Aller au contenu

Utilisateur:GreenMonarch/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Naâman (né en 1990 à Dieppe en Normandie), de son vrai nom Martin Mussard, est un chanteur français, figure montante du reggae sur la scène musicale française.

Origine du pseudonyme[modifier | modifier le code]

"Naâman, chef de l’armée du roi de Syrie, jouissait de la faveur de son maître et d’une grande considération ; car c’était par lui que l’Éternel avait délivré les Syriens. Mais cet homme fort et vaillant était lépreux." - Deuxième Livre des Rois, Ancien Testament [1]

Lui même chrétien, Naâman décide, à la manière du biblique général syrien qui guérit de la lèpre en se jetant dans le Jourdain et de ce fait en se convertissant, de se jeter dans le reggae et c'est ainsi, dit-il, qu'il découvrit sa foi. En plus de la référence biblique, caractéristique du reggae et du rastafarisme, l'artiste avoue avoir aussi choisi ce pseudonyme pour la sonorité, le "man" étant instinctivement rattaché à ce courant musical, et dans la continuité, à toute la culture rasta.[2]

Enfance[modifier | modifier le code]

Né d'un père informaticien et d'une mère institutrice, tous deux passionnés de musique, il entame sa scolarité dans une école privée catholique à Dieppe. A la différence de sa fratrie, il refuse tout rapport avec la religion enseignée dans son cursus scolaire et part lui-même en quête de découvrir sa propre spiritualité. Ses croyances religieuses transparaîtront beaucoup dans sa musique, tant dans les textes que dans le choix de son nom d'artiste par exemple. Une fois son Baccalauréat Littéraire en main, il part étudier la communication puis le graphisme dans la ville de Caen. Alors qu'il avait déjà monté un groupe de musique, et qu'il écumait les bars de Caen à la recherche d'oreilles attentives, il décide en 2010, "sur le retour d'une soirée avec un ami"[3], d'abandonner ses études pour s'investir tout entier dans la musique.

Débuts musicaux[modifier | modifier le code]

Lui-même s'avouant atypique sur la scène du reggae, majoritairement africain et antillais, il n'en reste pas moins complètement imprégné de la culture rasta. Faisant de la "weed" (terme jamaïcain pour nommer le cannabis) et de la dénonciation de la décadente Babylone (allégorie de la société occidentale dans ses défauts et perversions) des thèmes redondants, il chante dans un anglais jamaïcain et prône le vrai reggae en tant que "musique du peuple ouverte à tous tant qu'il s'agit de défendre des valeurs positives et de respect". Uni avec complicité à son groupe de 4 musiciens, les Young Kha[4], Naâman se lance dans un premier temps dans la création de plusieurs titres qu'il compile sous le titre "Deep Rockers". Grâce au rapide succès de cette mixtape présentée dans une série de 70 lives, il passe l'hiver 2012 en Jamaïque et notamment à la capitale Kingston[5]. C'est là qu'il fusionne avec perfection à la culture rasta, rajoutant alors à ce moment ce qui fera son succès, une touche d'authenticité et d'originalité à ses titres, ceci aidé par quelques spécialistes du genre tels que Sam Clayton (Toots&The Maytals) et le guitariste Dalton Browne[6]. Il enregistre alors avec son beatmaker Fatbabs quelques nouveautés dans le mythique Studio Harry J, célèbre pour avoir enregistré des titres devenus cultes des Marley and the Wailers, puis reprend plusieurs de ses morceaux originels pour leur rajouter une touche de reggae des origines, voir de ska aux sonorités colorées. Revenu en France, et les derniers assemblages terminés, Naâman sort son album "Deep Rockers, Back a Yard" le 4 juin 2013 et se lance alors dans une vingtaine de dates de concerts à travers toute la France, en plus de quelques dates en Angleterre, en Russie et en Chine[7]. Le 27 juillet 2013, au dernier jour du Garance Reggae Festival, il ouvre le concert de Jon Holt, célébrité du reggae des années 70, fait marquant, le privilège étant rarement offert à un jeune artiste français. Dernièrement, couronnement de sa carrière naissante et néanmoins prometteuse, il est nommé avec plus de 11 000 votes "Révélation de l'année 2013" aux Victoires du Reggae.[8]

Discographie[modifier | modifier le code]

"Deep Rockers, Back a Yard" sorti le 4 juin 2013 (Soulbeats Records/1001 ProdsRecords)[9]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

http://www.naaman-official.com : site officiel