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Utilisateur:JeSuisKatanga/Easter Egg

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Présentation succincte Easter Egg (présentation détaillée) Contributions

Né en 1931, mort une première fois le 7 mai 1971 et ressuscité en 2010, Charles-Alban du Quatanguat dit Katanga(c'est plus simple) est un utilisateur de la version française de Wikipédia.


Jeunesse[modifier | modifier le code]

Fils caché de la Comtesse de Paris et du scientifique Jacques-Daniel du Quatanguat, le jeune Charles-Alban naît à Paris en 1931.

Jacques-Daniel, botaniste, menait des expériences sur des roses lorsqu'il apprit que la comtesse, réputée pour sa dévotion et sa discrétion, venait de mettre au monde un enfant. S'il avait su qu'une aventure accomplie au cours d'un bal, entre le boudoir et le jardin, allait interrompre ses recherches ! Scientifique tranquille, il n'avait jamais su trancher lorsqu'il fallait prendre une décision ; mais ici, la curiosité l'emporta sur la peur, et il vint au-devant de la comtesse sous un faux prétexte (quoiqu'avec de vraies roses) pour voir son enfant. La comtesse, qui n'en demandait pas tant, lui offrit une pension aussi convenable que discrète et lui refourgua le bébé, qu'elle avait, fort heureusement pour sa réputation de jeune fille dévote, réussi à cacher, tout comme sa grossesse.

C'est ainsi que Jacques-Daniel dut partager son temps entre son élevages de roses (il affectionnait tout particulièrement les rosiers musqués et les rosiers de Chine) et celui d'un bébé, dont il ne connaissait même pas l'existence une semaine plus tôt. Il voulut appeler son fils Sangoku, en hommage à un exportateur chinois à qui il devait la découverte d'une souche japonaise de rose trémière, mais les fonctionnaires de l'état civil refusèrent le nom et il dut se résoudre à reprendre celui voulu par la comtesse, à savoir Charles-Alban.

Dès sa petite enfance, le jeune garçon se distingua par des traits de caractères étranges. Tel Harrison, le fils de Dexter Morgan dans une série télé à succès, il ne pleurait pratiquement jamais. Ses beaux yeux verts faisaient fondre toutes les nounous qui le gardaient - chose qui arrangeait bien Jacques-Daniel, ayant de fait tout le temps qu'il voulait pour déguster sa boisson préférée tout en travaillant. Lorsqu'il entra à l'école, Charles-Alban connaissait le grec et le latin, et savait épeler plusieurs noms de roses (en latin, bien entendu). Il semblait promis à une carrière de lettré, ou de scientifique comme son père. Ses notes en classe étaient plutôt bonnes (quoiqu'il ait été une fois réprimandé pour un 17/20 en dictée, épreuve à laquelle il avait habituellement 20/20) et on ne le remarquait pas beaucoup. En un mot, il était l'élève parfait du point de vue républicain, mais le moule de l'école laïque et obligatoire s'effrita brusquement lorsque la Seconde Guerre mondiale éclata. Pour la première fois de sa vie, Charles-Alban fut privé de sucreries - rationnement oblige. Un an après, lorsque l'armée allemande occupait Paris, c'est son père qui fut privé de roses. En effet, un groupe de résistants mal orienté (probablement des amis de Guy-Hubert Bourdelle), en voulant faire sauter une maison hébergeant des soldats allemands, fit exploser une bombe dans le jardin de Jacques-Daniel. Celui-ci n'avait pas encore été contacté par les allemands pour une réquisition de sa maison. Pas encore, car l'attentat attira l'attention de la Kommandantur et une dizaines de gens de la Wehrmacht logèrent dès lors dans la maison, tandis que lui et son fils campaient dans le jardin dévasté par l'explosion, à laquelle aucune rose n'avait survécu.

