Utilisateur:Joss Raveleau/Brouillon
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| Artiste | |
|---|---|
| Date |
1900 |
| Type |
nu |
| Technique |
Peinture à l'huile |
| Dimensions (H × L) |
188 × 110 cm |
| Localisation |
Beauté est une oeuvre du peintre Henri Martin réalisée en 1900, conservée au Musée des Augustins de Toulouse[1],[2].
Historique de l'œuvre[modifier | modifier le code]
Le tableau Beauté fut acheté par Paul Riff à l'artiste dans son atelier. Il fut exposé en 1900 à Paris au Salon des Artistes français, en 1902 à l'exposition des Prix du Salon puis en 1910 à la Galerie Georges Petit. L'oeuvre fut donnée par Mademoiselle Riff, demeurant à Nice, au Musée des Augustins de Toulouse en 1963.
Description[modifier | modifier le code]
Beauté représente une femme aux longs cheveux brun, dévêtue jusqu'au niveau des cuisses laissant apparaître son corps et ses formes. Un fin voile de couleur vert cache ses jambes. Cette femme figure sur un écrin de fleurs avec lequel Henri Martin joue sur les couleurs et les contrastes. Blanches dans les parties les plus claires du tableau, les fleurs prennent divers tons pastels sur le reste de la toile. Le sujet est légèrement déhanché et incline son visage vers la droite, ses mains sont redressées et tiennent les long cheveux brun qui descendent jusqu'à mi-cuisse[3].
Contextes[modifier | modifier le code]
En 1900, Henri Martin quitte peu à peu la peinture académique pour se tourner vers l’impressionnisme. Achille Ségards (1872-1936), critique d'art et romancier définit Beauté comme une étape que l'artiste franchit vers un nouveau style pictural[1].
Analyse[modifier | modifier le code]
Cette oeuvre rompt avec les intentions littéraires des oeuvres antérieures. Ici l'artiste représente un modèle nu pour évoquer l'émotion de l'homme devant la beauté d'une femme. Les formes rondes et fermes de ce corps rayonnent dans cet écrin de fleurs. La beauté s'exprime ici par la maitrise de l'utilisation des couleurs par le peintre. Le voile notamment recouvrant les jambes est constitué de marron, de bleu et d'ocre dans les parties sombres et de jaune, de bleu et de vert clair mélangé à du violet dans les parties plus éclairées.
Représentativité du tableau dans le courant artistique[modifier | modifier le code]
Pour Denis Milhau, conservateur en chef du Musée des Augustins de Toulouse de 1963 à 1994, cette oeuvre se rapproche de l'art nouveau.
"Cette oeuvre en demi-teintes, presque en camaïeu, dont les touches longitudinales soulignent le caractère vaporeux et montrent des formes ondulantes proches d'un certain modern style entrée de métro."
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Musée des Augustins - Salon rouge » [PDF], sur augustins.org (consulté le ), p. 6
- (en) « The Beauty », sur wikiart.org (consulté le )
- « Fiche tableau Beauté », sur augustins.org (consulté le )
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- ''Catalogue d'exposition : "Henri Martin (1860-1943) : du rêve au quotidien : peintures conservées dans les collections publiques françaises : [exposition, Cahors, Musée Henri-Martin et Saint-Cirq Lapopie, Musée départemental Rignault, 7 juin-6 octobre 2008, Bordeaux, Musée des beaux-arts, 23 octobre 2008-1er février 2009 et Douai, Musée de la Chartreuse, 13 mars-10 juin 2009] / [catalogue par Claude Juskiewenski, Sabine Maggiani, Luce Barlangue, et al.].p.113''
- ''Claude JUSKIEWENSKI « Henri Martin paysagiste et décorateur languedocien », Thèse de IIIème cycle, Université Toulouse le Mirail, Toulouse, 1974, p.65, p.107-108''.