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La mise en scène par les cubistes de l'espace et du lien quantique
À force d’avoir séparé les choses, l’habitude est prise aujourd’hui de vivre dans un univers recomposé par l’homme en rapport avec ses besoins et sa compréhension : pour la plupart d’entre nous l’espace est considéré comme un vide qui sépare des objets. Pour un ensemble architectural on envisage les pleins avant de considérer les vides qui ne sont, de ce fait, que des espaces résiduels. On vit dans un monde exclusif : c’est de la science ou de la philosophie, on est peintre ou poète. C’est le mode du « ou bien ceci ou bien cela ». On est ignare ou intelligent, on est mort ou vivant.
La microphysique, parce qu’invisible à l’œil nu, est superbement méconnue. C’est pourtant elle qui rétablit la réalité des choses : l’espace y est considéré comme un vide qui unit les objets. On le programme en premier pour y placer les objets. L’espace devient un plein d’ondes et de particules qui ne sont pas des structures fondamentales, mais des approximations de la forme des lois et des objets du monde physique. L’énergie, depuis Planck, – qui a chiffré la plus petite énergie possible – est au cœur du processus de quantification. C’est un monde inclusif ; d’où la pertinence de la phrase : « le temps et l’esprit ont l’espace en partage ». Le physicien de haut vol et le métaphysicien sont le même personnage. C’est le monde du « ceci et cela ». On est mort et vivant à la fois. À proprement parler, c’est là ou vit le « lien » quantique, l’intrication de son monde à lui Braque et Picasso ont bien vu tout cela, rivalisant amicalement dans le cubisme. L’un et l’autre ont peint en atelier pour dire comment la nature se donne à voir, « l’objet en son essence – et non plus en sa quiddité » : la chaise dont le fer rond attaque le dos du solitaire du jardin, le billard dans le contre-mouvement du joueur qui se penche sur lui, le pain avec le couteau qui le coupe , la sarcleuse avec le blé qui sera produit, l’oiseau dans son effort de voler à contre-courant. Picasso, d’une façon générale, dans la torsion de ses personnages, montre la part difficile que les êtres ont à prendre avec ce monde de liaison. Pour l’un et l’autre, Cézanne a été prépondérant : le même doute s’est emparé d’eux. Comme l’a récemment exprimé Charles Platiau, « chacun de leurs tableaux est de l’atome en fusion ». Utilisateur:Hduthu1/Brouillon