Utilisateur:Groupir !/Jean de Florette et Manon des sources

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Jean de Florette (film)[modifier | modifier le code]

Jacques Billardière, Gérard Depardieu : vingt ans de cinéma français, Hachette, coll. « Lecture facile : Portraits », , 79 p. (lire en ligne).

Jean-François Robin, Daniel Auteuil, l'acteur, Paris, Séguier, , 158 p. (ISBN 9782307426127, lire en ligne), « Ugolin », p. 71-80.

Production et réalisation[modifier | modifier le code]

Genèse et développement[modifier | modifier le code]

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Lors d'un séjour à Marrakech en 1979, Claude Berri découvre le roman Jean de Florette, au kiosque de l'hôtel La Mamounia. Après avoir « dévoré » le livre, il se procure sa suite, Manon des sources, et songe à en tirer deux films.

https://archive.org/details/jeandeflorette0000pagn/page/312/mode/2up?q=berri

https://archive.org/details/laprovencedepagn0000cleb/page/102/mode/2up?q=berri


l'assistant de la production : https://archive.org/details/isbn_9782709605663/page/32/mode/2up?q=florette (et détails sur la version TV)

Composition de la distribution[modifier | modifier le code]

Yves Montand au festival de Cannes 1987.

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19573497&cfilm=30286.html

http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18688742.html


Berri propose le rôle du « Papet » à Yves Montand (à l'époque des préparatifs de sa tournée mondiale), qui refuse dans un premier temps, ne voulant apparaître vieilli à l'écran[1].

Dès les débuts du projet, pour le rôle d'Ugolin, Claude Berri envisage Coluche, dont il a révélé les talents dramatiques dans son film Tchao Pantin, mais l'acteur est réticent à jouer ce rôle, notamment à cause de l'accent du midi qu'il doit prendre[1].

Berri lui-même est inquiet sur cette question de l'accent


Sur proposition de Simone Signoret, épouse de Montand, Claude Berri réalise les essais de Coluche pour le rôle dans la maison du couple, à Autheuil, en Normandie. Yves Montand doit donner la réplique à Coluche dans le rôle du « Papet »[1].

« Je me souviendrai toujours de cette journée, il faisait un temps magnifique. Pendant qu'on maquillait Coluche, que Bruno sortait son matériel, je voyais Montand tourner en rond. Il avait mis une veste en velours et marchait avec une canne. À un moment, il a demandé à Didier s'il n’avait pas une moustache pour lui. Pour quelqu'un qui devait donner la réplique de dos, il était plutôt méticuleux. Toute la matinée, nous avons filmé Coluche, j’ai tout de suite senti qu’il n’était pas très à l’aise avec l’accent. Par contre Yves l'était, il connaissait ses répliques par cœur. Après le déjeuner, il a accepté qu'on le filme de face, cela me permettait de monter les meilleurs moments des essais de Coluche. Nous tournions en 35 mm et en même temps en vidéo. Quand nous avons visionné, l'évidence était que Coluche n’était pas le personnage. En revanche, Montand était extraordinaire, on aurait dit Burt Lancaster dans Le Guépard. Je n'avais pas d’Ugolin, mais j’avais gagné le Papet. »

— Claude Berri, Autoportrait, 2003[1].

Peu convaincant dans le rôle, Coluche réclame de plus un cachet d'un montant de 11 millions de francs[2], « façon de rejeter le rôle ». Quant à Yves Montand, il accepte le rôle du « Papet » avec enthousiasme, ayant reconnu, pendant les essais, « C'est incroyable ! On dirait mon père ! ».


Claude Berri pense ensuite à Jacques Villeret pour incarner Ugolin mais Montand et Simone Signoret refusent de jouer à ses côtés.


Olivier Rajchman, « Jean de Florette : autopsie d'un chef-d'œuvre », sur www.telestar.fr, Télé Star, .

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Claude Berri envisage Daniel Auteuil, bien qu'il le juge « trop beau garçon ». Une fois enlaidi, chicots et oreilles décollées, et prenant l'accent du midi, Daniel Auteuil semble l'acteur idéal pour le rôle aux yeux du réalisateur


Ayant grandit à Avignon, Auteuil parle aisément avec l'accent du midi, qu'il s'était efforcé de perdre en montant à Paris.

Daniel Auteuil suggère au réalisateur sa compagne Emmanuelle Béart pour interpréter « Manon des sources » dans le second film.

« Interview de Daniel Auteuil » [vidéo], sur ina.fr, Antenne 2, Journal de 20 heures, .

Jeanne Biscioni-Baumberger, « Berri réactive la gloire de Pagnol », sur fresques.ina.fr, INA.


Pour pallier le désistement de Coluche, Berri adjoint un autre grand nom au projet pour le rendre plus attirant pour le public : il distribue le rôle du « Bossu » à Gérard Depardieu[2]. L'engagement de l'acteur est un défi car, éclectique et alors surchargé de travail, il lui est difficile de se libérer pour un contrat de huit mois[2]. L'annulation d'un projet de film de Roger Planchon intitulé Paris Molière permet à Depardieu d'être disponible[2]. Selon Depardieu, le rôle était au départ attribué à Jacques Weber (Gérard Depardieu, Vivant !, 2004, p. 161). Pour apporter son soutien au lourd budget, l'acteur s'implique également en tant que producteur, via sa société DD Productions (Jacques Billardière, Gérard Depardieu : vingt ans de cinéma français, 1993, p. 61).

« titre » [vidéo], sur ina.fr

« titre » [vidéo], sur ina.fr

« titre » [vidéo], sur ina.fr

http://fresques.ina.fr/reperes-mediterraneens/fiche-media/Repmed00687/tournage-du-film-jean-de-florette-avec-yves-montand.html

https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/en-images-30-ans-apres-mirabeau-se-souvient-de-jean-de-florette-et-manon-des-sources-1487163138

Tournage[modifier | modifier le code]

La fin du tournage est difficile pour Yves Montand car son épouse Simone Signoret meurt à la fin du mois de septembre.

https://culturebox.francetvinfo.fr/cinema/drame/jean-de-florette-et-manon-des-sources-souvenirs-de-tournages-a-mirabeau-276823

Accueil[modifier | modifier le code]

notamment sur l'accueil à l'étranger : Paul Chutkow, Depardieu, 1995 p. 275 et suivantes

L'universitaire Ginette Vincendeau remarque une volonté de contrer la baisse de fréquentation d'alors, avec la concurrence de la télévision et cinéma américain, en proposant un film exploitant au milieu les possibilités du grand écran (comme avait dû le faire Hollywood dans les années 1950), ici notamment avec la mise en valeur des paysages spectaculaires et sur des moyens de production supérieurs à la normale. Vincendeau fait reposer le succès du film essentiellement sur la popularité de Pagnol auprès des Français et le souvenir nostalgique de l'époque où il faisait des films, tandis que l'image rêvée de la Provence est moins déterminante selon elle. À l'inverse, elle attribue à ce dernier élément la principale raison du succès du film à l'étranger. Ginette Vincendeau, « Gérard Depardieu: The axiom of contemporary French cinema », Screen, 1993, p. 359


Mesrine divisé en deux

Nino Rota la force du destin

  1. a b c et d Philippe Lombard, « Coluche dans la peau d’Ugolin », Histoires de tournages, sur www.devildead.com, (consulté le ).
  2. a b c et d Poiré 1988, p. 396.