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Utilisateur:JeunesduNoun/Brouillon

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Jean Fochive de son vrai nom Fochive Aboubacar, était Directeur Général de la Sûreté National du Cameroun du 1991-1997, et occupait plusieurs autres postes d'importance.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fochive Jean, de son vrai nom Fochive Aboubacar, est née en octobre 1931.Il est le deuxième fils issu d’une Famille polygamique de Feu Ngaju Fewou Ousmane.

Fochive Jean débute ces études a Foumban, ou il obtient son certificat d’étude primaire (CEP).Obligé de changer son nom de musulman en chrétien pour pourvoir s’intégrer à l’école des blancs, c’est en 1951 qu’il est admis au concours de secrétaire de police, puis inspecteur de police. De son long parcours, Fochive Jean débute sa carrière à Bafang et à Dschang, d’où il continu au Sénégal. C’est à l’école Supérieure de Dakar qu’il obtient en 1959 son titre de commissaire, étant major Africain de sa promotion ; entouré par ses collègues Paul Podi et Pierre Milo. Après l’indépendance, Fochive fut le tout premier commissaire central à être nommé dans la Région du Littoral. À l’époque, Douala était l’une des villes les plus dangereuses du Cameroun. Dans la même année il assume le poste de préfet par intérim. Après avoir mis le calme a Douala, il est appelé dans la Région du Centre en 1961 par le feu Ahmadou Ahidjo (ancien président camerounais). Dès de son arrivé à Yaoundé, il joue un rôle majeur dans la création de BEDOC, CEDOC, DIRDOC successivement CID et CENER jusqu’ en 1984, l’année à laquelle il est relevé de ses fonctions.

Après avoir fait cinq années sans occuper un poste, c’est en 1989 qu’il est appelé au CENER par le président de la république S.H. Paul Biya. Après l’arrivé de la démocratie, Fochive Jean est nommé directeur générale de la sûreté nationale le 16 mai 1991, poste qu’il occupe jusqu’en 1997.

Après avoir pris sa retraite, Fochive rentre à Foumban, où il s’engage pour le recrutement de plusieurs jeunes du Noun dans la police. Il construit une salle de cinéma pour les jeunes, et créé le collège Coré Vert, qui existe jusqu’à nos jours. Il a réussi aussi d’acheter une vaste plantation de café des blancs (plus de 5000 hectares), puis il a laissé bitumer une route de son quartier, qui empêchait les gens de pouvoir bien marcher et circuler. Après avoir effectué un travail d’hercule, Fochive Jean décède le vendredi 12 Avril 1997 suite d’une crise cardiaque.


Les révélations de Jean Fochivé par Frédéric Fenkam."[1]",

- la vidéo temoigmage de son neveux sur memoro.

- L´article de Monsieur Atangana Eteme [2] sur Jean Fochivé.

Notes et référence[modifier | modifier le code]