Utilisateur:Jean Claude Nzita/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean Claude Nzita
image

Jean Claude Nzita, est un homme politique de Cabinda, né le en exil à Kisangani dans la Province orientale République démocratique du Congo[1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Il occupe le poste de porte-parole du FLEC, Front de Libération de l'Enclave de Cabinda, surnommé soldat du peuple. [3],[4]

Petit-fils de Nzita Henriques Tiago, président cofondateur du FLEC Front de Libération de L'Enclave de Cabinda. Diplômé en polytechnique et former à l'IFP en Suisse, élevé dans la traduction catholique, chez Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus [5],[6]

Parcours et carrière politique[modifier | modifier le code]

  • 2005 - 2014 : Président de la Communauté Cabindaise en Suisse
  • Depuis 2014 porte-parole du FLEC, Front de Libération de l'Enclave de Cabinda. [7],[8],[9]

Période pré-coloniale[modifier | modifier le code]

Le Cabinda, qui compte aujourd'hui 716 076 habitants (recensement de mai 2014[10]), est issu des royaumes de Loango, Kacongo et Ngoyo antérieurs à l'arrivée des colonisateurs européens. Il est occupé par les Portugais dès la fin du XVe siècle. Le 29 septembre 1883 est signé le traité de Chinfuma[11]. Le Cabinda est devenu un protectorat du Portugal à la suite du traité de Simulambuco signé le entre les princes et notables du Cabinda et la couronne portugaise[12], document juridique que le Portugal présente à la conférence de Berlin pour appuyer ses prétentions sur ce territoire[13] et que les Cabindais invoquent pour défendre leur droit à l'autodétermination. Les frontières du Cabinda ont été fixées lors de cette conférence lorsque les puissances colonisatrices européennes se sont partagé l'Afrique. D'ailleurs, les deux territoires ont eu des statuts distincts vis-à-vis du Portugual : l'Angola avait un statut de colonie, tandis que le Cabinda était un protectorat en raison du traité du 1er février 1885.

Déroulement du conflit[modifier | modifier le code]

Le FLEC, créé du 2 au 4 août 1963, est l'un des plus anciens mouvements de libération africains, en lutte contre l'Empire colonial portugais lors des guerres coloniales portugaises dans les années 1960. Celles-ci se sont soldées par des cessez-le-feu et par l'indépendance totale de toutes les colonies. Toutefois, le FLEC n'est pas invité aux négociations pour un cessez-le-feu et le mouvement n'est reconnu ni par le Portugal ni par l'Angola, qui finit par annexer le territoire du Cabinda en novembre 1975. Du 8 au date 11 novembre 1974, l'Angola prend le contrôle de l'enclave grâce au soutien des Cubains et la complicité des états voisins. Peu de temps après l'accord d'Alvor, l'Angola plonge dans la guerre civile, une des plus longues de l'histoire d'Afrique, changeant ainsi les priorités du gouvernement MPLA quant à la situation en Cabinda.

En juillet 2011, l'Allemagne annonce son intention de livrer des vedettes rapides à l'Angola[14] ; cette annonce est critiquée car considérée comme une potentielle violation des règles allemandes concernant l'exportation d'armes[15].

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte du Cabinda

Cabinda est la province la plus au nord ; c'est une exclave de l'Angola.

Elle est composée de quatre municipes : Cabinda (chef-lieu), Cacongo (36 778 habitants au recensement de mai 2014), Buco-Zau (33 843 habitants au recensement de mai 2014) et Belize (19 454 habitants au recensement de mai 2014). Les municipalités sont elles-mêmes divisées en communes :

Municipalités Communes Chef-lieux
Belize Belize
Buco Zau
Tchiowa-Cidade Cabinda
Cacongo Landana, Dinge, Massabi Landana

La population totale du Cabinda est estimée à 668 285 habitants selon le recensement de mai 2014.

Climat[modifier | modifier le code]

References[modifier | modifier le code]

  1. (pt) « ? », ?
  2. (pt) « ? », ?
  3. « ? », ?
  4. « ? », ?
  5. « ? », ?
  6. (pt) « ? », ?
  7. « ? », ?
  8. « ? », ?
  9. « ? », ?
  10. (pt) Resultados definitivos do recenseamento geral da população e habitação 2014, (lire en ligne), p. 89
  11. (en) « Chronology for Cabinda in Angola », Minorities at Risk Project, Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, .
  12. (pt) « Site d'un historien royaliste portugais »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  13. Lemarchand 1994, p. 126.
  14. (de) « Angela Merkel im Außendienst: Deutsche Waffengeschäfte in Afrika », Der Freitag,
  15. (de) « Angola: Anhaltender Bürgerkrieg in Cabinda », sur kath.net,

Liens externes[modifier | modifier le code]

{{Portail|politique|Afrique}} {{CLEDETRI:Nzita, Jean-Claude}} [[Catégorie:Naissance en septembre 1985]] [[Catégorie:Cabinda]]