Avec les années de l'occupation, Charles-Alban vécut une période plutôt étrange. Il croisait des gens bien habillés, des spectacles, des baigneurs sur le front de la Seine en été, parfois il entendait les notes plutôt wagnériennes (ach !) des orchestres de l'occupant. Entre rationnement et propagande, il grandit comme n'importe quel enfant de son âge, ou plutôt comme il le pouvait, faisant ses devoirs sous la tente, à la lumière de la chandelle, tandis que les vils teutons logeant dans sa maison se retournaient la tête à coup de schnaps et de pinard. Seule distraction : les récits de guerre. Tout ce qui avait trait à l'aventure le fascinait, des petits détails entendus en passant aux boutons de manchette des uniformes. En 1942, il gagna un prix à un concours de beauté, sans trop savoir comment.

Lorsque les Alliés libérèrent Paris, puis la France, puis gagnèrent la guerre, Charles-Alban ne fut pas impressionné par les cigarettes, le chocolat, et tous ces petits biens dont les français avaient oublié l'existence peu à peu. Non, ce qui l'impressionna, c'était le parfum d'aventure qu'amenaient avec eux les G.I. victorieux, éclatants de soleil malgré les efforts et les morts laissés à chaque kilomètre conquis. Dès lors, il n'eut qu'une idée en tête : devenir militaire, vivre dans un bel uniforme, lancer des œillades aux femmes fixées dans leur village et vivre lui-même toutes les histoires, belles ou moins belles, qu'il avait entendues. S'il était né quarante ans plus tard, de l'autre côté de l'Atlantique, il aurait pu devenir un psychopathe américain, mais il n'était qu'un européen de quatorze ans qui avait entendu et senti beaucoup plus de choses qu'il n'en avait vues.

A seize ans, il fut renvoyé du lycée pour avoir tenté d'échanger un bouton de manchette (volé à un SS avant la libération) contre une leçon de théorie pratique avec une jeune dévote de son âge. Il s'engagea dans l'armée, où il se découvrit des talents de commandement ; à dix-neuf ans, il fut promu caporal, puis envoyé dans un bataillon disciplinaire en Afrique suite à une bagarre avec un autre caporal plus âgé, qu'il avait battu au bras de fer. Il y vécut six mois, passant le plus clair de son temps à marcher sur des routes poussiéreuses qui se ressemblaient toutes. Alors que le bataillon faisait halte en ville, faute d'un endroit où bivouaquer en pleine nature, Charles-Alban braqua une banque et s'enfuit. Il n'avait absolument pas prévu son geste et s'était contenté de suivre son intuition. Volant un avion, il parvint à quitter le pays pour atterrir au milieu de la brousse, c'est-à-dire non loin d'une base de mafieux italiens. Ceux-ci, plutôt que de le tuer, l'embauchèrent comme aide-cuisinier. Et c'est ainsi que Charles-Alban, après avoir passé la première partie de sa vie dans un relatif ennui et la seconde à fuir sans cesse de partout, se retrouva mêlé à un trafic de diamants - qui faisait alors son apparition sur le continent africain.

Carrière[modifier | modifier le code]

On ignore ce que fit Quatanguat pendant sa période de collaboration avec la Cosa Nostra. On sait de source sûre [1] qu'il a rejoint la mafia et en est devenu lui-même membre, mais on ne sait pas trop ce qu'il y a fait. Des témoins disent l'avoir vu en Corse, en Angleterre, en Amérique Latine, en Égypte et même au Japon. Toujours est-il qu'à l'âge de trente-cinq ans, il est arrêté en compagnie d'autres personnes identifiées comme des membres de la Cosa Nostra, et est condamné à deux ans de prison pour association de malfaiteurs.

