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Delfine Hopital[modifier | modifier le code]

Delphine Hopital est une écrivaine peu connue du grand public. Elle aborde dans ses romans des thèmes philosophiques tels que le temps et ses influences, la maladie qui pousse à évoluer, les projections et leurs impacts.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née le 13 avril 1971 dans une commune chic de la banlieue ouest lyonnaise, Delphine Hopital se débat très tôt avec la problématique du paraître. Son père, âgé de 73 ans à sa naissance, sa mère de 30 ans plus jeunes lui créent un monde où les secrets engloutissent sa spontanéité. Au CM1, elle doit faire face à une autre difficulté : une façon très particulière d'écrire qui engrange des visites médicales et des regards en biais. Un diagnostic tombe, qui semble arranger tout le monde : c'est dans la tête. Jusqu'à ses vingt ans, Delphine Hopital va devoir grandir avec ce sentiment d'impuissance d'avoir quelque chose dans la tête qu'elle devrait pouvoir maîtriser, mais qui, malgré tous ses efforts ne se soumet pas à sa volonté. Heureusement, sa cousine lui offre pour ses 12 ans un roman d'aventure, et Delphine se plonge avec délice dans toutes les lectures qui lui tombent entre les mains, et à 14 ans, la technologie fait apparaitre des machines à écrire électroniques. Delphine peut enfin souffler, compensant son handicap par une superbe machine que personne d'autre ne possède, puis, plus tard, par un ordinateur portable... À 20 ans, à la suite d'une opération, des symptômes de blépharospasme apparaissent. Après 9 mois de lutte intense et un diplôme réussi malgré les disfonctionnements physiques, elle passe une semaine d'examens à l'hôpital neurologique de Lyon pour découvrir que ses troubles ne sont pas dans sa tête, mais font plutôt partis d'une maladie idiopathique connue des neurologues : la dystonie. Un traitement s'en suit qui la soulage et lui permet d'utiliser son bac+4 pour s'intégrer dans le monde du travail. S'ensuivent plusieurs années de calme neurologique et d'évolution. Consciente qu'elle n'est pas à l'aise dans le monde du business, elle reprend des études en psychologie pour valider quelques UV. Forte de ce début de reconversion, elle se fait embaucher comme consultante dans un cabinet d'accompagnement au parcours professionnel. Mais la maladie la rattrape et une évolution importante axée sur la parole la contraint à se mettre en arrêt maladie. S'ensuivent trois années de recherches actives, d'essais thérapeutiques non concluant, de colère et de mauvaise humeur. Un cancer du sein vient couronner cette lutte intense. Il est pourtant salvateur. Delphine Hopital prend conscience que la mort peut l'atteindre plus tôt qu'elle ne l'avait prévu et qu'elle n'emporterait alors avec elle que des souvenirs négatifs d'impuissance et de colère. La chimiothérapie achève son œuvre en lui permettant de descendre dans ce qu'elle appelle le "rien"; cet espace où le corps est tellement fatigué que l'esprit peut s'ouvrir au tout. S'ensuit un changement de son mode de vie, de ses points de vue, de sa façon de se positionner face aux difficultés. Alors que, jusque-là, elle avait eu l'habitude de jeter des mots sur le papier pour soulager des mal êtres passagers, elle se met à écrire de façon plus structurée pour créer des romans aboutis, dans lesquels la force d'un impact, l'ennui, la maladie poussent les caractères à évoluer en allant chercher un peu plus loin que d'habitude une solution qu'ils n'auraient pas voulu prendre autrement. Delphine Hopital travaille énormément sur la structure de ses écrits, consciente que c'est là que réside le soubassement sur lequel les mots vont pouvoir s'épanouir et offrir toute l'envergure dont ils sont capables. Elle minimise volontairement les descriptifs pour laisser l'imaginaire du lecteur créer l'espace dont il a envie.

La liberté d'aimer Dans ce roman, Delphine Hopital avait très à cœur d'aborder la notion du temps qui vient lisser, éroder les blessures pour permettre d'accéder au passage étroit du lâcher prise et retrouver l'essence de son être. Elle souhaitait également proposer aux lecteurs des émotions peu communes aux romans : l'agacement, l'envie de rentrer dans l'histoire pour secouer Marie, l'héroïne qui semble toujours prendre les mauvaises décisions face à un bonheur pourtant à portée de main. Le style que l'héroïne emploie est volontaire poussif et guindé au début pour exprimer la façon dont elle est enfermée dans son éducation et son soucis de la bienséance. Au fil du livre, les mots se simplifient, deviennent à la fois plus intense et plus précis pour mieux souligner l'évolution de Marie : plutôt que de se cacher derrière des mots recherchés, elle prend le risque de se montrer dans un champ lexical émotionnel et direct, pour finalement trouver sa liberté d'aimer.