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Utilisateur:Itsfirenze/Brouillon

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Tomasz Walenta[modifier | modifier le code]

Tomasz Walenta est un graphiste canadien né le 15 février 1974 à Varsovie. Néanmoins, il vit et travaille à Montréal. Extrêmement impliqué dans le domaine de l’illustration et de l’affiche, Walenta a enseigné à l’Université de Laval ainsi qu’à l’UQAM entre 2002 et 2005.


Biographie
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Début de sa vie[modifier | modifier le code]

Tomasz Walenta est né le 15 février 1974 à Varsovie, en Pologne. Le jeune Walenta, ainsi que ses parents, émigre en 1983 au Canada. Ce dernier s’établit et poursuit ses études à l’École de design de l’UQAM. Il obtient un baccalauréat en design graphique, et par la suite, il retourne en Pologne pour y faire sa maîtrise à l'Académie des Beaux-Arts de Varsovie à l’atelier de Lech Majewski. Il choisit cette académie pour faire ses études sur l’affiche, car il y trouve toutes ses principales sources d’inspirations. Suite à cela, Walenta retourne s’installer à Montréal. 

Sa carrière[modifier | modifier le code]

En 1999, lorsque ce dernier revient à Montréal, Walenta occupe un poste chez Orangetango, une agence de création. Ce jeune polonais, poursuivra sa passion pour l’illustration et l’affiche dans un milieu plus professionnel. Un an plus tard, Walenta démissionne. Il obtient ensuite un contrat avec Diesel Marketing Communication, une firme de publicité, afin de générer le site web du Cirque du Soleil. Il acquiert beaucoup d’expérience et détient un poste d’enseignant à l’Université de Laval ainsi qu’à l’UQAM entre 2002 et 2005. Depuis quelques années jusqu’aujourd’hui, Tomasz Walenta est représenté par l’Agence Marlena. Il travaille alors, pour divers journaux ainsi que des magazines reconnus en Europe et aux États-Unis don; Time Magazine, The National Post, The New York Times, etc. Finalement, Walenta met en place plusieurs ateliers et séminaires à l’UQAM, l’Université de Laval, l’École Intuit Lab et l’Atelier Autograph de Paris.[2]

Prix[modifier | modifier le code]

- Applied arts illustration annual (2004)

- American illustration (2003)

- Applied arts illustration annual ( 2003)

- Lux Québec (2003)

- Grafika (2002)

Style et influences[modifier | modifier le code]

L’illustration est synonyme d’interprétation pour Walenta; tant au niveau de la réalisation qu’au niveau idéologique. Il admire d’ailleurs le travail conceptuel de Saul Steinberg, Savignac, Paul Rand, Brad Holland, Lino et bien d’autres. Walenta avoue que son style « est né d’une certaine frustration ».[1]

« Mon professeur était ravit de mes idées, mais pas tellement de mon exécution. J’ai passé six mois à expérimenter avec la même image et il continuait à la détruire. Un soir sur le divan, j’étais tellement frustré en dessinant que j’ai créé quelque chose juste pour l’énerver. Mais ce qui en est sortit fut ma personnalité, mon style. »[1]

Influence polonaise[modifier | modifier le code]

L’influence de l’affiche polonaise se ressent dans les travaux de Walenta. Ayant grandit et étudié en Pologne, il ne peut en être autrement. La Pologne est bien reconnue pour ses affiches artistiques.

« En effet, les affiche polonaises usent et abusent de toutes les ressources rhétoriques : la métaphore et toutes les autres figures, le clin d’œil ou le sous entendu comme le changement d’échelle, le mélange d’atmosphère ou de genre, « le baroque ou l’ascèse », l’effet macabre comme le pied de nez dérisoire ou absurde ».[3]

Celles-ci se séparent en deux catégorie : l’affice de propagande, au niveau social et politique qui présente des personnages stéréotypés. Puis, l’affiche culturelle présentant films, pièces de théâtre, opéras, concerts et expositions de manière innovatrice et originale. L’affiche connue un évolution à travers guerres et révoltes. Sous le régime communiste, l’audace et l’inovation prennent place malgré le contrôle et la censure. Cependant, une liberté  beaucoup plus grande apparaît suite à l’effondrement du communisme.

« S’appuyant sur un acquis important, [les graphistes] bénéficient d’une paradoxale liberté de conception, les indications textuelles réduites au minimum omettant le plus souvent date, précisions de lieu, nom des acteurs,etc. »[3]

Une nouvelle génération voit le jour et Walenta en fait partie.

  1. a b et c (en) Trish Lorenz, « Eastern edge », Design Week,‎ , p. 15
  2. « tomasz walenta », sur www.designboom.com (consulté le )
  3. a et b Jean-Claude Famulicki, L'affiche polonaise de 1945 à 2004 ; des slogans et des signes, Paris, Éditions La Découverte, , 192 p. (ISBN 2-7071-4680-3)