A sa sortie, il repart en Afrique. C'est l'époque de la décolonisation et les tumultueux conflits post-coloniaux battent leur plein. Sachant manier les armes, pourvu d'assez de flair pour détecter une femme de petite vertu à des dizaines de mètres à la ronde, Quatanguat n'a aucun mal à se faire embaucher comme mercenaire par Bob Denard, et il œuvre chez les « Affreux »[2], où est il rapidement promu sergent, puis lieutenant. Au plus fort du conflit, il est placé sous le commandement direct du colonel britannique David Smiley et multiplie les actions d'éclat contre les rebelles communistes, à la tête d'un commando d'élite de cinquante hommes qu'il a lui-même formés.

Quatanguat survit à un grand nombre de batailles et c'est sans avoir été blessé une seule fois qu'il voit la paix arriver en 1963. Pendant les années 1960, on l'aperçoit au Congo, au Zaïre et au Yémen. Ses succès d'éclat lui vaudront un grand nombre d'ennemis. La politique congolaise étant fragile, la paix de 1963 ne dure pas longtemps et le pays verse plus ou moins dans l'anarchie, ce qui assure à Quatanguat et à ses collègues d'avoir toujours du travail, mais dans des conditions relativement précaires, d'autant que l'aide apportée par les pays occidentaux varie d'une année à l'autre.

En avril 1971, Quatanguat met fin à une énième insurrection dans la région de Shaba. Le 7 mai, il retourne vers Lubumbashi, la capitale locale, avec ses hommes. Le commando est pris dans une embuscade et Quatanguat meurt, touché par une balle mortelle, au milieu du chemin.

Depuis, la région porte son nom (elle a été rebaptisée Katanga), mais les historiens ont tout fait pour occulter le rôle de ce mercenaire méconnu et ont prétendu que le nom « Katanga » avait toujours existé (voir théorie du complot), à tort, bien entendu.

Seconde carrière[modifier | modifier le code]

Des ennemis personnels de Quatanguat l'ont accusé de s'être engagé en Afrique « uniquement pour l'argent »[3]. Cependant, un mercenaire anglais nommé Jim McClure, qui a survécu à l'embuscade du 7 mai 1971 et pris le sac de son chef après sa mort, dit n'avoir trouvé dedans que quelques dizaines de dollars, du whisky et des cartes de visite avec les numéros de téléphone de divers dignitaires, ainsi qu'un carnet rempli d'adresses de péripatéticiennes.

Quatanguat ressuscite en 2010 grâce à l'action conjuguée de plusieurs marabouts et magiciens vaudous. Découvrant les téléphones mobiles et l'Internet, il profite d'être revenu d'entre les morts pour contribuer à Wikipédia, autant que son état de zombie le lui permet. C'est pourquoi il contribue à l'encyclopédie libre plutôt la nuit que le jour.

Non, rien...[modifier | modifier le code]

J'avais dans l'idée d'écrire une vraie-fausse « présentation détaillée », mais finalement, je me dis qu'elle n'est pas assez sérieuse pour figurer dignement sur ma page utilisateur. Je la laisse donc en tant qu'easter egg, sans l'intégrer à ma page utilisateur visible. Si vous êtes arrivé là, c'est probablement que vous avez regardé l'arborescence de mes sous-pages ou mes contributions. Petit canaillou ! Émoticône

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

  • Que dalle.
  • Cela dit, rien ne vous empêche de cliquer ici pour aller sur ma page de contributions.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Étant un zombie, je ne suis plus lié à grand-chose, mais je mettrais bien :

Juste pour le plaisir.

Références[modifier | modifier le code]

  1. En réalité, c'est ce que m'a dit un ivrogne dans un bar miteux, mais ne le répétez pas, car ce genre de source n'est pas acceptée sur Wikipédia.
  2. Baptisés ainsi parce que, lorsqu'ils rentrent de mission, ils ont tellement marché que leurs pieds dégagent une odeur affreuse, si terrible qu'elle fait craindre aux habitants le moment où les mercenaires enlèvent leurs Rangers.
  3. Ça aussi, je l'ai entendu dans un bar. C'est une vieille prostituée qui me l'a dit après que j'aie refusé ses offres. Mais motus.