entrepreneur français issu de l'industrie musicale. Son nom est parfois orthographié Rébet.

Né dans les Alpes françaises le 25 juillet 1960, il grandit à Lyon. Sa soeur cadette est l'artiste plasticienne Christine Rebet.

Il est diplômé de l’EM Lyon et de l’Institut d’Administration des Entreprises de l’Université Lyon III.

Au début des années 80, il est un des membres fondateurs du groupe Tintin Reporter, qui connait une petite notoriété sur la scène rock lyonnaise.

Il débute sa carrière comme directeur artistique des Editions Virgin Music[1] en 1987.

En 1989, la maison de disques CBS (Sony), le recrute. Il devient le patron de la direction artistique de son label étendard, Columbia. Il assure parallèlement la direction marketing et dirige le lancement des albums de Jacques Dutronc, Michel Polnareff ou Céline Dion.[2]

Il créé le label Saint George[3]. Avec Deep Forest il obtient un Grammy Award (best world music album).[4][5]

Il est élu « Ambassadeur de l’année» en 1996 pour le plus grand nombre d’albums français vendus dans le monde par la revue L'année du disque. Il garde ce titre 3 années consécutives et conserve encore aujourd’hui le record de longévité dans les charts européens (54 semaines) avec le titre Alane de Wes[6].

En 1998, Frédéric Rebet co-fonde avec Patrick Zelnik, Gilles Paire et Eric Tong Cuong le label Naïve[7][8][9][10]. Directeur général[11], ses premières signatures sont Carla Bruni, avec l'album Quelqu'un m'a dit, et Mirwais avec l'album Production. Il présente Mirwais à Madonna. Ils produiront ensemble l'album Music. A l'occasion de l'enregistrement de cet album, il fait la connaissance de Michel Colombier embauché pour arranger les cordes. Une amitié se noue entre les deux hommes. [12]

En 2001, il est classé parmi les « 50 managers de demain » par le magazine le Nouvel Economiste.[13]

Il est interviewé en tant que directeur artistique des Victoires de la Musique dans l'émission Système disque sur France Inter en 2003.

Le groupe Sony Music fait de nouveau appel à lui en 2008 pour une mission de 3 années. Il dirige la fusion des labels Columbia et RCA et en assure la direction générale. [14][15] Il signera entre autre, l'artiste Arnaud Fleurent Didier pour l'album La Reproduction. Les deux hommes semblent entretenir une certaine complicité.[16]

On trouve régulièrement trace de ses interventions dans la presse. Les journalistes semblent s'adresser à lui lorsqu'il s'agit de donner une analyse de l'activité de producteur de musique, notamment en ce qui concerne la dématérialisation numérique et la transformation du métier .[17][18][19][20]

Références[modifier | modifier le code]

Références:

  1. Rémi Champseix, « Bandes-son : Virgin attaque en pub majeur », Communication & business n° 62,‎ , p. 61
  2. « Sony Music France Didier VARROD Frédéric REBET - Les Echos », sur www.lesechos.fr (consulté le )
  3. Rémi Bouton, « Les nouvelles musiques du label Saint George », Ecran Total,‎ , p. 25
  4. (en) Emmanuel Legrand, « Sony's Saint George goes forth in France », Music & Media,‎
  5. (en) Emmanuel Legrand, « Sony Music France creates "new music" arm », Billboard,‎
  6. (en) « Summer song », billboard,‎
  7. « Patrick Zelnik boucle le tour de table de son nouveau label Naïve », les échos,‎ (ISSN 2270-5279, lire en ligne)
  8. (en) Nielsen Business Media Inc, Billboard, Nielsen Business Media, Inc., (lire en ligne)
  9. « Naïve », sur data.bnf.fr
  10. « De Naïve à Believe, l'industrie musicale change d'époque », Télérama.fr,‎ 09_09_2016 (lire en ligne, consulté le )
  11. «Produire, c’est révéler ce qui est caché», sur www.20minutes.fr (consulté le )
  12. « rêve de colombier par Gérard Dastugue », sur http://www.michelcolombier.com,
  13. RC, « Ceux qui nous dirigeront demain : les décalés », Le nouvel économiste,‎ 9-14 février 2001 (ISSN 2273-2616)
  14. « Frédéric Rebet, président de Columbia France (Sony Music) », L'essentiel (EM Lyon),‎
  15. Bernard Lescure, « Francis Cabrel : un album en diamant », La dépêche,‎ (lire en ligne)
  16. Aureliano Tonet, « Arnaud Fleurent Didier retourne au cinéma », lemonde.fr,‎ (lire en ligne)
  17. Nicolas Madelaine, « Le superviseur musical se fait une place dans le cinéma français », les echos,‎ (lire en ligne)
  18. Nicolas Madelaine, « Sony conforte sa position dans l'activité la plus convoitée de la musique », les échos,‎ (lire en ligne)
  19. Maroussia Dubreuil, « Taylor Swift, reine de la stratégie marketing des réseaux sociaux », le monde,‎ (lire en ligne)
  20. « la musique est le media », pluris,‎ (lire en ligne)