Utilisateur:Henry Horse/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

IAN KENT[modifier | modifier le code]

Ian George Kent est un chanteur, songwriter, poète, guitariste, mandoliniste, américain né à Boulogne Billancourt, en France, le 15 février 1963[1]. Ses chansons, portées par une voix éraillée donnent vie à des personnages marginaux et troubles, dont la vulnérabilité humaine prend corps[1], dans des sonorités authentiques blues, country et folk. Il réside en région parisienne depuis le début des années 90.


Biographie[modifier | modifier le code]

Ian Kent passe son enfance en France. Il grandit en écoutant les albums Folkways de Pete Seeger et tombe amoureux du folk américain. Son frère aîné ramène de nouveaux sons dans la maison familiale, et Ian découvre les Beatles, les Rolling Stones et le rock du début des années 70. Ian Kent apprend à jouer de la guitare et à chanter sur les harmonies vocales des Beatles ou de Simon & Garfunkel en compagnie de son frère[2].

En 1980, la famille Kent part s'installer aux USA. Kent s'inscrit à Syracuse University, à Syracuse, dans le nord de l'état de New York[2]. Il travaille dans plusieurs Bar Bands[1], où il perfectionne son chant et son jeu de guitare, y ajoutant la technique de la slide, ainsi que la mandoline[3]. C'est à cette époque également qu'il découvre Jack Kerouac et la Beat Generation, et suivant la trace de ces aînés, traverse les Etats-Unis en auto-stop à plusieurs reprises[1]. Ian écrit également des poèmes et des nouvelles, dont une, intitulée, Dot Dot Dit Dit Dot Dot Dash, qui est publiée dans le magazine canadien, Rampike[4].

Ian Kent retourne s'installer en France en 1991, où il monte un premier groupe de blues-funk du nom de Fatback[2]. Puis, en 1994, Il monte le groupe, Shaltaï en compagnie de Dimitri Artemenko (violon) et Thomas Lorioux (contrebasse)[2]. Tchak, du groupe Chihuahua et Assez les rejoint à la guitare électrique[5]. Puis, c'est au tour du batteur, Marc Varez, qui vient de quitter Vulcain. Le groupe joue un mélange de folk américain, irlandais et de musique tzigane et tourne dans toute la France, en Allemagne et au Danemark. En 1999, Shaltaï se sépare, et Ian s'engage au sein de Blackstone, [3] groupe de hard rock façon années 70 sous la houlette de Marc Varez. Blackstone enregistre trois albums, Blackstone et The High Country, sortis chez XIII Bis Records[5] et Colors Of The Stone chez Brennus Music[6]. Le groupe assure les premières parties de Rose Tattoo, Lloyd Cole et Freak Kitchen[5].

Journalisme[modifier | modifier le code]

De 2000 à 2004, Kent intègre l'équipe de Guitar & Bass Magazine, où il travaille comme journaliste et chroniqueur[7].

Carrière Solo[modifier | modifier le code]

Pendant cette période, Ian Kent écrit des chansons qui n'entrent pas dans le registre hard rock. Il décide d'en enregistrer certaines et embauche le personnel de Blackstone, dont les musiciens polyvalents, Sami Abès à la basse et Olivier Jargeais, ainsi que Marc Varez à la batterie[1]. C'est ainsi que naissent Ian Kent And The Immigrants en 2008. Le groupe enregistre un premier album, intitulé Trick Bag[1], distibué par Mosaic Music. L'album rencontre un grand succès critique, et le groupe fait plusieurs prestations à France Inter dans l'émission de Serge Le Vaillant, Sous Les Etoiles Exactement[7], ainsi qu'à la télévision sur France 2, dans l'émission, Les Mots De Minuit[8] et sur LCI en compagnie de Nikos Aliagas, dans son émission, Ça Donne Envie[9].

Ian kent And The Immigrants tournent en France et enregistrent un second album en 2012, sous le titre d'Almost Gone, distribué par Musicast[10]. L'album est bien accueilli par la critique et on compare les textes de Ian Kent aux romans de John Steinbeck, notament dans sa chanson, "Wally", ainsi qu'à l'école de Missoula et à Jack Kerouac, pour leur penchant pour une Amérique marginale[10][11][12].

La sortie de ce second album donne l'occasion au groupe de jouer de nouveau à la télévision, notamment dans l'émission, Le Lab O, sur France O[13], ainsi qu'à la radio, dans les Sessions Live de OUI FM[14][15].

Ian Kent And The Immigrants jouent régulièrement à l'Utopia[16], à Paris et préparent un troisième album.

Discographie[modifier | modifier le code]

Shaltaï : "Shaltaï" autoprod sur cassette 1995 "Homegrown", CD autoprod, pas de label, ni distrib. 1999

Blackstone : "Blackstone" XIIIBis Records 2001 "The High Country" XIIIBis Records 2002 "Colors Of The Stone" Brennus Music 2006

Johan Asherton: "Amber Songs" Willing Production 2005[17]

Ian Kent & The Immigrants : "Trick Bag" dist. Mosaic Music 2008 "Almost Gone" dist. Musicast 2012

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f paris-move.com, Interview préparée et réalisée par Frankie Bluesy Pfeiffer - Juin 2008.
  2. a b c et d spirit-of-metal.com, Fiche artiste.
  3. a et b concertandco.com, Fiche Artiste Ian Kent.
  4. Cover de la revue, Mention Ian Kent dans le Vol. 6.
  5. a b et c spirit-of-metal.com, Fiche Artiste Blackstone.
  6. Desert-Rock.com, Chronique du 2ème album de Blackstone
  7. a et b [http://www.reggaecowboys.com/frenchreviews.html reggaecowboys.com], Exemple de chronique pour le groupe Reggae Cowboys. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Référence 7 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  8. France 2, Interview + Live the Ian Kent & the Immigrants - Juin 2008
  9. LCI, Interview + Live the Ian Kent & the Immigrants - Février 2011
  10. a et b Paris-Move.com, Chronique du 2ème album de Ian Kent & The Immigrants
  11. Passionrock.fr, Chronique du 2ème album de Ian Kent & The Immigrants
  12. On-Mag.fr, Chronique du 2ème album de Ian Kent & The Immigrants
  13. Le Lab.O, France O
  14. Oui FM Au secours c'est du live, The Weight Cover The Band
  15. Oui FM Au secours c'est du live, It's all over ALMOST GONE
  16. Utopia, Programmation à l'Utopia
  17. Biographie, du joueur de dobro, banjo et mandolin, Ian Kent.