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Carlos de Rokha
Carlos Díaz Anabalón, plus connu sous le nom de Carlos de Rokha (n. Santiago, Chili, 17 Octobre 1920 - d. Santiago, Chili, 29 Septiembre 1962), poète chilien, intégrant de la generation littéraire de 1938.
Carlos de Rokha fut l'intégrant le plus jeune jeune du grupo Mandrágora, fondé en 1938 par les poètes Teófilo Cid, Enrique Gómez Correa et Braulio Arenas.
Biographie[modifier | modifier le code]
Carlos de Rokha nait à Santiago du Chili,le 17 Octobre 1920, sous le nom de Carlos Díaz Anabalón. Fils de Pablo de Rokha et de Winétt de Rokha, membre d'une famille d'artistes reconnus au Chili, parmis eux, ses propres parents, ses frères Lukó, José, Pablo et Laura, entre autres.
Grand amateur d'Arthur Rimbaud,[1] il est catalogué parmis de la génération littéraire de 1938, malgré la différence littéraire, thématique et stylistique.
Au cours de sa vie, il souffre de Schizophrénie,[2], maladie pour laquelle il fut interné de nombreuses fois en hopital psychiatrique.
En 1961, son opus Memorial y LLaves fut récompensé par le Prix pour les Jeux Minicipaux Gabriela Mistral de la Municipalité de Santiago. En 1962 son oeuvre Pavana del Gallo y el Arlequín remporte la même récompense.
Carlos de Rokha meurt le 29 Septembre 1962 à l'âge de 42 ans d'une overdose de médicaments. La raison de sa mort fait encore débat entre une ingestion accidentelle ou un suicide.[3]
Sa mort affecte profondément son père, Pablo de Rokha, qui n'a jamais réellement pu se remettre de la mort de son fils. Dans sa Carte Perdue [4] à Carlos de Rokha, il écrit : "Le sceau du génie de Winétt t'a suivi, comme un grand aigle de feu, depuis le berceau jusqu'à la tombe, mais il ne t'a pas influencé, car personne ne t'as influencé, sur la cime du monde. / Pardonne-moi de t'avoir donné la vie."
Mahfúd Massís (époux de Lukó de Rokha, soeur du poète) a parlé de sa mort de la manière suivante : "Carlos était l'ange assoifé, désintéressé, tourmenté, qui remplissait une seule fonction dans le monde, une seule, et pas une autre, une fonction principale, imposée par le destin de son organisation psychique et même physique, car tous ses traits accusaient le poète sans rachat possible. Il était ainsi, le poète irrémédiable, le poète sans salvation, condamné depuis le début. Terrible, triste, envieux destin".
Enrique Lihn lui dédie également une élégie appelée Élégie à Carlos de Rokha, dans son livre édité en 1963, La Pieza oscura.
En 1964 est publiée sa première oeuvre posthme : Memorial y LLaves. Puis, en 1967 est publiée une seconde oeuvre posthume, intitulée Pavana del Gallo y el Arlequín.
En 2004, PAtricia Tagle, nièce de Carlos de Rokha, reçoit 9.000.000 de pesos chiliens (environ 12.600 euros) du Fonds National pour le Livre pour la publication des poèmes inédits compilés en un total de 10 cahiers de possédait le poète.
Oeuvres[modifier | modifier le code]
L'oeuvre de Carlos de Rokha est réunie en tout sous quatre publications:
Cántico profético al Primer Mundo, 1944. El orden visible, 1956. Memorial y llaves, 1964. Pavana del gallo y el arlequín, 1967 (seconde édition, 2002).
Enrique Lihn parle de cette diffusion réduite de son oeuvre en ces termes: "La poésie de Carlos de Rokha est de celle qui sortiraient grandies si l'on faisait l'histoire, réellement, de notre littérature. De par ses caractères propres et irremplacables l'oeuvre de Carlos de Rokha contient toutes les inquiétudes expresivo-formelles qui ont participé au développement d'une petite, mais brillante tradition littéraire."
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
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- Según Carlos de Rokha (1920-1962), biografía del sitio web Memoria Chilena.
- Según El Clan, parte del artículo Pablo de Rokha, la fragilidad de un duro, de María Soledad De la Cerda.
- Según Sumido en el dolor, parte del artículo Pablo de Rokha, la fragilidad de un duro, de María Soledad De la Cerda.
- Carta perdida a Carlos de Rokha, por Pablo de Rokha.